Ma reco. rando. : Roche Colombe Vallée de l'Ibie

Publié le par Le jardin Le Clos fleuri de Claudette

Ma reco. rando. : Roche Colombe Vallée de l'Ibie
Tracé de la reco créé par Michèle C.

Tracé de la reco créé par Michèle C.

Aujourd'hui ,lundi 25 octobre 2021 nous partons en Ardèche Rochecolombe exactement, pour faire une reconnaissance de randonnée que Michèle C. met au calendrier du club CPC le mercredi 24 novembre à huit heures .

Un parking dédié aux visiteurs se situe juste au pied du village.

Dans la Drôme, il y a la montagne de Rochecolombe, et en Ardèche, le village de Rochecolombe.

 

Rochecolombe
Un village médiéval perché sur un rocher abrupt et sombre. Son apparition au détour d’un virage est déjà en soi une merveille.

 On se gare à l’entrée du village d’où part un sentier plus sympathique que la route.

 Il traverse à gué la rivière,

parvient au pont de pierre puis s’élance à l’assaut des sentiers .

Très vite, on a l’impression d’être au moyen-âge : ruelles étroites et pavées, hautes maisons de pierre, donjon.

Si comme nous vous avez soif d’évasion et de liberté. Si la nature vous inspire et vous émerveille.

Si rien ne vous rend plus heureux que découvrir, au détour d’un sentier, un point de vue époustouflant, un lieu secret perdu dans la garrigue, un village abandonné, un joli coin de rivière.

Alors venez avec nous en Ardèche !

Rochecolombe entre Vogüé  et Ruoms  est un village perché en partie abandonné et en cours de restauration.

 

Les ruines du château datant du XIème siècle, la vieille église et ses maisons pittoresques dans un environnement extraordinaire ne vous laisseront pas indifférent.

 

Si vous vous sentez privilégié lorsqu’en levant les yeux, vous voyez le sublime village de Rochecolombe, situé sur la route entre Voguë et Balazuc. Aujourd’hui en ruine, il n’en est que plus charmant encore.

 

Nichés en haut d’une colline, les restes du château médiéval, construit au XIe siècle, avec une vue imprenable sur les plateaux alentours. En réalité, le village était un bourg castral. En cela qu’il n’était pas fortifié, mais les maisons, jointes, hautes, formaient une ligne de défense continue face à d’éventuels attaquants.

 

Suite à un incendie durant les guerres de religion, le château n’a jamais été reconstruit, et le village ayant atteint jusqu’à 630 habitants au XVIIe siècle, s’est vu abandonné pour des raisons de commodités. Aujourd’hui, quelques 230 personnes y vivent, au pied de la colline, à l’extérieur des ruines.

 

J’apprécie ce village pour son calme, sa plénitude et ses restes d’architecture.

D’une beauté indéniable, il est devenu mon coup de cœur ardéchois ,et ce n'est pas parce que je suis Ardéchoise d'origine !!!

Si vous avez des fourmis dans les pieds à l’idée de partir en randonnée dans tous ces paysages grandioses que l’Ardèche nous offre.

 

Alors vous êtes au bon endroit !

 

Nous allons visiter les ruines du château au retour de la balade .

Nous  faisons une grande boucle, au milieu des chemins variés en taille et en végétation: buis, chênes verts, oliviers de Bohème, garrigue thym sauvage…

Quelques points de vue .

Direction le hameau de Leyris (commune de Lagorce)

par des chemins caillouteux, passant par des lieux déserts.

 

Une petite rando sans prétention, sur itinéraire souvent balisé, mais assez caillouteuse.


La plupart du temps on suit le balisage "blanc/jaune" mais pas tout le temps. Une belle balade de difficulté moyenne.
Longueur : 17,7 kms, dénivelé : moins de 600 m(587 mètres).

Idéale lorsque le temps ne permet pas d'aller en montagne.

Chemins généralement en bon état.

Il y a un gué à franchir ,nous prenons toujours la direction du hameau de Leyris.

Le hameau de Leyris est visiblement habité .

 

Quel contraste quand on arrive sur le plateau cultivé de lavandes et vignobles !

Nous passons le poteau de « Montagu » et continuons tout droit toujours en direction de St Maurice d'Ibie .

Genista scorpius Légumineuses

 Après nous entrons à nouveau dans les bois avec sa végétation caractéristique des terrains calcaires méditerranéens : chênes, genévriers, buis,..  

 On rejoint la Voie Royale, une ancienne route reliant Villeneuve-de-Berg à Vallon-Pont-d’Arc.

 Au carrefour du petit Montagu, quatre directions différentes, preuves que  ce plateau entre vallée de l’Ibie et vallée de l’Auzon, était fort fréquenté pour se rendre d’un village à l’autre. Nous prenons la voie royale durant un petit moment, celle qui relie Villeneuve de Berg à Lagorce sur ordre des intendants du Languedoc. Mais ce n’est pas la partie la plus caractéristique avec ses épierrements et les ornières creusées par les chariots

 Nous prenons la direction de Saint Maurice d’Ibie. 

Il est midi passé ,nous nous arrêtons pour nous sustenter ,une petite fringale se fait sentir ,à la fin ,surprise Michèle nous a concocté un excellent gâteau aux châtaignes d'Ardèche bien sûr ! 

 

Genista scorpius Légumineuses

Pour pouvoir entrer dans l'église ,il faut demander les clés à la mairie ,Jacques s'en charge .

Un peu d'histoire :
Maurice: chef de la légion Thébaine sous Maximien. Ayant refusé avec d'autres soldats de participer à un sacrifice, il fut massacré.

C'est l'église Saint-Maurice qui donna son nom au village

Porche de l'église (classé)
Saint Maurice d'Ibie
Ancien fief dépendant des barons d'Aps jusqu'au XIVe, puis cédé à Bertrand de Taulignan.

Au XVIe ancienne possession des Alleman.

 

 

Superficie: 2330 ha ; Altitude: 212 m ; Population (en 2009) : 210 habitants

Le village est situé en Bas Vivarais sur les Plateaux Calcaires du Sud, il fait partie du canton de Villeneuve de Berg et voisin des communes de Villeneuve-de-Berg et de Saint-Germain. La plus grande ville à proximité de Saint-Maurice-d'Ibie est la ville d'Aubenas située au Nord-Ouest de la commune à 15 km.

Les habitants de Saint-Maurice-d'Ibie s'appellent les Saint-Mauriçais et les Saint-Mauriçaises.

 

 

Saint-Maurice-d'Ibie est une commune française ayant l'autorisation de produire les vins d'appellations suivantes :
   -  l'Ardèche
   -  le Comtés Rhodaniens
   -  le Méditerranée

La vigne prend de belles couleurs  

C'est un peu la Provence, en décalé, différent, pas pareil. Et de fait, cela a créé des milieux naturels d'une incroyable richesse.

 Nous retrouvons l'influence forte du climat méditerranéen sur des milieux naturels d'une incroyable biodiversité. Car pour autant qu'il soit plutôt doux, le climat méditerranéen n'est pas pour autant facile. Il y a des grosses périodes très chaudes et sèches, des épisodes diluviens….

 Et sur les zones calcaires, où l'eau file en profondeur, les plantes, les animaux, et tout ce qui forme la toile du vivant a du s'adapter coûte que coûte. Que ce soit en forêt méditerranéenne, dans les garrigues, ou les prairies, la nature ici regorge de techniques d'adaptation.

Rochecolombe nous arrivons tout en haut du vieux village  

Bref historique:
La première mention connue du château de Rochecolombe date de 1169, lorsque Galburge et son fils Hugues d'Ucel rendirent hommage à Raymond V, comte de Toulouse, pour les castra d'Ucel, de Saint-Laurent et de Rochacolumba (Laffont).

Dans la première moitié du XIIIe siècle, ce sont les Vogüé qui apparaissent comme seigneurs de Rochecolombe ; ils y résident jusqu'au début du XVIIe siècle, au moment des troubles dus aux guerres de Religion. Le château, incendié, tombe alors en ruines. Sous la Révolution , il est vendu comme bien national. En 1839, le marquis Léonce de Vogüé rachète ce qu'il reste de sa demeure familiale, mais l'ensemble continue à se dégrader, à l'exception de la chapelle Saint-Barthélemy qui est entretenue car elle abrite la chapelle funéraire où de nombreuses générations de Vogüé reposent depuis des siècles.
Depuis quelques années des travaux de restauration auxquels la Sauvegarde a apporté son concours ont été engagés.

Le château et le village castral
Le château et le bourg castral de Rochecolombe se sont établis sur un éperon de calcaire dans un méandre du ruisseau de Vendoule, au pied du plateau des Gras et à peu de distance de l'Ardèche. Le château lui-même est sur une petite éminence au sommet de l'éperon.


Le premier château, du XIIe siècle, comportait un petit donjon carré qui a complètement disparu ; seule subsiste dans le sol la trace de ses fondations qui avaient été ancrées dans le rocher, taillé à cet usage. De cette époque, on peut encore voir le tracé de l'enceinte qui suivait le contour de la plateforme supportant l'ensemble castral, ainsi que le fossé, également taillé dans le rocher, qui protégeait le donjon.

Dans un second temps, sans doute au XIIIe siècle, quand les Vogüé viennent résider à Rochecolombe, le petit donjon carré d'origine est remplacé par une construction plus importante, de plan rectangulaire, avec un logis seigneurial. Ce grand bâtiment rectangulaire vient s'appuyer sur les murs de courtine sud et ouest, en position dominante sur le fossé. Ce sont ses vestiges qui dominent encore le site.
Ultérieurement, sans doute pendant la guerre de Cent ans, l'entrée du château est fortifiée par l'adjonction d'une deuxième enceinte, de taille réduite, cantonnée de deux tours circulaires dont subsistent les vestiges.
Au nord et à l'ouest de la plateforme supportant le château s'est développé un petit bourg castral. Dans sa portion sud, il était protégé par une enceinte, mais dans sa partie nord, il semble que ce soient les façades jointives des maisons qui en assuraient la protection. C'est par une porte fortifiée datant de la fin du Moyen-Âge que l'on pénètre encore dans le village castral.

Développé à partir des XIIe et XIIIe siècles, celui-ci a été entièrement habité jusque vers 1850. Mais à partir de ce moment, peu à peu des habitants quittent ces lieux jugés trop en pente et de surcroît exposés au nord pour s'installer dans la plaine où une nouvelle église, plus spacieuse que la chapelle Saint-Barthélemy a été construite dès 1847. Des commerçants et des artisans suivent, puis c'est le tour de la mairie et de l'école. Le dernier habitant décèdera en 1962.
Mais le vieux Rochecolombe, après avoir été complètement abandonné pendant un certain nombre d'années, a commencé à renaître grâce à quelques passionnés de vieilles pierres qui, malgré les difficultés, relèvent les murs, rebâtissent des maisons dans le strict respect du site.
Au pied de l'éminence rocheuse portant le château, à proximité d'une des tours, se dresse la chapelle Saint-Barthélemy, ancienne église du village castral

dont la partie la plus ancienne doit dater du XIIIe siècle et qui  abrite la sépulture de nombreuses générations de membres de la famille de Vogüé.

Chapelle Saint-Barthélemy
L'église de l’ancien village castral de Rochecolombe doit dater du XIIIe siècle pour sa partie la plus ancienne, mais les agrandissements qu’elle a connus au XVIe, puis au XIXe siècle, ne facilitent pas la lecture de son plan actuel.

L'église primitive, orientée, était formée d’une petite nef en partie taillée dans le roc et d’une abside à fond plat, car construite au bord de la falaise. La partie occidentale, c’est-à-dire l’ancienne nef, forme le chœur du sanctuaire actuel ; elle est couverte d’une voûte d’arêtes de facture très rustique et a conservé une belle fenêtre romane malheureusement obturée par la construction d’une sacristie au XIXe siècle. L’ancienne abside, à l’est, a été décorée d’une très belle croisée d’ogives, car elle est devenue la chapelle funéraire de la famille de Vogüé dont le caveau est creusé dans le roc. On lit sur la dalle : « Ici reposent Jean de Vogüé mort en 1552 et son fils Guillaume en 1602, précédés de douze générations de chevaliers », ce qui ferait remonter au début du XIIIe siècle l'origine de la famille. Guillaume joua un rôle très important en Vivarais au cours de la seconde moitié du XVIe siècle et son petit-fils Balthazar fut même Chevalier de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.


On voyait jadis, encastrés dans les murs, le blason des Vogüé figurant un coq, un petit édicule de pierre appelé la monstrance de saint Barthélemy et sous la fenêtre de droite le bas-relief des douze apôtres. Ces trois éléments architecturaux ont été prudemment, en dépit des regrets de la population, transférés et remontés dans l'oratoire restauré du château de Vogüé où leur surveillance est plus aisée ; (on avait en effet déjà volé la cloche de l'élégant campanile à trois arcatures qui surmonte la chapelle.)
Au XVIe siècle, on a ajouté une deuxième nef parallèle à la première, voûtée en berceau ; c’est de cette époque que daterait aussi le campanile percé de quatre baies en plein cintre. Enfin, au XIXe siècle, on rajouta encore une nef dotée d’une tribune, orientée cette fois-ci nord-sud, donc perpendiculaire aux précédentes ; c’est par là que l’on pénètre maintenant dans l’édifice. La sacristie rajoutée à la même époque possède une fenêtre d'où la vue est impressionnante sur le village ruiné dévalant sur la pente jusqu'au fond de la combe où des maisons ont déjà été l'objet d'heureuses restaurations.

Après quelques efforts de marche sous un beau soleil ,nous découvrons l’endroit de la cascade .En redescendant du vieux village, un sentier indique la cascade de Rochecolombe. Si on est chanceux, et que la pluie est tombée récemment, on aura peut être le privilège d’assister à un spectacle absolument magique: voir couler l’eau de la cascade de Rochecolombe. Son jet puissant jaillit d’un canyon entre les falaises calcaires, et vient éclabousser un gros rocher au pied de la cascade, avant de se faufiler le long de vasques à l’eau claire et limpide couleur turquoise.


Cette cascade a la particularité de ne pas couler toute l’année ,pour la voir en activité, il faut des épisodes pluvieux pluie…orages…etc.
Ce jour là, elle ne coulait pas !

 L’église Saint-Barthélemy de Rochecolombe constitue l’un des derniers édifices restant du château de Rochecolombe (Ardèche).

La partie la plus ancienne de l’église (chapelle du fond et celle droite) date du XIIIe siècle. La chapelle de droite est ornée d’une voûte à arcs-ogive supportés par des colonnettes d’angle à chapiteaux à crochets.

Sous cette chapelle se trouve le caveau de la famille de Vogüé recouvert d’une dalle et portant l’inscription : Ici reposent auprès de dix générations de seigneurs de Vogüé, Guillaume de Vogüé, mort en 1602, Balthazar de Vogüé, chevalier de Malte, mort en 1630. La troisième chapelle a été construite au XVIe siècle.

 

C'était une très belle journée ensoleillée avec plein de belles explorations ,hâte de refaire cette balade ,avec d'autres découvertes, peut-être avec la cascade ça doit être magnifique lorsqu'elle est active!

Merci Michèle de nous faire connaître ce lieu enchanteur !

 

 

Cette belle Randonnée est au calendrier du CPC le mercredi 24 novembre à huit heures avec Michèle C.

Nous avons dégusté un excellent gâteau réalisé par Michèle :

 Moelleux aux châtaignes 

500 gr de crème de marrons 

125 gr de beurre fondu 

3oeufs 

2 Cuil. de farine 

1 pincée de sel 

Mélanger crème de marrons et beurre fondu 

Ajouter les jaunes d'œufs 1 par 1 ainsi que la farine .

Monter les blancs en neige avec la pincée de sel .

Les incorporer délicatement à la préparation .

Mettre au four chaud pendant 30 mn environ Th. 180°

Merci Michèle C. c'était excellent et je vais essayer d'en faire un !

Ma reco. rando. : Roche Colombe Vallée de l'Ibie
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