Rando. du dimanche : La flore et les marmottes au vallon du Combeau .....
On a tellement aimé le Vallon du Combeau qu'on y est retourné dimanche avec une amie et là on a vu des marmottons ,c'était génial !
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L'accouplement de la marmotte a lieu au printemps, fin avril, une quinzaine de jours après la sortie de l'hibernation. La gestation dure cinq semaines. Les bébés marmottes, appelés marmottons, naissent fin mai à début juin. Les marmottes ont de 3 à 5 petits par portée. A la naissance, les marmottons mesurent à peine 3 cm et pèsent environ 30 g. Ils ont les yeux fermés et n'ont pas encore de poils. Les petits restent un à deux mois dans leur terrier avant de sortir au mois de juillet.
La croissance des jeunes est lente, ils ne deviennent adultes que vers trois ans.
L'espérance de vie de la marmotte en liberté est de 4 à 8 ans.
L'hibernation.
La marmotte hiberne presque 6 mois. En automne elle mange énormément pour constituer les réserves de graisse qui lui permettront de survivre. Pour ne pas brûler ses réserves trop vite, elle vit au ralenti. (Sa fréquence cardiaque baisse de 220 à 30 battements par minute et elle ne respire plus que 2 ou 3 fois par minute). Elle se réveille environ toutes les quatre semaines pour faire ses besoins. S'il fait moins de 3°C sous terre, la marmotte doit se réveiller et bouger pour ne pas mourir de froid
Chez les marmottes alpines, les plus gros rongeurs de nos contrées à pratiquer ce système, la température interne chute bien davantage passant de 37 °C à 5 ou 6 °C ! Une perte de plus de trente degrés qui permet d'économiser ainsi de l'énergie durant plusieurs mois. Les battements cardiaques diminuent aussi sensiblement, tout comme les mouvements respiratoires, à peine perceptibles.
Les marmottes tombent dans un sommeil profond. Pourtant, elles vont se réveiller plusieurs fois au cours de l'hiver… et se rendormir ! Les scientifiques s'interrogent encore sur la cause de ces reprises de conscience, car les animaux n'en profitent pas pour se nourrir. De plus, cela demande une très grande dépense d'énergie. Elles semblent pourtant obligatoires, peut-être pour éviter la mort, l'organisme ne supportant pas une léthargie totale et ininterrompue pendant six mois…
Heureusement, les marmottes ont tout prévu pour passer au mieux cette période. Elles se sont gavées durant l'été afin de constituer des réserves de graisse. Elles doublent ainsi leur poids avant l'hibernation et fondent littéralement pendant. Leur organisme est ainsi fait qu'il va puiser directement dans la couche de graisse accumulée sous la peau pour continuer de fonctionner.
Les rongeurs ont pris soin d'aménager un nid douillet au fond de leur terrier en apportant du foin. L'herbe sèche forme un épais matelas qui contribue à éviter la déperdition de chaleur. Celle-ci est également conservée grâce à l'hibernation en groupe. En effet, conserver une température constante, même si elle est basse, durant aussi longtemps, n'est possible que si plusieurs marmottes se serrent les unes contre les autres. Roulées en boule, le nez dans la queue, elles passent ainsi l'hiver en famille.
Les adultes servent de bouillotte
Les adultes, plus résistants, réchauffent les jeunes, nés le printemps précédent. Encore fragiles, ils ne sont guère à même d'hiberner seuls. Plus la famille est nombreuse et plus les chances de ressortir sain et sauf au printemps sont importantes.
C'est l'une des raisons de la vie en groupe des marmottes. Contrairement aux écureuils, leurs cousins arboricoles, les marmottes - parfois surnommées écureuils terrestres - ne restent pas solitaires. L'union faisant la force, les marmottes forment de petites tribus avec un mâle et une femelle dominants, d'autres, subordonnées, qui gravitent autour d'eux, des jeunes d'un ou deux ans, et les petits nés dans l'année. La vie en communauté permet de mieux se défendre contre les prédateurs qui sont nombreux. Les aigles guettent dans le ciel et repèrent leur proie de leur vue perçante. Les renards sont à l'affût et parviennent à capturer les petits ou les étourdis grâce à leur ruse. La martre et l'hermine se faufilent parfois dans le terrier pour s'emparer des nouveau-nés.
Mais les marmottes, sans cesse sur le qui-vive, ont développé un système d'alarme très performant. Elles émettent un sifflement puissant et aigu à la moindre alerte. S'il s'agit d'un rapace, un long coup strident suffit pour que tout le monde se jette dans l'abri le plus proche. Un autre ennemi sera signalé par une série de sifflets courts.
Mais il arrive que les marmottes sifflent pour d'autres raisons, soit pour communiquer entre elles, soit pour intimider des membres d'une autre tribu. Car si les rongeurs d'une même famille s'entendent bien entre eux et se protègent, il n'en va pas de même avec des marmottes d'une autre famille.
Chacun défend son territoire contre tout intrus par des démonstrations agressives qui peuvent aboutir à une poursuite infernale voire un combat sans merci. Les grandes dents des rongeurs se révèlent alors des armes redoutables qui infligent des blessures parfois fatales. Les marmottes d'allure si bonhomme ne sont pas si placides que cela. La loi du plus fort règne aussi chez elles et peut causer des drames.
La vie des marmottes n'est pas si facile que cela entre le milieu rude qui impose une hibernation longue, dont la sortie est chaque année une victoire, et la défense du territoire ou de la famille, pour les mâles dominants, qui se voient régulièrement remis en cause.
Quand aux subordonnés, ils ont à peine la possibilité de se reproduire au sein de la famille. Les mâles secondaires y parviennent quelquefois mais pas les femelles. S'ils veulent perpétuer eux-mêmes l'espèce, ils doivent quitter la tribu pour aller en fonder une autre ailleurs. Tâche extrêmement difficile car les meilleurs emplacements sont déjà occupés par d'autres marmottes. De plus, la vie en solitaire est très aléatoire et bien plus dangereuse, car une marmotte seule doit redoubler d'attention pour éviter les attaques des prédateurs.
Pourtant, les marmottes se maintiennent dans les Alpes. Menacées au début du siècle, elles bénéficient désormais des espaces protégés dans les parcs nationaux. Elles ont été réintroduites dans plusieurs régions des Alpes, ainsi que dans les Pyrénées et le Massif Central, où elles se sont réadaptées. Elles font la joie des amoureux de la nature qui peuvent les observer à la belle saison en train de jouer, de se nourrir ou de paresser au soleil… tout en ayant l'œil ouvert, et le bon !
La marmotte doit faire face à deux types de prédateurs. Un prédateur aérien , l'aigle royal qui l'enlève dans ses serres sans même ralentir son vol. Des prédateurs terrestres comme le lynx ou le loup ( qui sont devenus très rares aujourd'hui) et le renard.
La marmotte est un des symboles majeurs des alpes pourtant elle continue d'être chassée....
Autrefois, la marmotte était chassée pour sa chair (consommée en ragoût) sa fourrure et sa graisse ( utilisée contre les rhumatismes ou pour cirer). La chasse est toujours autorisée en France avec un millier d'individus prélevés annuellement . La déclaration des animaux tués est obligatoire ( carnet de prélèvement individuel) dans tous les départements sauf dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de- Haute- Provence.
L'astrantia, une floraison étoilée tout en finesse L'astrance (genre Astrantia) est une plante herbacée vivace de la famille des Apiacées (ou Ombellifères), que l'on rencontre à l'état sauvage dans les régions de montagne, en particulier dans les prairies ombragées et les sous-bois clairs. Haute de 50 à 70 cm en moyenne, elle forme des touffes ramifiées d'où émergent, à partir du début de l'été, de délicates petites fleurs en ombelles
La digitale elle compte environ 20 espèces de plantes herbacées de la famille des Scrofulariacées. Originaire d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie, où elle pousse dans les clairières, les lisières et au bord des chemins, on la retrouve aussi en montagne, jusqu’à 1 000 m d’altitude
Malgré leurs apparences frivoles, les marmottes sont monogames et "mejor que ça", restent fidèles (.. et sans burka). Elles vivent ainsi en famille pendant plusieurs années.