Ma Rando Ourches Cobonne

Publié le par Le jardin Le Clos fleuri de Claudette

Ma Rando Ourches Cobonne

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Le circuit dessiné et suivi sur son GPS par mon mari Jacques

Le circuit dessiné et suivi sur son GPS par mon mari Jacques

Balade  avec un  petit groupe bien sympa derrière mon mari Jacques en  accompagnateur appliqué, pour un trajet improvisé ; mais il assure … et assume ! Pas de rude montée pour ce parcours mais des découvertes à Cobonne et des paysages intéressants.

Nous partons de Ourches où nous sommes garés .

 Et c'est dans la bonne humeur que nous avons enfilé nos chaussures, malgré le ciel très gris . 

Nous passons successivement au lieu dit les Echevins, Les Grands Echevins La Pierre puis la Croix de Bésot.

Quelques gouttes de pluie, le temps de mettre la cape et plus rien.

  Cependant encore beaucoup de boue sur les chemins quand même .  

  La sentier est marqué d'un trais jaune jusqu'au lieu dit croix de Bésot.

 La route goudronnée laisse la place à une piste en terre carrossable, puis une sente en légère montée.

  Il fait gris , le soleil est très timide et bien sûr un peu pale, mais nous sommes bien, au chaud dans nos polaires après avoir transpiré pour monter jusqu'ici.

  Nous sommes enfin au col d'Ourches .

 

Le sentier continue vers la Cabane de Marcel, une cabane de chasseurs qu'avait aménagé ce monsieur prénommé Marcel avec tellement d'amour qu'il avait demandé que ses cendres y soient déposées.

Et en effet, une urne occupe une étagère en face de la porte.

A l'abri ,en attendant que l'averse passe … 

  On est pas bien là ?

Le feu de bois ça sera pour une autre fois !

Maintenant nous redescendons vers le vallon de Cobonne,

 

Déjà des boules sur le houx ! 

 La particularité botanique du houx est d’être dioïque, c'est à dire qu'il y a des houx mâles et des houx femelles. Seules les formes femelles portent les fameuses baies décoratives si appréciées au moment de Noël.

Les nuages filent un peu vite au-dessus de nous, emportés par le vent dont nous sommes protégés par la ramure des grands arbres . 

Plus que 900 mètres pour arriver à Cobonne ,nous sommes très en avance ,nous aurons largement le temps de visiter ce beau village  . 

Le ciel est bien sombre ,mais il ne pleut pas . 

 Sur un beau bouquet de fayards, une variété de hêtres fréquents dans nos forêts, nous voyons des "médaillons" jaunes portant la mention "arbre conservé pour la Biodiversité. Office National des Forêts" avec un numéro d'identification

Genévrier Cade

 Il ne faut pas confondre le genévrier cade avec le genévrier commun ( " Juniperus communis " ), qui donne la fameuse baie de genièvre que nous connaissons tous en cuisine et qui est géographiquement beaucoup plus répandu.

A première vue, ils se ressemblent beaucoup, avec leurs feuilles étroites en forme de piquants ; cependant il y a un moyen très facile de les différencier : d'abord, la face interne de la fine feuille du genévrier commun n'a qu'une bande claire, alors que celle du genévrier cade en a deux. Ensuite, les baies sont différentes : celles du genévrier commun sont d'un bleu foncé, presque noir, à maturité, alors que celles du genévrier cade sont plus grosses et brun rouge à maturité. Les deux variétés sont les seules dont les baies sont comestibles. 

Cobonne est un petit village français situé dans le département de la Drôme et la région d'Auvergne-Rhône-Alpes . Ses habitants sont appelés les Cobonnois et les Cobonnoises.
La commune s'étend sur 11,2 km² et compte 165 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 14,7 habitants par km², Cobonne a connu une nette hausse de 26,9% de sa population par rapport à 1999.
Entouré par les communes de Vaunaveys-la-Rochette, Aouste-sur-Sye et Suze, Cobonne est situé à 19 km au sud-est de Livron-sur-Drôme la plus grande ville à proximité.
Situé à 317 mètres d'altitude, la Rivière la Sye, le Ruisseau de Corneret, le Ruisseau de Saleine sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Cobonne.

Cobonne ,joli petit village médiéval,  est niché au pied des contreforts du Vercors.

En juin 44, Cobonne est bombardé et presque laissé à l’abandon.

Mais depuis 1984, des passionnés œuvrent à sa renaissance dans un souci d'authenticité.

 On arrive à Cobonne, village perché à l'allure champêtre avec une maison au toit végétalisé à l'entée du village .

 Du château lui-même, il ne reste aucune trace, seulement 2 tours rondes,

sur le tracé de l'enceinte du XIVe siècle qui en comptait 9, et le donjon, cylindrique lui aussi et curieusement imbriqué avec l'église Saint-Pierre.

 Église Saint-Pierre : elle dépendait du prieuré voisin de saint-Pierre de Gigors. Le premier édifice religieux fut construit au 12e siècle. En 1998, des travaux de restauration ont été entrepris et comprenaient une réfection complète de la toiture, la reprise des maçonneries extérieures et des enduits intérieurs. Le décapage de ces maçonneries a permis de découvrir des peintures murales d'origine médiévale.

Datée de la fin du 11e siècle, celle-ci présente l'aspect propre aux premières églises rurales du pays.

La cloche est un objet classé ,et un four à pain , visible dans la rue principale .

 

 

 

 

 "Si le village ne bénéficie d’aucune protection au titre des monuments historiques ou des sites (aucun bâtiment n’est classé ni inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, seule est protégée la cloche sur laquelle on peut lire la date 1550), l’action de la Municipalité conjuguée avec celle des Amis du Vieux Cobonne a permis de conduire une restauration qui respecte le caractère rural du village et en préserve la beauté toute simple."

Au 19e siècle, une fabrique de billes de pierre, industrie insolite, et un moulinage de soie font vivre le village.

Pendant la Seconde guerre mondiale, des combats se déroulèrent dans les vallées de la Gervanne et de la Sye. Le village, situé dans une zone de maquis, a subi un bombardement intensif de la part des Allemands. Il fut quasiment abandonné par la suite
Le village est aujourd'hui restauré, ses habitants et ses visiteurs peuvent admirer le travail remarquable des restauration effectué.

 Le toponyme de Cobonne est peut-être issu du gaulois cumba signifiant « combe » et décrivant une petite vallée entourée de montagnes

Après notre pique-nique partagé , une idée géniale de Michèle S. où nous dégustons les mets faits avec amour de chacun ,et oui nous ne sommes pas que randonneurs mais aussi de bons cuisiniers !

Tout y était :l'apéro avec les tomates cerises de Gilbert ,les entrées : des canelés salés ,des cakes ,charcuteries , fromage et bien sûr des desserts pour les gourmands comme moi .😋 Flans ,biscuits ,fruits ,compotes …le café et même les digestifs  Ou lala !!!!

J'ai retrouvé plein de monde que je n'avais plus vu depuis quelque temps …C'est réussi !

A part un monsieur qui nettoyait les massifs ,ce sont ce jour-là les deux seuls habitants du village que j'ai croisé, et je n'ai pas osé les déranger dans leur conversation.

Un préau ,des tables , recouvertes de nappes que Michèle S. a emmené , et des bancs étaient là pour se reposer  ! 

Bravo pour l'organisation Michèle !

Et bien sûr bravo aussi aux animateurs ,Jacques F. ,Jacques C. et Michèle S. qui ont décidé au dernier moment du circuit changé à cause du mauvais temps à Saint André ,la balade qui était prévue ce jour .

Nous repartons le ventre plein de bonnes choses et à l'heure de la digestion, notre température tombe vite.

Et c'est avec plaisir que nous reprenons notre randonnée. Il nous faut encore de longues minutes pour combattre l'onglée qui m' a repris.

De beaux points de vue malgré le ciel très nuageux .

 Le ciel est franchement gris, la plaine derrière une première barre de rochers est fraîchement labourée, des ruisseaux de feuillages ont été abandonnés par les pluies récentes.

 

Nous commençons à ressentir  dans les jambes les huit cent cinquante sept mètres de dénivelé et les seize kilomètres que nous avons montés et descendus et j'aime bien ça.

Le chemin est jonché d'une multitude de feuilles aux couleurs diverses qui commencent déjà à tomber . Superbe, aussi bien de hauteur d'homme que de près. Mais ça cache les pierres et les racines, il faut donc être très vigilant pour éviter les chutes. 

 Le soleil passe sous les nuages à l'Occident et la lumière d'automne illumine les sommets autour de nous. Qu'apprécions-nous plus, le paysage la randonnée ,les amis ou la multitude de gâteaux de midi ?🤩

 Le chemin  est juste  large, plein de pierres.

 

Néflier du Japon

 

Des chiffres ?

 

Le graphique d'après une capture d'écran du GPS de mon mari Jacques

 

 

J'ai testé cette recette pour vous

Petits biscuits aux noix

INGRÉDIENTS : (à multiplier pour plus de personnes )
200 g de noix
100 g de farine
100 g de beurre salé
100 g de sucre roux
20 cerneaux de noix
1 œuf
1/2 sachet de levure chimique

Recette très très simple :
Réduisez les 200 g de noix en poudre fine. Battez l’œuf avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la farine, la levure, les noix en poudre ainsi que le beurre en pommade. Malaxez jusqu’à ce que la pâte soit ferme et lisse.
Formez une boule puis séparez-la en petites balles de la taille d’une balle de golf. Disposez les petites boules sur une plaque recouverte de papier cuisson puis aplatissez-les en y ajoutant les cerneaux de noix sur le dessus. Enfournez à 150°C pour 15 min environ .

Ma Rando Ourches Cobonne
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