Ma randonnée Le plateau serre Chauvière Solaure Diois

Tableau des plantes du plateau Serre Chauvière Solaure Diois

 

 Aujourd'hui dimanche 9 mai ,nous sommes allés sur le plateau calcaire de Serre Chauvière  Solaure Diois .

Nous accédons depuis la Vallée de la Roanne et traversons le village de Rimon et Savel pour arriver dans la forêt domaniale de Solaure. 

En mai, la flore du plateau est très fournie.

Le Col du Royet n'est pas loin…

La route goudronnée devient une piste qui serpente sous les pins et monte peu à peu au col du Royet (1144 mètres d'altitude) où nous  laissons la voiture, point de départ de la randonnée.

Nous montons sur la crête pour accéder au plateau de Serre Chauvière.

Dès le départ beaucoup de fleurs , des Valérianes tubéreuses d'après https://identify.plantnet.org/the-plant-list/identify

Nous longeons la crête avec la visite de la Serre Chauvière.

 Étroit, très long plateau peu incliné qui crée un lien direct entre la montagne de la Croix de Justin et les villes de Rimon et Savel.

 Légende :

"Il y a longtemps , un paysan de Pennes achète une parcelle de terre à un habitant de Rimon. Le prix est un peu cher et il manque 10 sous à ce brave paysan pour solder son achat. Il dit à son ami de Rimon, je te les enverrez par dessus la montagne après la récolte du printemps. Quelques mois plus tard, il s'exécute mais manque un peu de forces et la pièce de 10 sous heurte le sommet de la montagne et s'y immobilise. Le lendemain un violent orage éclate et la foudre probablement attirée par la pièce en métal vient frapper la roche et la perce. Nul ne sait aujourd'hui si l'habitant de Rimon a pu récupérer sa pièce." 

La plaine suit le sentier officiel du GR 95a.

Il alterne forêt de pins et vastes zones de près  .

 L'arrivée au plateau de Serre Chauvière est très beau avec une vue magnifique sur la vallée.

 Nous admirons le panorama étendu sur la haute vallée de la Drôme dominée par l’imposant Glandasse.

Le passage sur la crête vaut déjà le détour.

Une incroyable sensation de liberté.

Le temps suspend son vol.

Nous suivons la crête  en restant prudent (lapiaz), jusqu'au sommet 1262 m (borne géodésique)

Difficile de trouver les mots ,tellement c'est beau !

Le plateau est un endroit magnifique avec vue sur le Vercors, la vallée de la Drome, les 3 becs, la Servelle.

Le Plateau de Solaure  surplombe la Haute Vallée de la Drôme dans le Diois.

Face au Glandasse, là où la rivière Drôme amorce son virage ,

bienvenue sur Serre Chauvière (1262 mètres) qui propose des vues à 360 degrés, on en prend plein les mirettes.

Pour les grimpeurs ….et tous ceux qui veulent visiter la Grotte  sur le plateau ,de Solaure, avec des cordes .
Cette grotte, ainsi que la grotte voisine du Fournet, sans, présenter beaucoup d'intérêt spéléologique, ont été et sont encore le siège de fouilles, archéologiques qui ont permis la mise à jour de nombreux vestiges (ossements, poteries, grains de blé vieux: de 4000 ans, outils••• ) tant par les spéléologues Diois que par les groupes archéologiques de la Drôme .  speleo-villeurbanne 

il vaut mieux bien attacher la corde !!!

Avec ses alpages bien fleuris ,

 

ses pins noirs, et ses vautours

Une ancienne méthode  (borne géodésique).

le plateau de Serre Chauvière culmine à environ 1240 mètres d’altitude , 

 il offre, par temps clair, un magnifique panorama à 360° sur les sommets du Devoluy, Vercors, Baronnies, Diois.

Situé au-dessus du village d’Aurel, il offre une magnifique vue sur la vallée de la Drôme, le Vercors et les sommets du Diois.

Superbe point de vue sur la rencontre de deux vallées : la Drôme et le Bès.

De là-haut, la rivière Drôme est visible à la fois à droite et à gauche du sommet. 

Alpages et forêts de pins comblent ce plateau avec des senteurs de thym

 de lavande sauvage

et d'arbustes en fleurs …

  Sur le plateau, je suis surprise de voir autant de pins infestés par les chenilles processionnaires…

  Les chenilles processionnaires sont dangereuses, car elles peuvent défolier presque totalement les arbres.

En effet, elles affaiblissent les arbres et les rendent fragiles et vulnérables face aux attaques d’autres parasites et maladie.

et nous passons dans les sous-bois et de nombreuses chenilles sont au sol...en train de ramper !

Le corps des chenilles est souvent recouvert d’une multitude de poils urticants qui peuvent provoquer des allergies et des lésions de la peau, des yeux et de la bouche chez les animaux et aussi chez les hommes. Attention !

Ce sont donc des insectes dangereux et nocifs pour l’homme et les animaux.

Cycle Biologique

Le cycle biologique de cet insecte est annuel. On peut le présenter schématiquement en 8 étapes :

1. A partir de mi juin, un soir d'été, les papillons de la processionnaire sortent de terre. Mâles et femelles s'accouplent, puis les mâles meurent un ou deux jours après.

2. La femelle s'envole et dépose entre 70 et 300 œufs sur les aiguille de pin. Puis elle meurt à son tour.

3. Les chenilles éclosent 30 à 45 jours après la ponte. Elles se nourrissent avec les aiguilles du pin, et sont reliées entre elles par un fil de soie.

4. Au cours de leur croissance, les chenilles changent de couleur et se couvrent de plus en plus de poils (jusqu'à 1 million).

5. Les chenilles construisent un abri en soie en automne, sur la branche d'un pin. Elles passent l'hiver dans cet abri, et ne sortent que la nuit pour entretenir leur nid et se nourrir.

6. Au printemps, la colonie conduite par une femelle quitte l'abri et se dirige vers le sol. C'est la procession de nymphose : toutes les chenilles se tiennent les unes aux autres et se déplacent en longue file. Une file peut compter quelques centaines de chenilles. Au bout de plusieurs jours, elles s'arrêtent dans un endroit bien ensoleillé et s'enfouissent dans le sol.

7. Deux semaines plus tard, toujours dans le sol, les processionnaires tissent des cocons individuels et se transforment en chrysalides. Elles restent dans cet état pendant plusieurs mois (ou parfois plusieurs années selon les régions).

8. Au bout de quelques mois, chaque chrysalide se métamorphose en papillon, toujours sous la terre. Et puis, un soir d'été, les papillons sortent de terre…

Nous trouvons bien sûr des pins noirs,

mais surtout le superbe pin sylvestre à l'écorce rousse et aux petites aiguilles piquantes qui n'est, lui, pas du tout infesté par les chenilles…

Au niveau des arbustes, on retrouve beaucoup de genévriers communs…

Je suis ébahie ,

 de multiples fleurs commencent à colorer le paysage… 

et beaucoup de coucous,

quelques anémones hépatiques (Hepatica )

à fleurs bleues pointent le bout de leur nez et forment quelques touffes colorées.

 Des muscaris ….

 

 Nous voyons aussi plusieurs spécimens d'hellébores fétides, une plante toute verte...y compris les fleurs. 

C'est une des premières plantes à fleurir au printemps dès la fonte de la neige. 

Puis nous prenons le temps de regarder  les montagnes tout autour de nous et en particulier, les Trois Becs…

Il est midi ,nous sommes aux quatre chemins ,et il fait du vent  .

 Nous reprenons notre cheminement ,

 jusqu’au pas du Loup où nous trouvons un coin agréable une demi heure plus tard ,

pour casser la croute à l'abri  .

Avec une vue inouïe sur les montagnes enneigées en face de nous .

Après notre petite pause ,c'est l'heure de rebrousser chemin

et de retourner aux voitures .

Un bucolique sentier par monts et par vaux,

passant par la Fontaine Saint Martin (qui coule très fort en cette période)

 

 

Et nous amène à la Bergerie de Fontcouverte.

Je pense naïvement à la jolie invisible bergère… et à son chien !

Les panoramas sont grandioses et le parcours ludique ! La période est très intéressante pour les fleurs.

 C'est un véritable plaisir de se balader dans cet endroit si paisible. 

C'était une reco. de randonnée que mon mari Jacques mettra au calendrier du club ultérieurement ,merci Jacques pour cette belle journée conviviale entre amis .

 

 Très belle boucle, pas trop difficile.  14 km et 672 m de dénivelé.