Randonnée sous les rochers des 2 Sœurs appellées aussi la "momie"
Samson aurait pu venir pousser les colonnes du temple que sont les piliers des Gorges de la Combe d’Oyans où l’école d’escalade attire de nombreux grimpeurs Drômois. Peut-être que le village de Rochefort-Samson tire son nom de cette particularité géologique?
Aujourd'hui jeudi 18 Février ,nous partons à Rochefort Samson ,avec mon mari Jacques , Gerard et Paul pour une reconnaissance de randonnée que Gerard mettra prochainement sur le calendrier du club pédestre Chabeuillois .
Nous nous sommes garé dans le petit hameau "Les Combes "
Après une petite inspection sur la carte ,c'est parti ! Juste cinq petites minutes de route à franchir ,
On la laisse pour s’engager dans les bois, sur un sentier désigné par un vieux panneau de bois : Le Bouvarel.
Et nous arrivons dans une belle forêt de pins sylvestres nains clairsemés,
et tortueux tout autour de nous,
ça grimpe ,250 mètres de dénivelé au départ ,ça dérouille les jambes !
Et je suis bientôt la dernière, peinant et soufflant ; pas le temps de prendre des photos, ou seulement lors d'arrêts collectifs , heureusement ,il y en a beaucoup , qui nous permettent d'admirer le paysage grandiose ?
oui, allons-y, grandiose, en haut, en bas, tout autour.
Mais que la montagne est belle ,majestueuse devant nous ,
une vue panoramique.
Quelle joie d'être là et d'avoir pareil spectacle sous les yeux !
Le rebord sud-ouest du Vercors, qui domine Romans et Valence, ne comporte pas de grands sommets, mais une profusion de reliefs très travaillés par l’érosion.
Le rocher des deux sœurs à Rochefort-Samson : cette falaise spectaculaire de la montagne de l’Epenet ,on l’appelle ainsi car avec un peu d’imagination, on a l’impression qu’elle représente deux soeurs en train de dormir, couchées tête contre tête… Les locaux l’appellent aussi « la momie » ou encore « l’homme couché ».
Le sentier est bien balisé (jaune, rouge et jaune, et à nouveau jaune)
Nous pouvons voir les ruines du château de Rochefort Samson
et plus à l'Est la chaine de falaise, le massif des 2 sœurs.
La petite montée dans les fayards avec des pins mélangés
Des houx ont réussit eux aussi à s'infiltrer dans cette forêt .
Quelques mètres à plat et nous redescendons sur le versant est vers le creux d'un vallon. Pour remonter de plus belle sous peu ???Aïe !😋
Mais comme c'est beau !
Nous sommes déjà à Courbière (880 m) et nous avons fait la plus grosse montée de la journée (400m), nous amenant, dans la hêtraie, à huit cent mètres du pas de Bouvaret (1132m) ,que nous allons laisser pour une autre fois .
Quelques ruines de fermes ici et là, une mare qui brille dans une clairière.
Et Gerard nous trouve une belle prairie en pente douce pour le repas.
Un coup d’œil sur la gauche pour admirer le panorama, Idéal pour prendre notre pique nique, une trop belle vue !
Un peu de repos avant de reprendre le chemin qui monte doucement jusqu'à la source .
Casse-croûte terminé, direction la source de Font Pourcel ,à moins que « Galinette » n'ai bouché la source !!!!
Nous arrivons bientôt de nouveau dans une zone de pins épars jusqu'à Font-Pourcel
La partie finale est soutenue.
L’essentiel de la rando s’effectue en forêt mais les points de vue sont tout à fait remarquables par temps clair.
En levant la tête on admire les majestueuses falaises qui se dressent devant nous.
puis un peu plus bas au col des Tourniers (746m).
De l'éperon des Ussets (660m) nous partirons un peu à gauche, en traversée forestière vers les Combes,encore 1,7 kms .Nom d'une pipe, tant que ça ?
Nous pourrions, si l'envie nous prenait, aller un peu plus à droite pour rendre visite à la grotte des Ussets, dans la montagne du même nom, au prix d'une petite remontée sur le chemin du Pas du Loup (un peu plus de 50m).Dans les deux cas, nous parvenons au hameau des Combes. Et pendant ce temps là je vais observer la flore.
Et je découvre quelques Hellébores fétides qui arrivent à pousser parmi tous ces grands arbres
Le Hêtre ou fayard, Essence d'ombre, il produit un feuillage dense qui assombrit le sous-bois et freine son développement.
Un peu plus loin ce sont des crocus tout petits ,tout mignons
On arrive sur une piste en jaune et rouge et la végétation change ,à nouveau ,
des pins et des genévriers
Des Carlines , le capitule se referme lorsque le temps est humide ou pluvieux.
Gerard nous raconte : " Je me souviens… quand j'étais tout jeune comment fumer des lianes ,enfin quoi une ou deux bouffées car ça fait tousser , pour faire comme les grands "
La petite liane des forêts, elle, genre diamètre 0,5 à 1 centimètre maximum, se fume. Si, si ! Bon, d'accord, ça ne s'allume pas très bien : mais l'été pendant les vacances, on a tout son temps !
Pour ceux qui écarquillent l'œil… un petit rappel : la liane est la tige ligneuse d'une plante grimpante qui pousse en s'accrochant à d'autres plantes, à la roche ou à une construction. [Souvenez-vous : Tarzan sautant d'arbre en arbre dans la jungle, en se suspendant à des (grosses) lianes : aaaahihahihaaaaa…!!
Pour rejoindre le parking, on voit au loin le château ,et le ciel s'obscurcit ….
Puis le hameau des Combes et la voiture garée là .
Les montagnes ne nous quittent pas
et la voiture nous attend et Jacques aussi !
On s'en ai mis plein les mirettes ,et je ne suis même pas fatiguée ,le dénivelé est progressif sans trop d'accoup .
Trop hâte que cette balade soit au calendrier ,je la referais volontiers !