Ma randonnée :Les Roches qui Dansent 26240 Saint-Barthélemy-de-Vals.

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Aujourd'hui mercredi 15 septembre ,nous partons pour voir "Les roches qui dansent " : J'avais déjà faite cette randonnée au printemps  : Erôme - les roches qui dansent avec des fleurs par milliers  _{Publié le 7 mars 2021 .}

J'avais beaucoup aimé ,et j'ai adoré la refaire avec Jacques Charles comme animateur du jour

et le club pédestre Chabeuillois  ..

 Pour changer Jacques a décidé de la faire dans l'autre sens , et je l'ai trouvée complétement différente ,nous partons de Erôme.

 Notre balade entre forêts, combes et vergers, avec de superbes panoramas sur les alentours. 

 Nous nous rendons dans le hameau de La Mistrale 

 

 Mieux vaut  connaître les bons gestes à adopter en cas de rencontre avec un patou.
Gardez vos distances.
Laissez-vous sentir.
Ne le touchez pas.
Contournez le troupeau.
Tenez votre chien en laisse.

 

Nous sommes à "Les Fosses " ,un peu plus de cinq kms pour St-Bartélémy-de Vals 

Un gentil et beau toutou nous regarde passer sans rien dire  

Le ciel s'obscurcit , 

Gilbert va avoir besoin de son parapluie .. 

Il n'est pas encore midi quand nous arrivons sur le site "Les pierres qui dansent "

Ce lieu propice à l'imaginaire, proche du col de Douévas entre Saint-Barthélemy-de-Vals et Ponsas, est composé d'une cinquantaine de blocs granitiques imposants, dressés concentriquement.

Cet ensemble mégalithique coloré, classé depuis 1911, a été célébré par des contes et légendes traditionnels et donne lieu à de nombreuses interprétations historiques, religieuses et fantastiques.

Des tables attendent les pique-niqueurs 

Le site est assez curieux :

Dans cette forêt de châtaigniers se dressent des Roches qui a priori n'auraient rien à faire là.

Obélix peut-être ?😉

L'étonnement s'arrête à ce constat pour le touriste-consommateur occidental que nous sommes ,comme St Thomas, nous ne croyons que ce que nous voyons, mais là, nous sommes à Saint Barthélémy de Vals, c'est complètement différent ! Si on regarde attentivement certains blocs, on peut y voir des têtes d’animaux ,mon mari a vu un gorille  ,et il est vrai qu'on en dirait bien un !

 Restés en saillie quand les sables environnants ont été entraînés par l’érosion, ils forment sur la colline boisée de châtaigniers et de chênes un assemblement naturel de 51 gros blocs de grés disposés en trois cercles à peu près concentriques , avec des formes incroyables. 

 Et les Roches qui dansent ne dansent pas par hasard, elles dansent pour une bonne raison.

Ici, lors des solstices d'hiver et d'été, vers Noël et la Saint Jean, nous pouvons encore apercevoir  "les Roches qui dansent" danser. Des Fées, se réunissent là pour invoquer les esprits selon des rites très précis qui font vibrer les roches.

Pas besoin d'avoir bu un canon ou bien la goutte , les roches se manifestent même à ceux qui ne boivent que de l'eau ! Les Fées sont invisibles à nous simples mortels tout simplement parce que nous refusons leur existence.

 

Et Paul  fait des chatouilles au menton du gorille ,à moins qu'il essaie de soutenir le rocher tout simplement !!
Ces blocs semblent avoir été posés en cercle à la manière d’un cromlech (Un cromlech est un monument mégalithique préhistorique constitué par un alignement de monolithes verticaux (menhirs), formant une enceinte de pierres levées, généralement circulaire.

Parfois un menhir est placé au centre) une première roche se lève sur la gauche, elle ressemble à un personnage extraordinaire ,quelques gouttes commencent à tomber ,mais ça ne va pas durer .

Une deuxième roche est dressée un peu plus loin du même côté de la route.

ça y est ,il pleut .. 

Ici un abri fera bien l'affaire pour s'abriter de la pluie passagère qui vient nous surprendre à l'heure du repas .

Après le pluie ,le beau temps revient .

Dans cette zone, nous découvrons  l'autel, les dolmens, les blocs gravés de symboles, …
D'autres blocs occupent cette partie de la forêt..
L'ensemble du site a une superficie de six hectares, les blocs dressés ont une hauteur maximale de 8 mètres .

Les légendes se rapportant aux Roches sont nombreuses :
D'après une vieille légende, une pierre branlante était capable de satisfaire les vœux souhaités en la faisant trembler.
Ces vœux devaient être exaucés un soir de lune froide après les douze coups de minuit.

L’une d’elles rapporte qu’à Noël et à la Saint-Jean, les fées s’y réunissaient pour invoquer les esprits selon des rites précis faisant vibrer les roches, et qu’un enfant les vit bouger après avoir assisté à un office.
Une autre les attribue à la présence de Gargantua, dont il reste une trace de pied dans la roche.
Une autre encore parle d’un bébé ayant disparu lors des 12 coups de minuit de la nuit de Noël et retrouvé au même endroit un an après sans qu’il ait vieilli.
Mais la légende la plus tenace en fait un lieu fréquenté par les druides.
Vous l’aurez compris, le mystère reste entier ,chacun croit à la légende qu’il veut et peut comme il le souhaite, faire travailler son imagination !

Les légendes sont plus importantes qu’on ne le croit en général, elles qui véhiculent l’ancien savoir.
Ce qu’il y a de sûr, c’est que l’endroit est très fort en énergie tellurique et cosmique.

 Les courants telluriques n’ont même pas besoin d’être mesurés, les arbres tordus nous les indiquent. Aujourd’hui, le site ne sert plus qu’aux promeneurs et aux membres de l’école d’escalade.

A moins qu’une nuit de la Saint-Jean…
« Quand le cœur est bien seul et que tu n'a pas d'autres recours, si tu viens ici une nuit de solstice d'hiver, si la pleine lune luit, ton vœu le plus cher sera exaucé au moment où sonnent les douze coups de minuit. »

Malgré de nombreuses fouilles et recherches, les mystères des Roches-qui-dansent n’ont jamais été résolus…. Et c’est tant mieux !

De 1837 à 1840 ,depuis lors, plusieurs blocs ont disparus sous le marteau des carriers,  en grand nombre, , remplissant les intervalles qui sont vides aujourd'hui ..Depuis quinze  à dix huit  années  les défrichements et la culture ont fait disparaître la régularité de ces courbes, et  la plupart des pierres plantées verticalement ont été déplacées, renversées, fracturées pour être employées à diverses constructions . En effet, il reste encore des traces de carrier ayant voulu sortir de la pierre des meules .Dommage !

 Le rocher est bien humide. Qu’à cela ne tienne : nous  faisons le tour du site , après ce grand moment, nous partons bien décidés à parcourir les dix kms du retour .

 

La passerelle  

 

Le passage au belvédère du Puy de Serves nous permettra de contempler d'en haut cette "gorge" qu'a creusé le Rhône .

Le ciel est gris et les premières gouttes commencent à tomber. 

 Nous essayons de repousser le moment tant que nous pouvons mais il faut bien nous rendre à l’évidence: il n’est pas prêt d’arrêter de pleuvoir ,heureusement les voitures ne sont plus très loin maintenant .

C'était une balade formidable ,nous avons bien fait de la faire tout de même malgré le peu d'optimisme de la météo . Entre deux averses ,nous en avons bien profité ,l'après midi était bien agréable .

Nous remercions tous Jacques C. pour cette jolie randonnée qui nous a fait un peu  transpirer : 20 kms pour 800 mètres de dénivelé  .