Ma reco. de rando. : St André en Royans - Beauvoir en Royans

Publié le par Le jardin Le Clos fleuri de Claudette

Ma reco. de rando. :  St André en Royans  - Beauvoir en Royans
Ma reco. de rando. :  St André en Royans  - Beauvoir en Royans
Le circuit de la petite randonnée qui sera menée par Jacques C.

Le circuit de la petite randonnée qui sera menée par Jacques C.

Le circuit de la randonnée moyenne qui sera menée par mon mari Jacques F. (avec la variante encadrée de bleu )

Le circuit de la randonnée moyenne qui sera menée par mon mari Jacques F. (avec la variante encadrée de bleu )

Aujourd'hui ,dimanche 12 septembre 2021 , nous faisons une reconnaissance au départ de St André en Royans en Isère .

Saint-André-en-Royans est un petit village adossé aux contreforts du Vercors.

Sa belle silhouette, aux maisons groupées autour du château, a toujours été appréciée par les visiteurs et les peintres de passage.


Ce bourg a un passé historique riche mêlé de tout temps à l’histoire du Dauphiné.

Son château du XIIème siècle, et dernièrement sa place, ont été admirablement rénovés.

Cette dernière invite à une balade dans l’histoire avec des porches, des arcades, des bassins ,nous ferons la visite du village au retour de la balade …

L’église a été reconstruite en 1680, après la destruction du village du pied de la « Roche » pendant les Guerres de Religion. Son plafond, inscrit aux Monuments Historiques, en bois peint et à caissons, est décoré en trompe l’œil au-dessus du chœur. Sur les murs, des décors en gypserie  (Revêtement décoratif architectural, mouluré et moulé, souvent ciselé, réalisé en plâtre ou en stuc ), des pilastres, des arcs et des niches témoignent d’une grande richesse passée.

L’appellation Royans est très ancienne.

Elle aurait été donnée en souvenir d’un roi envahisseur Burgonde nommé Rhodan réfugié dans cette région, puis de nouveau vaincu et anéanti vers 580. Le Royans n’est donc pas une création du Royaume de France. Aux XIIe et XIIIe siècles, avant le « transport » du Dauphiné dans la France, les seigneurs Béranger se disaient déjà « Princes du Royans » et les villages qui portent encore ce suffixe faisaient partie de leur fief.
Pendant la Révolution, ces communes furent débaptisées, ainsi Saint-André-en-Royans, doublement fautif (Saint, Royans) se nomma, pour un temps, André la Roche. Cette situation se poursuivit lors de la constitution des départements. C’est ainsi que la rivière Bourne sépare aujourd’hui le Royans entre Isère et Drôme.

Les limites du Royans sont : au nord, Iseron, au sud, Léoncel, à l’ouest, la rivière Isère et à l’est, les contreforts du plateau du Vercors. Saint-André-en-Royans fait partie du canton de Pont-en-Royans, de la communauté de communes de la Bourne à l’Isère, du Sud-Grésivaudan et du Parc du Vercors.

Nos deux animateurs sont fins prêts ,plus qu'à ! 

Au milieu des noyers … 

 

Après "Trémini " nous continuons toujours dans les noyers qui sont arrosés pour faire grossir les noix .

 A partir de là mon mari Jacques fera une petite variante (écrit en bleu et encadré en bleu sur la carte ) pour mener un groupe et prolonger la randonnée de cinq kilomètres .

Tracé de mon mari Jacques avec la variante encadrée de bleu

 

On a fait la reconnaissance de cette variante ce lundi 13 Septembre … 

  avec un petit 190 mètres de dénivelé en plus pour ce deuxième circuit (difficulté moyenne )

 direction "La Chouette "

Vers 475 m d'altitude, un  sentier nous mène au pied d'un cirque pittoresque au fil du ruisseau de Chaussère ,dommage à sec en ce moment 

le circuit toujours en jaune et vert . 

 

Nous allons jusqu'à " La Guadeloupe ",et oui bien sûr ! 

 Encore un kilomètre ,le dénivelé n'est pas trop dur à faire 

 Le chemin de la Guadeloupe face aux escarpements de Château Vieux 

 

La roche forme des petites cavités

Nous arrivons devant une grange troglodyte aménagée dans une grotte de la crête de Château Vieux

 Toujours de superbes moments ces recos ,nous nous amusons beaucoup!

ça y est nous y sommes ! Vive "La Guadeloupe ! 

Au loin Saint Marcelin …. 

 Nous sommes à "La Perdrise " encore 2,8 kms pour arriver à Beauvoir-en-Royans 

On aperçoit le fleuve "Isère " 

 Beauvoir-en-Royans: 1,8 kms 

 

 Les trois groupes vont se réunir pour le casse-croûte partagé à Beauvoir en Royans ,une superbe idée de Michele S. !

C'est une rando touristique on passe par le site historique du Couvent des Carmes ,une visite s'impose ..

Les ruines du château d' Humbert II seigneur du Dauphiné de Beauvoir-en-Royans

 

avec son jardin médiéval,

le verger historique et le Musée des Dauphins et de la Flore ,et en toile de fond le Vercors un Restaurant " le Bistro des Carmes" ,


à l’ombre du séchoir à noix centenaire .

Une rando enrichissante par la visite du site historique …..BEAUVOIR EN ROYANS
Le site historique du Couvent des Carmes
Au XIVe siècle Humbert II, seigneur du Dauphiné, réside à Beauvoir, dans son gigantesque et somptueux château. Beauvoir est à cette époque la « capitale du Dauphiné »

Extrait Wikipédia : « Ayant pour référence les cours de Hongrie et de Naples, Humbert entretient alors une cour fastueuse dans son château de Beauvoir-en-Royans, ce qui est mal perçu par ses contemporains et s’équilibre mal avec la richesse réelle du Dauphin. À la différence de ses prédécesseurs, Humbert ne mène plus cette vie itinérante d’un château delphinal à l’autre et préfère rester à Beauvoir. »

Humbert II est le créateur du Conseil delphinal en 1337, puis de la cour des comptes à partir de 1340. Il fonde également l‘université de Grenoble le 12 mai 1339 avec l’accord du pape Benoît XII.
En 1347, de retour de croisade, ruiné, il fait construire le couvent des Carmes dans la périphérie du château de Beauvoir.
En 1349, il cède définitivement, par le traiter de Romans, le Dauphiné à la France. Le premier petit-fils du Roi Philippe VI qui en hérite, prend ainsi le titre de Dauphin de France.
Humbert II meurt en 1355 à l’âge de 43 ans.
Aujourd’hui, 7 siècles plus tard, le couvent des Carmes, fraîchement restauré, surplombe la vallée de l’Isère, sur les contreforts verdoyants du Vercors. Situé en bordure du bourg médiéval fortifié, il renoue avec son histoire au travers d’une visite enrichissante.

Les jardins du Couvent des Carmes


La visite se poursuit

 

pour le plus grand plaisir des cinq sens, au gré des centaines de fleurs et de plantes dans le Jardin Médiéval revigoré, ou bien, en renouant avec le goût des fruits d’antan dans le Verger historique.


Mis en place en 2009 à la demande de la Communauté des Communes par l’Association « les fruits retrouvés », ce jardin, en phase de plantation et de croissance, s’inspire des jardins médiévaux souvent associés à des abbayes ou des couvents.


L’ensemble comporte 3 jardins distincts :
• Le jardin des simples (herbularius) construit en damier, abrite des plantes condimentaires aromatiques et médicinales
On appelait Simples les plantes médicinales qui étaient utilisées pour soigner les malades sans avoir recours aux remèdes sophistiqués des apothicaires (ancien nom des pharmaciens).
Les carrés médicinaux sont organisés selon l’usage des différentes plantes. Dans ce jardin 15 carrés sont mis en place pour un voyage où l’utilitaire et la symbolique se mêlent intimement à travers la pharmacopée végétale et les fragrances de ses parterres.
• Le jardin potager (horus) abritant des légumes anciens
Le potager regroupe toutes les plantes comestibles cultivables qui étaient à portées de nos ancêtres pour se nourrir. Les plus représentées sont les choux, oignons, poireaux, pois chiche, ainsi que les herbes à cuire : bettes, arroches, épinards ou amarantes ou les légumes-racines comme navets, carottes, choux navets et panais.
Afin de rompre une monotonie des plats, on produisait de nombreux condiments et aromates qui remplaçaient, chez les plus démunis, les épices des tables aisées. Les plus utilisées étaient l’ail, la moutarde et le raifort. Puis venaient s’ajouter la coriandre, l’aneth et le fenouil ainsi que le thym, le basilic et la marjolaine.
• Le verger (viridarium) abritant des plantations d’arbres fruitiers
Dans le verger, nombreuses variétés de poiriers, pommiers, cerisiers, pruniers…
Sur une surface de 1,7 hectare, le verger du Couvent des Carmes abrite 300 arbres fruitiers espèces anciennes, qui nous font renouer avec le goût des fruits d’antan.
Ils se répartissent dans le grand et le petit verger conservatoire qui accueillent les variétés anciennes de « fruits retrouvés » indigènes ou adaptés au terroir et au climat du Sud-Grésivaudan, aux multiples usages : à croquer, en tarte, au four, en compote ou en jus.

Plantes et formes géométriques possèdent une puissante valeur symbolique qui enracine le jardin dans la lecture de l’ancien Testament et dans la vision du monde de l’époque. Tous ces Édens proposent une vision du Paradis ou l’homme vivait en autarcie, à l’abri des difficultés de la vie.

Comme il est midi ,des tables sont là pour nous accueillir ,c'est l'heure des braves : le casse-croûte sorti de nos sacs .

Après une petite heure ,nous nous dirigeons sous une arche ,(l'entrée du château )pour continuer notre balade . 

 

 Lentement, nous descendons la route herbeuse qui serpente de long de la falaise défensive.

 Soudain, une arche immense nous sourit. Seul un Grand seigneur peut oser construire une entrée si haute avec onze mètres de large. Humbert deuxième du nom fut grand !

Une sacrée côte en vérité ,qui ne dure pas très longtemps heureusement !!!

Jacques C. m'explique :Des poteries pour murs humides ?

Insérés dans les murs de soutènement appareillés au mortier bâtard, ces poteries cylindriques constituent un moyen simple et bon marché pour assécher les murs humides.

Sur notre chemin ,un très gros arbre avec des fruits encore verts . 

Le plaqueminier du Japon Diospyros .kaki.

Toujours le tracé jaune et vert … 

Renouée du Japon

 

 Les vaches , blanches et noires ,broutent sans nous prêter attention ,

nous arrivons à Saint André en Royans  

Le ciel est d'un bleu éclatant ,le soleil brille ,il est encore très tôt ,nous allons visiter le village .

Très belle promenade à faire dans un cadre de verdure agréable.

Le village est sympathique à découvrir 

Le château de Saint-André-en-Royans, propriété privée, ne se visite pas.

Cette construction remonterait au Dauphin Guigues André (1192-1236). A l'origine le château était seul sur son promontoire. Le village était à un km environ. Un édit de Louis XIII demandait de détruire les fortifications mais le seigneur autorisa les habitants à s’installer autour du château et à contourner cet édit, et ainsi le château resta à peu près intact. Jusqu'au XVIe siècle le château n'eut pas de problèmes particuliers, mais les guerres de religion furent terribles dans la région. Le Baron des Adrets et son lieutenant Montbrun prirent le château à trois reprises, en 1560, 1573 et 1574. Ils le brûlèrent, brûlèrent les portes, sapèrent les angles... Vers 1680, le château de Saint-André est agrandi, il sera représenté sur un plan de 1736, plan qui est conservé au château du Touvet. Après la Révolution, Mme de Marcieu, née Françoise Prunier de Saint André, le conservera et ne sera vendu qu’à sa mort en 1830. En 1850, la partie nord du château a brûlé : elle avait été transformée en magnanerie, elle deviendra séchoirs à noix. L’autre partie sud du donjon avec la cour a servi d’école de garçons.

La fontaine 

L'église est fermée ,comme la plupart en général … 

Un énorme lavoir ,mais pas très haut ! 

Retour au parking ,c'est une très belle balade ,qui sera au calendrier du club le 6 octobre 2021 ,pour tous les adhérents qui désirent la faire (difficulté :facile ,moyenne ,plus difficile)  . 

Elle sera guidée et par Jacques C. et mon mari Jacques F. pour ce circuit ,avec Michèle S. comme instigatrice de ce projet, qui fera elle aussi son itinéraire jusqu'à "Serre Cocu". Nous serons tous réunis pour un repas partagé à Beauvoir en Royans ,nous aurons n'en doutons pas une excellent journée comme aujourd'hui .

Petits moelleux aux pommes

INGRÉDIENTS : 6 PERS.(Multipliez par deux pour 12 personnes )
100 g de farine
100 g de sucre en poudre
2 œufs
50 g de beurre
3 pommes
1/2 sachet de levure chimique
1 sachet de sucre vanillé

Jus de citron (ou n'importe quel parfum )

PRÉPARATION :
Préparation
15 min
Cuisson
20 min
Fouettez les œufs avec le sucre et le sucre vanillé. Ajoutez le beurre fondu, la farine et la levure chimique.
Épluchez les pommes, épépinez-les et coupez-les en dés. Ajoutez-les à la pâte et mélangez bien.
Répartissez la préparation dans des moules à muffins. Enfournez les moelleux aux pommes pendant 15 min (four préchauffé à 180°C).
Sortez les moelleux aux pommes du four et laissez-les refroidir avant de les déguster.

Pour une touche croquante, vous pouvez parsemer les moelleux d'amandes effilées avant de les enfourner. Il est également possible d'ajouter des amandes, des noix, des noisettes ou des pistaches concassées à la pâte.

Ma prochaine Rando:Les roches qui dansent Erôme 26 avec Jacques C.
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