Ma randonnée géniale à Villard-de-Lans : Des Clots au Col Vert,
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Aujourd'hui ,dimanche 23 mai ,nous partons en randonnée avec le club pédestre Chabeuillois et mon mari Jacques comme animateur du jour.
Notre départ se situe au niveau du parking des Clots à Villard de Lans .
A l'Aversin ,les chiffres sont annoncés : Le Col Vert 4,3 kms , d'après le panneau ….
Nous arrivons à la bergerie de la Fauge .
http:// https://identify.plantnet.org/the-plant-list/identify : le site où je trouve le nom des plantes que je rencontre en montagne ….
Nous montons par la Combe Charbonnière, un pierrier un peu délicat à passer.
Encore beaucoup de neige au pied des rochers …
Quelle ne fut pas notre surprise après le pierrier ,
un troupeau d'une quarantaine de bouquetins ,dispersés tout autour de nous à deux endroits différents .
qui paissaient tranquillement ,
ils nous regardaient du coin de l'œil
et même , certains ne nous prêtent pas la moindre attention !
La mue printanière commence à la fin de l’hiver à partir d’avril. Les bouquetins se débarrassent de leur fourrure hivernale en se frottant sur les rochers et les arbres. C’est alors qu’on observe le bouquetin se gratter contre un arbuste ou un rocher et les mâles se grattent l’arrière du corps avec leurs cornes.
En fait nous avons vu seulement un troupeau de mâles .En effet ,mâles et femelles vivent en hardes séparées pendant la majeure partie de l'année.
Pendant l'été, les mâles adultes restent solitaires ou vivent en petits groupes de célibataires. Ils se tiennent plus haut que les femelles et les jeunes, qui forment de petites hardes (chevrées) menées par une étagne plus âgée et plus expérimentée.
La période du rut est la seule occasion où les hardes se mixent.
Le nom bouquetin serait un diminutif de « bouc ». D’’origine germanique « bock », il serait dérivé de la forme romane « boc ». Il pourrait aussi provenir de la racine « bucco » qui serait commun au germanique et au celte. D’autres pensent que son nom serait dérivé du francais-provençal « boc estaign » au 13ème siècle. On y retrouve les mots « boc » pour « bouc », le mâle du bouquetin ainsi que « estaign » ou estagne (étagne) qui est la femelle. Au 16ème siècle, ce nom aurait serait devenu « bouquestain »
Chez le bouquetin , hormis les deux premières années, la confusion entre mâle et femelle , ou étagne, n'est guère possible : le mâle adulte est deux fois plus lourd que la femelle !( l'étagne est la femelle du bouquetin).
De plus ses cornes peuvent mesurer jusqu’à 6 kg, et mesurer jusqu’à 1 m alors que celles des femelles ne dépassent que rarement 20 cm.
On note que les cornes ont une seule courbure et qu’elles sont annelées avec des bourrelés bien marqués. Enfin les mâles porte une touffe de poils plus long sous le menton qui fait penser à une barbiche.
Ils choisissent souvent des emplacements escarpés qui leur offrent une excellente visibilité.
C’est toujours un instant merveilleux de rencontrer les habitants de la montagne.
Nous croisons les doigts pour que vous ayez autant de chance que nous pour apercevoir les bouquetins !
Nous trouvons un endroit un peu abrité avant la montée du Col Vert pour casser la croûte .
Pascale nous a préparé un délicieux cake aux pruneaux ,j'ai mis la recette au fond e l'article pour les cuisiniers et les amateurs .
Puis c'est la montée finale pour arriver au Col Vert.
Le sommet du Col Vert en aller-retour sur des sentiers en lacets .
Il ne nous faudra que quelques dizaines de minutes pour arriver au sommet .
Le Col Vert que l'on devine alors dans le creux des crêtes n'est plus qu'à quelques minutes ….
Nous voilà enfin sur un vrai terrain de randonnée. Nous avançons avant d'obtenir rapidement une vue à couper le souffle sur le bassin grenoblois et le Mont Blanc ,les nuages sont juste au dessus .
On voit des choucas tout près de nous .
ça monte directement, et finalement c'est mieux . Après tout on est là pour grimper!!!
Avec une vue exceptionnelle sur le Vercors, sous le soleil, et une vue sur la brume du coté de Grenoble.
La chaîne du Vercors faisant barrière aux nuages matinaux. Un spectacle magnifique !
Tout le monde est ébahi et content !
Bon et bien ,il faut redescendre maintenant ! Direction ,la cabane de Roybon ....
Nous traversons des coins un peu inondés ,et des calthas en profitent .
Voilà la cabane de Roybon ,
Beaucoup de monde en train de manger sur les tables devant la cabane ...
Roybon 1425 mètres .
Nous ne sommes plus qu'à une vingtaine de minutes de la Fauge .
Une petite rocaille naturelle …
On passe un petit bois ,
puis une petite passerelle au dessus de la rivière La Fauge .
On entend le bruit fort de la cascade de la Fauge
On la voit et on la photographie ,beaucoup d'eau par rapport à notre sortie de cet hiver !
J' espère que cet article vous aura donné envie de découvrir ce magnifique coin du Vercors.
Mon mari a mis le paquet ,tout le petit groupe était conquis du début à la fin ,c'est une très très belle randonnée !
Nous nous dirigeons vers le parking Les Clots et nous remercions tous mon mari Jacques pour cette super balade dominicale !
Après l'effort ,le réconfort avec des tartes aux myrtilles et des boissons rafraîchissantes à la "Clotquandise "
Recette du cake de Pascale que nous avons dégusté avec grand plaisir :
Mélanger 100 g sucre et 120 g beurre fondu,
ajouter deux œufs et mélanger.
Puis ajouter 250g farine et 1 paquet de levure chimique.
Ajouter 150 g de fruits confits ou fruits secs ,amandes ou noisettes ,pruneaux …
Ramollis dans une tasse de thé vert parfumé et bien chaud remuer et verser la tasse de thé.
Verser dans un moule à cake enfourner 10 min à 210 de grés puis 35 min à 160 degrés.
Il était délicieux ! Merci Pascale !