Ma randonnée : les nivéoles du pré de Cinq Sous ,Beauregard Baret Pas de Pourceau .
Aujourd'hui, mercredi 3 mars ,nous partons à Beauregard-Baret dans la Drôme pour voir des nivéoles au Pas de Pourceau .
La Nivéole de printemps (Leucojum vernum), appelée populairement Claudinette, est une plante bulbeuse, qui appartient à la famille des Liliaceae (ou des Amaryllidaceae) selon la classification classique.
Une tradition populaire associe au village de Beauregard-Baret la figure de Mandrin.
La légende veut ainsi que sa bande se serait arrêtée à la forge de Beauregard pour y faire ferrer ses chevaux à l'envers et échapper ainsi aux hussards du roi.
Départ à un kilomètre de Beauregard - Baret environ ,on attaque la montée (vachement raide)
Une très belle randonnée, avec Françoise animatrice du jour avec le club Pédestre Chabeuillois .
Environ 13 kms et 980 mètres de dénivelé ,avec l'aller retour de la Cascade Degoutte Eau (1165m) qui coulait aujourd'hui ,mais qui porte bien son nom !
Comme échauffement, on a vu moins violent !Mais j'y suis bien arrivée et je suis contente !
On voit au loin l’émetteur téléphonique …
Cette balade permet de découvrir le mythique Pré de Cinq Sous, qui se voit de l'Ardèche et qui quand il est enneigé annonce le froid aux habitants de la vallée du Rhône.
Montée régulière en partie en sous bois et débouché au pré de Cinq Sous puis montée dans la prairie pour passer au dessus de la barre rocheuse et atteindre le Pas de Pourceau .
Il faut gravir le Pré, droit dans la pente en direction de "Pas Pourceau". La montée est raide mais la récompense est à la hauteur des efforts…
Les houx ont conservé encore de belles boules rouges.
Des bouquets de hêtres magnifiques provoquent l'admiration.
Nous avons eu la chance de voir une flore abondante et d'une grande diversité.
Je suis époustouflée par le nombre de Nivéoles, c'est féérique !
La nivéole de printemps fleurit deux semaines plus tard que la perce-neige commune (février-mars). Ainsi, la floraison a lieu non pas au printemps, mais à la fin de l'hiver.
mais aussi des rivières de jonquilles ,
La fleur est d'abord en bouton , ce dernier grossit , s'entrouvre et s'épanouit . Les différentes parties de la fleur se fanent et tombent sauf le centre , le pistil qui grossit et devient une sorte de boîte contenant des graines .
Une fleur se transforme en fruit qui contient des graines . Attention , les extrémités des étamines ne sont pas des graines si on les semait , on n'obtiendrait pas de nouvelles plantes . Oui mais quand on sème les graines de jonquilles , on n'obtient rien , pourquoi ? La jonquille se multiplie principalement par éclatement naturel des bulbes, les bulbes "fils" redonnant rapidement une nouvelle plante fleurie. Il s'agit là d'une multiplication végétative.
La reproduction sexuée existe également : il y a alors fécondation des fleurs par le pollen et production de graines. On peut évidemment semer les graines, mais il faut alors environ 6 ans pour obtenir une jonquille fleurie : c'est pour cette raison que l'on ne trouve guère que des bulbes dans le commerce.
j'ai même vu des scilles …
et bien sûr des ellébores fétides ,en ce moment il y en a un peu partout qui fleurissent
Elle est qualifiée de fétide en raison de l'odeur repoussante de la plante quand on la touche.Les petites fleurs vertes symétriques (2 à 2,5 cm de diamètre) en clochettes penchées (protection contre les intempéries) ont souvent une marque rouge sur leur bord.
Passage du 45e parallèle pile poil au Pas Pourceau.
Nous avons vu un hêtre remarquable à Saragaillard.
C'est là devant ce magnifique panorama ,
dans les prés que nous nous arrêtons pour casser la croûte ,ouf il est presque treize heures et tout le monde a faim ,mais bonne nouvelle ,plus de montée à faire !
C'est superbe de tous les côtés !
Après le repas bien mérité ,il faut en fait revenir sur ses pas, et redescendre le pré de 5 sous.
Selon la légende, son nom vient de la somme que payaient autrefois les paysans voulant y estiver leur bêtes.
Quelques névés subsistent encore .On voit Evelyne glisser sur la neige sans skis
La descente est très pentue avec un passage un peu pénible à cause des cailloux instables(cordes tendues par endroits pour s'agripper et éviter les glissades) on attaque le retour vers Beauregard Barret, c'est raide avec plein de feuilles, heureusement que c'est bien sec, le reste est agréable.
Cette fois, retrouver le parking est bien apprécié ,à la fin mes genoux criaient Aïe !
Surprise ! Sur la route du retour ….Un chamois se promène tranquillement et mange dans les prés sans prêter la moindre attention à notre présence !
Il nous a vu ! Même pas peur !
C'était une randonnée géniale avec pour thème les nivéoles de printemps protégées, au niveau local, dans certaines régions comme la Lorraine Champagne-Ardenne, la Picardie ou le PACA.
Mais pas que … les jolis tapis de jonquilles ,les magnifiques points de vue ,la convivialité et le chamois qui surenchérit le tout ,et oui tout ça aujourd'hui !
Il n'y a que le soleil qui n'a pas daigné se montrer de la journée ! Le voyou ,il ne manquait que lui ,mais il na faisait pas froid .
Merci Françoise ,j'ai adoré !