Roche des Arnauds Cabusson – St-Laurent-en-Royans

Publié le par Le jardin Le Clos fleuri de Claudette

 Roche des Arnauds  Cabusson  – St-Laurent-en-Royans

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Une balade dessinée par mon mari Jacques

Une balade dessinée par mon mari Jacques

Aujourd'hui nous faisons une randonnée un peu physique de 19,8 kms pour 812 mètres de dénivelé  .

  Menée de main de maître par Gibert .

Nous nous garons , sur le bord de la route à Cabusson .

Photo prise par Paul

La préparation du départ ,les chaussures ,les bâtons ,le sac à dos …. 

 Un kilomètre et quarante cinq minutes pour atteindre La roche des Arnauds ,ça promet un peu de sport  !

Tout au long de la balade  : "Belle équipe et bonne humeur" Gilbert a encore gagné sa coupe !!

Ouf ça commence déjà à grimper ,à quatre pattes ,avec les mains pour s'accrocher ,ça va le faire !!!

Une montée sur pierres qui nécessite un petit pas alpin avec quelques éventuelles poses des mains pour enjamber les peu nombreux passages escarpés. Vraiment rien de bien méchant !

Nous rejoignons le point culminant : la Roche des Arnauds (1408 m). La montée terminale, sur 50 m de dénivellation, emprunte un petit couloir raide puis une crête spectaculaire, le tout sans véritable difficulté ,et tout ça avec le sourire !

Qui dit escalade dit montagne et qui dit montagne dit : ça grimpe.

Photo prise par Paul

Enfin, vous, vous grimpez, parce que les cailloux, eux, continuent de rouler, mais dans le sens de la descente !

 Je continue l’ascension, mue par on ne sait quelle ridicule ambition d’aller jusqu’au bout de l’aventure. Je me  crois ouverte à tout, courageuse, et physiquement bien plus en forme qu’à 30 ans. Or c’est à peu près au cinquantième mètres que vous devez admettre que ces années de « cuisses abdos fessiers »de la gym  ont une vertu essentiellement décorative ! Parce que là, telle vous crapahutez sur ce chemin, vos cuisses, elles pleurent leur race !!!

 Heureusement, à l’heure qu’il est, vous n’avez pas encore réalisé que si ça, c’est un accès facile, cela signifie que la falaise où vous êtes censée grimper le sera moins.

Ouf ! Un petit repos bien mérité à papoter bien sûr avant la grosse montée ! 

 Vous, là, vous avez déjà l’impression d’avoir entrepris le Mont Blanc. Alors que c’est juste de la crête des Arnauds  qu’on parle!

L’homme mon mari qui m'accompagne a des réactions presque de bouquetin  au fur et à mesure que les falaises se rapprochent. Loin, bien loin de ralentir le rythme, il accélère, au contraire. L’enfoiré !😍

Photo prise par Paul

L’inclinaison frôle entre-temps les 45°, mais lui continue de gambader, les mains quasiment  dans les poches, en sifflotant presque. L’image même de l’être qui frétille à l’idée de retrouver, enfin ! son environnement naturel, celui-là même dont la civilisation le tient éloigné.

C’est drôle : à la base, il est comme vous : il a une tête, deux bras, deux jambes (et un joli petit cul, ça, même à quatre pattes le nez dans les rochers, vous ne pouvez pas l’ignorer) et il marche debout, ainsi que nous l’ont enseigné des millions d’années d’évolution. Et pourtant, pourtant, vous ne faites pas partie du même monde. C’est une évidence !😁

Photo prise par Paul

 Si Dieu vous déteste tout particulièrement, la veille, il a plu. Vous finissez la descente sur les fesses, mais à ce stade-là, l’élégance de votre allure est un peu le cadet de vos soucis…

En vous rapprochant des falaises, vous reprenez espoir : vous entendez des voix, humaines ! En vous rapprochant encore plus, vous reprenez un peu d'optimisme .

 Nous avons toujours trouvé une prise, une branche ou une racine pour nous aider. Ouf ! 

Au sommet nous découvrons un panorama à 360°, de part et d'autre de la crête

 

Mon mari a réussi à prendre en photo les chamois dans les près au dessous de nous 

 C'st là que nous décidons de faire la pause casse-croûte .

Brrr fait pas chaud ! 

Pas de sieste aujourd'hui ,il faut repartir pour se réchauffer ! 

 

 Au retour, ça descend, ce qui, physiquement parlant est parfaitement logique dans la mesure où à l’aller, ça montait.

 Je pensais que ce serait plus facile, ce qui prouve que je n’avais vraiment rien compris à la nature ,parce qu'il y a encore de la montée à faire ! Et qu’il serait temps de bouger ailleurs que sur un tapis de course parce que là, vous ne pouvez ni régler  la vitesse, ni l’inclinaison de ce périple.

Mon mari Jacques devant ,à grandes enjambées où circule manifestement du sang de bouquetin. Comment expliquer autrement l’aisance quasi aérienne avec laquelle il se déplace dans ce paysage  comme si ceci était la chose la plus évidente du monde.

Vous, pendant ce temps, tentez désespérément de ne pas continuer à quatre pattes dès qu’un obstacle se présente devant vos pieds. C’est à dire environ tous les deux mètres.

Plein de patous , chien de montagne des Pyrénées furax qu'on passe près de leurs moutons  

J'ai un peu la trouille pourvu qu'ils ne sautent pas le grillage !

Photo prise par Paul

Une petite pause s'impose au col de Maupas  

La belle vie 

Après avoir tourné en rond pendant une bonne heure, je suis les premiers randonneurs qui me passent sous le nez. Ceux-ci me lancent des regards quelque peu inquiets et tentent, à deux reprises, de me semer, mais je m' accroche !

 

Et là mon Jacques dit ,on y retourne ? Quelle blague ! 

De retour au parking ,nous remercions tous Gilbert ,et aussi mon Jacques qui a dessiné cette randonnée . 

Des chiffres

 

 

Le graphique d'après le GPS de mon mari Jacques

 

 

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