Ma randonnée de dimanche (16 juin 2019) Bec de l’Orient (1554m)
Ce dimanche ,randonnée à deux avec mon mari Jacques ,une randonnée facile et sans difficultée aucune, permettant de faire une boucle : pas de la clef, bec de l'orient depuis le refuge du plateau de Gève, au dessus d’Autrans. C’est le départ des pistes de ski de fond en hiver ......
Du parking nous allons au refuge de Gève ,les chevaux broutent dans la prairie d'à côté ....
puis nous prenons la route forestière du Cyclone .
On a rencontré beaucoup de monde avant le raccord au GR9 , on croise même un groupe de randonneurs du dimanche .... Le parcours de crête en sous-bois est très fréquenté .
C'est une balade agréable, sans montées importantes, majoritairement en sous-bois qui passe par "le Cyclone", "l'Avion", "chez Gros Jean" pour atteindre le Pas de la Clé en 2 heures environ.
Du Pas de la Clé, on emprunte le GR 9 vers l'Ouest. Ce sentier longe la crête et doit offrir de jolies vues mais, ce jour là, le brouillard nous a empêché d'en profiter. On descend sur le Pas Brochier (1452 m) puis une montée un peu plus accentuée mais pas très longue nous conduit au Bec de l'Orient en trois quarts d'heure environ depuis le Pas de la Clé.
Mon mari m'explique que normalement par beau temps ,depuis le bec de l'orient on bénéficie d'une superbe vue aérienne sur la vallée ...... Nous avec le brouillard nous avons été lésé du panorama grandiose : sur le Nord Isère, les Terres Froides, le fleuve Isère, et à l'Est, le massif de la Chartreuse. Par temps clair, on peut voir le Mont-Blanc au loin. A l'Ouest, un point de vue sur les monts de l'Ardèche , bon c'était une reconnaissance donc je la referais avec le groupe cet été .....
( Sans être obligatoire , la reconnaissance est fortement conseillée pour évaluer les temps de marche et pour éviter autant que possible les aléas du parcours.
Aléas qui peuvent gravement perturber la randonnée avec le groupe : par exemple, sentier barré infranchissable ou impraticable pour une raison quelconque (inondation, battue prévue...).
Le parcours de cette randonnée sera ponctué par des fleurs bleues, jaunes, violettes (dont je suis bien incapable de donner les noms mais qui créent un tableau coloré d'une grande beauté).
Attention aux falaises à pic.
Sur la crête, suivez le GR9 vers la gauche en direction du Bec de l'Orient, un sommet du Vercors situé à 1554m .
Et que de fleurs tout au long du parcours, un enchantement, ici aussi, qui console de l’absence de toute rencontre animale aujourd’hui (quelques escargots quand même !!!!). Nous avons fait l'aller retour pour la glaciaire
Bien qu'accidenté le chemin est agréable nous avons déjà bien marché...et bien faim.. le temps a passé vite, et l'estomac a eu le temps de descendre jusque, dans les talons ! Et nous mangerons là après la montée du Bec de l'Orient ,c'est midi, pause pique nique (mais pas de sieste) au sommet !
Retour par la forêt ,on a cheminé au milieu de nombreux lapiaz
A un moment nous faisons encore un aller retour pour une stèle dédiée à 7 aviateurs britanniques morts dans le crash de leur avion lors de la seconde guerre mondiale .
La curiosité nous a conduit vers ce lieu tragique et émouvant. Pendant la dernière guerre, les résistants, qui se cachaient dans ce qui est maintenant un refuge pour les promeneurs, comptaient pour leurs approvisionnements sur les parachutages de la Royal Air force Britannique. Le terrain montagneux n'est déjà pas facile, mais la nuit du 2 février 1944, il y avait une tempête de neige et en plein brouillard, l'avion, qui amenait des armes et des munitions pour les résistants français au refuge C3, a heurté violemment la montagne provoquant un feu si intense que les tentatives de secours furent vaines.
Sept aviateurs qui ont donné leur vie pour la paix. En revenant au refuge de Gève , on voit ces mêmes noms sur une autre plaque qu'avant la rando.on avait à peine regardé.En effet le refuge de Gève, a été un ancien campement d’hiver des Maquisards. Ces hommes, une soixantaine, n’entretenaient aucun contact avec les habitants des villages alentours par mesure de sécurité.
Le dernier arrêt de la randonnée sera le recueillement auprès de cinq jeunes épicéas qui avaient pris racine sur la roche entraînant le tout, par leur poids, vers l’arrière.
La sortie s’achève et on va faire un tour au refuge pour boire un chocolat et manger une tartelette aux framboises avec le cœur conquis et des images plein la tête.Merci à mon petit mari Jacques pour cette belle randonnée émouvante
Je pars sur la pointe des pieds ,je vous laisse à vos occupations ....A bientôt !