De Réauville à l'Abbaye d'Aiguebelle.

Tableau des plantes De Réauville à l'abbaye d'Aiguebelle

Ce dimanche matin ,ça sera une sortie  touristique  direction Réauville ,et l'Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle

 Le départ de la balade se situe dans le petit village de Réauville, 

L’abbaye Notre-Dame d’Aiguebelle a été fondée le 26 juin 1137 à son emplacement actuel, à cheval entre les communes de Montjoyer et de Réauville, dans le sud de la Drôme .

Le Parking du Rocher de la Vierge , complet dès le matin .

Nous poursuivons donc jusqu'au cimetière ….avec sa place ombragée.

Après nous être chaussé sans oublier le sac du casse-croûte, nous nous dirigeons vers un petit panneau qui indique "La Sablière de Réauville" à 700 mètres.

Exploitées pour leur sable aux siècles derniers par les moines de l’Abbaye d’Aiguebelle, puis données à la commune de Réauville, les sablières sont abandonnées depuis les années cinquante.

Les galeries creusées sur plus de 20 mètres de longueur ne sont plus visibles car elles ont été remblayées pour assurer une protection sécuritaire.

Depuis la fermeture de l'exploitation de la sablière, la nature reprend ses droits.

Un agréable sentier nous permet de faire le tour du site et de faire de nombreuses découvertes, tout est expliqué sur des pupitres.

Il s'agissait probablement de la carrière fossilifère à ciel ouvert de Réauville. La présence de dents de requins mais aussi d'autres fossiles témoigne de l'existence d'une mer ici il y a 25 millions d'années.

Des panneaux d'information nous présentent la formation et l'historique de cette carrière de sable.

 

Au cours de notre promenade, j'ai rencontré ce superbe genévrier, qui se couvrait de baies d'une couleur allant du vert tendre à l'orange et au brun rouge.    Alfeo  nous a expliqué que c'était le genévrier " cade ".

Les baies du genévrier cade sont comestibles, mais il ne faut pas les confondre avec les baies de genièvre.

Il y a en Provence plusieurs variétés de genévriers.

Il ne faut pas confondre le genévrier cade avec le genévrier commun ( " Juniperus communis " ), qui donne la fameuse baie de genièvre que nous connaissons tous en cuisine et qui est géographiquement beaucoup plus répandu.

A première vue, ils se ressemblent beaucoup, avec leurs feuilles étroites en forme de piquants ; cependant ,notre ami Alfeo nous a montré comment  les différencier : il y a un moyen très facile ,d'abord, la face interne de la fine feuille du genévrier commun n'a qu'une bande claire, alors que celle du genévrier cade en a deux.

Ensuite, les baies sont différentes : celles du genévrier commun sont d'un bleu foncé,

presque noir, à maturité, alors que celles du genévrier cade sont plus grosses et brun rouge à maturité.

Les deux variétés sont les seules dont les baies sont comestibles, mon mari a mis des baies de genièvres dans son fromage ,voilà qui est original !!!

Merci Alfeo ,j'ai adoré tes explications ,j'ai appris quelque chose aujourd'hui !

 

Nous sommes passé près d'un champ avec de drôles de vaches toutes mimis sur Montjoyer

Tout doucement ,nous arrivons au monastère , un lieu qui respire le calme et la sérénité, je veux parler de la trappe d'Aiguebelle.

L’abbaye a été construite dans un vallon isolé, au confluent de 3 ruisseaux : la Vence, le ruisseau de Flamenche et le ruisseau du Rang, d’où son nom de « la belle eau », Aiguebelle.

Un peu d'histoire :

Cette abbaye cistercienne a été fondée au 12e siècle par l’abbaye de Morimond.

L’abbaye d’Aiguebelle a une histoire millénaire mouvementée : guerre de Cent Ans, peste noire… Les moines ont même dû quitter leur monastère à la Révolution. Heureusement, une communauté trappiste redonne vie à l’abbaye en 1815, quelques années plus tard.

La vie communautaire des moines se partage en deux principales activités, selon la règle du fondateur saint Benoît : « ora et labora », c’est-à-dire « prière et travail ».

Les frères de l’abbaye d’Aiguebelle prient ainsi huit offices quotidiens (le premier est à 3h30 du matin !), répartis tout le long de la journée.

Ils cherchent aussi à vivre du travail de leurs mains, développant dans leurs ateliers des produits naturels à partir des ressources naturelles qui les entourent. Ils élaborent ainsi des herbes de Provence, du miel à la lavande…mais leurs deux produits les plus connus sont l’Alexion ou le baume d’Aiguebelle.

Trouvé sur le net :

L’Alexion d’Aiguebelle est un best-seller monastique produit par l’abbaye Notre-Dame d’Aiguebelle, en Drôme provençale ! Les moines préparent eux-mêmes avec soin cette boisson énergisante et tonifiante ! Pour cela, ils mélangent 52 plantes 100% naturelles, riches en vitamines et en fer ! Résultat ? L’alexion d’Aiguebelle est un cocktail non-alcoolisée qui convient à toute la famille ! Ce « Red Bull monastique » est en plus idéal pour vos petits coups de fatigue en cas de surmenage ! Mais vous pouvez aussi tout simplement vous régaler avec la célèbre boisson de l’abbaye d’Aiguebelle en apéritif entre amis, ou pour votre goûter ! Attention, cette boisson monastique donne véritablement des ailes… 😇

Enfin, les moines de l’abbaye d’Aiguebelle accueillent tous les visiteurs de passage dans leur hôtellerie, à la recherche d’un temps de repos et de ressourcement. Je vais y réfléchir ,juste un soucis ,il ne faut pas parler !!!!

Cette communauté monastique de contemplatifs abrite encore aujourd’hui quelques moines, d'où étaient issus les 7 moines résidant en Algérie à Tibhirine et qui ont été massacrés, rien ne permet aujourd'hui de l'attester, soit par une milice de rebelles islamiques, soit par une milice pro-gouvernementale.

Le mausolée que j'ai visité sur le site a de quoi, ne pas laisser insensible, par la simplicité de l'hommage qui y est rendu.

Le ruisseau de Flamenche  traverse les terres de l'abbaye et Jésus tend les bras pour nous accueillir .

C'est là ,au dessus du ruisseau ,sur le petit muret que nous décidons de casser la croûte , avec le bruit de l'eau et la douceur du soleil.

Oups ! Un petit vent et le tapis de Colette s'envole ,mon mari Jacques en bon Samaritain se jette à l'eau pour le récupérer ,ouf  génial !

Quelle aventure ! Notre ami Alfeo met en vente le tapis : 1 euro !!! 

 

Après le repas et notre petit amusement ,nous repartons …plus sérieusement pour voir la grotte et brûler un cierge .

Elle se situe ici, à l'Abbaye de Notre-Dame d'Aiguebelle.

Cette réplique de la grotte de Lourdes a été creusée en 1885 soit 27 ans après la grotte originale.

A Aiguebelle, on retrouve le portail et la fontaine qui entouraient la grotte de Lourdes à l'origine, deux éléments qui n'existent plus dans les Hautes-Pyrénées mais perdurent dans la Drôme.

Nous allons devant le magasin de l'abbaye ,qui annonce "Fermé "  Il faudra que l'on revienne...plus tard .

Un panneau propose en effet plusieurs balades de différentes longueurs ,nous continuons donc  direction "les ruines de la chapelle de la sainte famille " 

 Le but de la promenade était de trouver cet ensemble de statues de la Sainte Famille située prés d'une chapelle en ruine d'Aiguebelle mais sur le territoire de la commune de Réauville. 

Cette chapelle en ruine se trouvant au milieu des bois .

Si la chapelle est ruinée, la sainte famille est bien là.

Des fleurs tout au long de notre chemin 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des champs entiers de chênes verts, de la lavande …

On a même vu un parc photovoltaïque titanesque au milieu de champs .

Après la traversée du village ,

Le rocher de la vierge 

Site unique, le rocher qui surplombe le village sur lequel a été érigée en 1856 une statue de la Vierge.

Le promontoire offre une vue superbe et impressionnante sur le village , mais aussi sur quatorze autres communes du canton de Grignan, avec le château du comte de Grignan, gendre de la marquise de Sévigné ainsi que sur les montagnes environnantes notamment la Lance, le Mont Ventoux mais aussi les montagnes de l'Ardèche ou les dentelles de Montmirail, avec l'aide de deux tables d'orientation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous retraversons le village pour rejoindre les voitures au parking ....

Les fresques peintes en juillet 2013 par Annick de Marseille.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les journées écourtées à cause du couvre-feu gouvernemental ajoutées au temps de trajet automobile font que nous  recherchons des balades assez courtes nous permettant de rentrer à la voiture avant seize heures ,il est quinze heures et nous calculons  de façon à ce qu'il nous reste une petite heure pour au magasin .

Il y avait beaucoup de choix ,vins , bougies ou livres  on était tous contents de cette magnifique journée amicale sous le ciel bleu et avec le soleil .

Nous remercions mon petit mari qui a tracé cette belle balade avec amour .