Ma rando au Vallon du Combeau ,Tête chevalière ,fontaine des prêtres
Ce matin ,dimanche 6 juin ,nous partons derrière mon mari Jacques comme animateur du jour au Vallon du Combeau avec le club pédestre Chabeuillois .
J'ai déjà fait cette randonnée à plusieurs reprises ,et j'y ai toujours pris autant de plaisir .
Ma randonnée de dimanche :Du Vallon de Combeau à Tête Chevalière Publié le
Notre rando. du dimanche ,le vallon du Combeau Publié le
Rando. du dimanche : La flore et les marmottes au vallon du Combeau ..... Publié le
Rando du weekend : Vallon du Combeau -La chevrière Publié le
On monte assez haut en voiture pour aboutir au terminus à 1456 m d'altitude, le parking d’été où se trouvent une stèle et la fontaine des Prêtres .
Rares sont les lieux réellement préservés, où la liberté semble sans limites si ce n'est le respect du lieu lui-même, de sa faune et de sa flore. Le haut plateau du Vercors et son parc en est un.
C'est parti !
On s’engage dans le petit vallon plein nord pour rejoindre vers 1550 m le large chemin d’alpage
qui monte aux bâtiments d’élevage du vallon de Combeau (1600 m).
Nous empruntons la grande piste pastorale qui va monter longuement
mais progressivement vers le vallon, et nous prenons la direction de la grande bergerie .
Nous voyons des fleurs partout à cette époque, les prairies sont couvertes de trolles,
gentianes,
orchis …
Nous arrivons tranquillement devant une grande bergerie, la Bergerie de Combeau, occupée par des chevaux et qui est donc plutôt un haras.
Et moins de 1 km après de montée, déjà dans le brouillard, on atteint la cabane de l’Essaure (1653 m) au moment d’une éclaircie, mais de courte durée !
Ici nous quittons la grande piste pour bifurquer à droite vers la Cabane de l'Essaure.
Les montées sont assez douces, les paysages sont variés, des vallons, des falaises, les marmottes
même des bouquetins
ce jour là, nous ne bénéficions pas de la vue magnifique du Mont Aiguille car le temps n'est pas très clair à cause du brouillard ….
Nous surprenons des marmottes géantes, pas de bruit, elles nous regardent et ne semblent pas être perturbées par notre présence.
Jonquilles,
orchidées et tulipes des alpes tapissent le plateau ,
la tulipe des alpes en une plante endémique du secteur .
Une fleur relativement rare sauf par endroit où on en trouve plusieurs pieds. On est en tout début de la période de floraison, une seule est ouverte mais les autres commencent.
Au loin nous voyons une cabane à sel : petite construction de pierre sèche, de type “borie”, pour entreposer le sel destiné aux brebis .
Mon mari a photographié des marmottes .
Ensuite une rude montée vers le plateau de Chamousset. à partir de maintenant, il n'y a plus vraiment de sentier, il faut naviguer à vue … Heureusement mon mari est équipé d'un GPS !
On prend direction vers ce que je pense être la Tête Chevalière.
Mon mari Jacques me dit qu'on est à 1950 mètres .
Il subsiste encore quelques névés tardifs.
La Combe Chevalière offre un parcours bucolique exceptionnel.
A midi ,petit pique nique sous les pins , cette région est à chaque fois un plaisir indescriptible pour les amoureux de la nature !
Il ne fait quand même pas très chaud en short !!!
Tchin tchin !
Après le repas ,nous passons directement vers les crêtes surplombant les falaises.
Un véritable décor apocalyptique !
On avance jusqu'au bord de la falaise … le précipice est impressionnant et on hésite à s'approcher à moins d'un mètre du bord : c'est bien vertical !
L’érosion a taillé une profonde ravine aux versants abrupts et délités au possible. La grisaille sombre de la roche ne fait que renforcer l’austérité des lieux.
Contraste saisissant avec le plateau herbeux bien accueillant sur lequel on évolue.
Le brouillard devient très dense avec une visibilité très limitée et la poursuite de la randonnée se fait au GPS.
Le brouillard se lève ,enfin
et la balade se poursuit avec les marmottes
et les fleurs .
Nous ne tardons pas à apercevoir cinq ou six bouquetins (en fait des étagnes, les femelles), brouter l'herbe rase.
Là un bébé bouquetin ( le petit est le cabri ).….
On peut s'approcher à quelques mètres, ils ne se dérangent pas.
Comme ils ne sont pas chassés, ils ne craignent pas l'homme .
Nous repartons en longeant les falaises, toujours sans sentier bien marqué pour arriver au Pas de l'Essaure.
Nous randonnons maintenant sur un sentier et dépassons la Cabane de l'Essaure, un petit refuge spartiate au milieu des fleurs .
Comme presque partout dans le Vercors, le Vallon de Combeau est d'une beauté inégalée et constitue sans aucun doute un lieu à ne pas rater au printemps au milieu des champs fleuris .
Le brouillard est maintenant bien dissipé ,il ne couvre que le faîte des montagnes .
Sur le retour , on voit maintenant la bergerie de Combeau, sous la Montagnette .
Ensuite nous revenons par le même chemin .
Voici sans aucun doute une de mes randos préférées, tant pour son parcours agréable et sans difficultés particulières que pour le spectacle époustouflant et grandiose qu'elle donne à voir ainsi que pour la magnifique diversité florale ou faunistique rencontrée.
Certains d'entre nous laissons la piste pour suivre le Ruisseau de Combeau presque à sec pour
rejoindre le parking près de la Fontaine des Prêtres alt. 1471m
Au final, une belle randonnée sur ce haut plateau terminé par des falaises vertigineuses, et qui nous a permis de voir de près bouquetins, marmottes, vautours fauves … sans compter la belle variété de fleurs piquetant les alpages. Peu de soleil durant la journée, mais la convivialité régnant dans le groupe met du soleil dans nos cœurs .
Merci à mon mari Jacques pour cette super randonnée !
Chez le bouquetin, le mâle, comme chez les autres caprinés, est un bouc ; la femelle s'appelle l'étagne ; et le petit est un cabri.