Huitième Raquettes à Chaud Clapier avec avec U.S.C.B. de Bésayes
Nous sommes allés faire de la raquette toute la journée avec le groupe de l'association randonnée de "Besaye " ,des gens supers sympas ,
on fait de la randonnée avec eux depuis seulement un trimestre et on s'est tout de suite senti intégré au groupe .
Nous étions douze à suivre Michel notre super guide dans cette neige excellente avec du brouillard, pas de soleil mais une luminosité suffisante .....
Chacun chausse ses raquettes, se couvre de la tête au pieds et nous partons. Une fine brume est là. La neige aussi est bel et bien là et c’est tant mieux, on en voulait !
Nous commençons le début de la rando. hors balisage. Nous montons dans la forêt, pente abrupte, neige très épaisse. Ceux qui avaient froid ont vite eu chaud. La montée est difficile mais de courte durée ......
On a fait onze kilomètres avec 487 de dénivelé ,c'était encore un très belle journée dans la nature ,à l'heure du repas on s'est arrêté dans un petit creux ,il n'y avait pas un seul brin de vent ,c'était génial !
On est rentré dans l'après midi en covoiturage ,un peu fourbus mais heureux !
union sportive et culturelle de Bésayes
Association proposant de très nombreuses activités sportives et culturelles pour les habitants du canton : Gymnastique sportive, Tir, Country, Randonnée, Scrapbooking, Fitness, Viet-Vo Dao, Bat Quai Chuong (Taï Chi Vietnamien), Modern'Jazz, Gymnastique volontaire, Atelier Dessin Peinture (enfants et adultes), Savate (Boxe Française), Tennis et les Papy's
Coordonnées :Marie de Bésayes, 7 Rue de la Liberté - 26300 Bésayeshttp://www.uscbesayes.fr/
Bureau / Membres :
Trésorier (ère) : Marielle Sandon
Secrétaire : Mireille Le Guevel
Nombre d'adhérents : actuellement 450 adhérents dans l'association.
C’est quelque chose auquel il faut faire attention quand on planifie ses randonnées. On a moins de temps dans une journée, donc pensez-y, à moins que vous n’aimiez finir dans la nuit.
En été, il est facile de prévoir une bonne marge avant la nuit. Par exemple : pour une fin prévue à 16h, ça laisse 5-6h de marge. En hiver, avec une fin prévue à 16h, ça peut laisser seulement 1h de marge.
Encore une bonne raison de ne pas oublier sa lampe frontale.
Ce n’est pas un scoop, les températures sont plus froides en hiver. De plus, le soleil n’est pas si intense qu’en été, il n’est pas aussi haut dans le ciel et les températures peuvent chuter rapidement avec la tombée de la nuit.
Pensez donc à bien vous couvrir et à emporter suffisamment de vêtements avec vous – surtout si vous n’avez pas l’expérience de randonner dans le froid. Pensez toujours à prévoir une marge de sécurité.
En général, tant que vous marchez, vous aurez chaud, mais il faut aussi que vous puissiez rester au chaud si jamais vous êtes immobilisé – si vous vous blessez par exemple.
N’oubliez d’ailleurs pas l’utilité de la couverture de survie dans ce cas.
N’oubliez pas que le système des 3 couches peut s’adapter ailleurs que sur le haut du corps. Pour le bas, ça peut par exemple être : collants en synthétique, pantalon polaire et pantalon imperméable et respirant. Par grand froid, il est d’ailleurs possible de multiplier les secondes couches, mais attention à ne pas être trop compressé dans vos vêtements, auquel cas vous risqueriez d’avoir froid.
Pensez aussi à bien couvrir vos extrémités. Des chaussures imperméables et respirantes et des chaussettes chaudes sont recommandées ainsi que des gants, un bonnet (très important) et éventuellement une écharpe, un buff ou un cache col.
C’est un conseil que je donne même pendant les autres saisons, mais quand il fait froid c’est encore plus important si l’on ne veut pas « attraper » froid ou risquer l’hypothermie (quand le corps est à température trop basse pour fonctionner correctement). Il y a 2 principales sources d’humidité dont il faut se protéger (si on met de côté les chutes dans les cours d’eau) :
- Sa transpiration.
- Les intempéries (pluie, neige, etc.).
Se protéger de sa transpiration
Pour cela, le mieux est d’utiliser les bons vêtements et dans le bon ordre (voir les ressources du conseil n°2). Il est tout aussi important de bien réguler sa température corporelle et de faire attention à ne pas trop transpirer – en adaptant ses couches de vêtements et en utilisant les aérations de ses vêtements.
Le but est d’avoir des vêtements secs à même la peau pour éviter la sensation de froid. Ça peut valoir le coup d’avoir une première couche de rechange (même pour les randonnées à la journée) et d’avoir une petite serviette en microfibre pour sécher votre transpiration si jamais vous transpirez beaucoup.
Se protéger des intempéries
Il faut penser à protéger :
- Ses vêtements et soi-même quand on randonne. Il faut donc toujours emporter une troisième couche (veste de pluie, poncho, éventuellement un pantalon de pluie, etc.). Prendre l’eau en été quand il fait chaud ou en hiver quand il fait froid n’est pas du tout la même chose. Plus il fait froid, plus il est indispensable de rester au sec.
- Les affaires présentes dans son sac à dos.
- Ses affaires lors du bivouac (pour les randonnées de plusieurs jours). Il faut pour cela avoir un abri bien imperméable, bien choisir son emplacement de bivouac et bien protéger ses affaires.
Plus les températures sont basses, plus le vent a un impact important sur la température ressentie
C’est pourquoi, il est encore plus important de se protéger du vent en hiver. Pensez donc à avoir des vêtements vous coupant au maximum du vent (une capuche coupe-vent est très importante) et évitez les courants d’air en fermant bien vos vêtements et en utilisant les cordons de serrage.
Pensez aussi à vous abriter du vent pendant les pauses ou aux emplacements de bivouac si vous randonnez plusieurs jours.
Mais qu’est-ce que ça change en hiver ? Quand il n’y a pas de neige, pas grand-chose, mais quand il y en a, il faut être particulièrement vigilant !
En effet, les cartes topographiques sont des représentations estivales du terrain – c’est-à-dire de ce que l’on peut voir à la surface pendant la période estivale.
Quand de la neige est présente, elle cache une partie du terrain, peut atténuer certains reliefs (cuvettes, petits vallons, etc.) et en créer d’autres (corniches par exemple).
Pour s’orienter, naviguer et préparer ses itinéraires, il faut donc prendre en compte que certains indices sont cachés et se méfier des petits reliefs. Dans ces conditions, l’utilisation de la boussole est généralement un peu plus fréquente qu’en période estivale. Avoir un GPS et savoir bien s’en servir peut également être un plus – surtout en montagne.
Faites attention, même sur des itinéraires que vous connaissez déjà, le paysage est très différent et peut être méconnaissable avec de la neige.
Ça ne concerne bien évidemment que ceux qui risquent de rencontrer de la neige ou de la glace lors de leurs sorties. Cela n’est pas réservé à l’hiver, la neige et les névés sont courants en montagne au printemps et à l’automne.
Certaines sections praticables en été peuvent être dangereuses avec de la neige ou de la glace si on n’a pas le matériel, les connaissances et l’expérience nécessaires. Il ne suffit pas de grand-chose pour rendre un passage dangereux.
On pense naturellement aux avalanches, mais il existe beaucoup de pièges, comme les cours d’eau ou trous recouverts de neige, les corniches, etc. La neige et la glace sont des domaines complexes et difficiles à décrypter, donc méfiez-vous.
Que vous soyez à pied ou en raquettes, préparez vos itinéraires en connaissance de cause, formez-vous et n’hésitez pas à faire demi-tour.
J’en profite pour rappeler que le matériel ne fait pas tout. La randonnée dans la neige nécessite dans beaucoup de cas un équipement de sécurité (DVA, pelle et sonde), mais il faut apprendre à s’en servir et ce n’est pas parce que vous avez ce matériel que rien ne peut vous arriver. Il existe également des sortes de crampons et semelles antidérapantes adaptables sur des chaussures de randonnée, mais il est important d’apprendre à se déplacer avec, de savoir ce que l’on peut faire avec et de connaître leurs limitations. Entre parenthèses, quand de la neige et de la glace sont présentes, les bâtons peuvent être d’une grande utilité.
Pensez aussi que marcher dans la neige (avec ou sans raquettes) est plus fatigant et plus lent que sur un sentier. Adaptez donc vos estimations de temps de marche.
En effet, la sensation de soif est moins importante quand il fait froid et on peut se déshydrater facilement sans s’en rendre compte. Il faut également savoir que la déshydratation favorise l’hypothermie.
Pensez donc à vous hydrater même si vous n’en avez pas forcément très envie. Si l’eau glacée ne vous tente pas (ce que je comprends), vous pouvez opter pour une boisson chaude dans une bouteille isotherme. Je ne le recommanderais pas forcément pour des randonnées de plusieurs jours à cause du poids de la bouteille isotherme.
Dans le froid, on dépense plus d’énergie et notre corps a besoin de plus d’apports. C’est quelque chose à prendre en compte surtout pour les randonnées de plusieurs jours. Il faudra prévoir plus de nourriture que pour une randonnée estivale.
Pour une randonnée à la journée, c’est moins important – même s’il ne faut pas oublier de s’alimenter au cours de sa randonnée. Au pire, vous vous rattraperez le soir en rentrant chez vous!!!!!
J’ai mentionné l’importance de bien s’hydrater, mais encore faut-il faire attention que son eau ne gèle pas. En été, beaucoup de personnes ont une gourde ou une bouteille d’eau sur le côté de leur sac, ou utilise une poche à eau avec pipette. En faisant cela par températures froides, l’eau risque de geler.
Il vaut donc mieux glisser sa gourde, sa bouteille ou sa poche à eau au milieu de son sac pour l’isoler. Il existe même des protections isothermes pour éviter que l’eau ne gèle dans la pipette. Sinon, il est conseillé de souffler dans la pipette après chaque utilisation pour que l’eau retourne dans la poche et ait moins de chances de geler.
Pour les randonnées de plusieurs jours, faites attention là où vous stockez votre eau, pour éviter de devoir tout refaire fondre le matin (ce qui nécessite aussi plus de combustible).
Un bivouac en hiver ne s’improvise pas ! Bien évidemment, ce que cela implique dépend encore une fois fortement des endroits.
D’ailleurs, je ne vous conseille pas de vous lancer dans un bivouac dans la neige ou dans des conditions froides si vous n’avez jamais fait de bivouac en saison estivale.
Qu’il y ait de la neige ou pas, il vous faudra un sac de couchage plus isolant qu’en période estivale ou vous habiller plus chaudement à l’intérieur. Je vous assure que se réveiller toutes les 15 minutes à cause du froid n’est pas très reposant.
Sachez qu’il existe des doublures qui se glissent dans le sac de couchage pour mieux isoler. Vous pouvez également envisager d’utiliser deux sacs de couchage l’un par-dessus l’autre (ce n’est pas vraiment optimal au niveau poids, mais cela permet de faire des économies).
Il est également très important d’avoir un matelas qui isole bien (« valeur-R » ou « R-value » élevée) pour ne pas sentir le froid du sol ou d’en empiler plusieurs. Le choix de l’emplacement est aussi important et il est possible de l’isoler un peu avec des matériaux naturels
Station de Font d'Urle Chaud Clapier, Bouvante, France