Séjour à Orcières Merlette avec le Club Pédestre Chabeuillois
Sans oublier les desserts!!!
Orcières Merlette- La station
En balcon sur la vallée du Champsaur, la station de ski d'Orcières Merlette offre un large panel d'activités ski, montagne et bien-être pour toute la famille. La station bénéficie de l'enneigement privilégié du massif des Écrins, sous le soleil des Hautes-Alpes.
On skie devant un écran panoramique, on respire des grandes bouffées d'espace, on s'imprègne d'une lumière venue d'ailleurs... On savoure aussi son authentique caractère alpin, mêlé d'accents méditerranéens !
Côté pratique, Orcières Merlette dispose de 700 places de parking gratuites au pied des pistes ainsi que d'un service de navettes gratuites pour se déplacer dans toute la station.
Le ski demeure le sport préféré de plusieurs d’entre nous, mais un autre sport tente de se faire un chemin depuis plusieurs années : la raquette. Ce sport peut être pratiqué dans les sentiers aménagés ou encore dans des endroits non aménagés.
La raquette a extrêmement évolué au fil du temps. Autrefois utilisée pour le déplacement et la chasse, elle est plutôt aujourd’hui un sport et un passe-temps pour profiter de la neige. En effet, les gens achètent maintenant des raquettes pour le plaisir que ce sport procure.
Concernant les fixations, vous avez deux types de fixations courantes. Vous avez les modèles à fixations souples et les autres à fixations rigides. Si vous n’en êtes qu’au tout début de la pratique de ce sport, il vaut mieux acheter ou faire la location de modèles souples. Si par contre vous prévoyez en faire fréquemment cet hiver ou encore partir pour quelques jours en randonnée, les modèles à fixations rigides sont plus appropriés.
Afin de profiter pleinement d’une excursion en montagne dans un épais tapis de neige, il est préférable d’acheter des bâtons de ski télescopiques qui vous assureront ainsi une bien meilleure stabilité. La fatigue risque moins de se faire sentir si vous choisissez des bâtons adaptés à votre taille.
Et puisque le prix est souvent un point déterminant, sachez que le prix des raquettes peut varier entre 80 euros pour les modèles de base et plus de 160 euros pour les modèles haut de gamme.
L’origine de la raquette à neige est très ancienne. Elle remonte probablement lorsque les premiers peuples primitifs venant d’Asie Centrale les utilisèrent pour venir vers le continent Nord Américain.
Ce sont les habitants de ces contrées, les amérindiens, principalement des chasseurs, qui les utilisèrent pour leurs déplacements.
Puis, à l’arrivée des premiers colons blancs, les trappeurs empruntèrent ce système. Constituées essentiellement d’un cadre de bois et d’un treillis de cuir, elles virent défiler plusieurs modèles qui se différencient par leur forme générale et leurs dimensions :
Les Algonquines
Les Pattes d’Ours
Les Yukon
Il faudra attendre les années 1970-1980 pour voir arriver les premières raquettes modernes, articulées.
On aura d’abord les marques Baldas, puis Folly’s et enfin les plus connues et utilisées les TSL.
De l’objet nécessaire aux déplacements, la raquette à neige est devenue un objet de loisirs. Elle est désormais une pratique à part entière, complémentaire des autres sports de glisse (ski alpin ou de randonnée).
Les professionnels « accompagnateurs en montagne » l’ont bien compris en s’emparant de l’activité et en la développant au sein des différentes stations.
De nombreuses revues et sites web offrent à un public de plus en plus connaisseur toutes les possibilités qu’offre la pratique de la raquette, quelle soit familiale, de moyenne montagne ou alpine.
Cette notion de liberté dans les grands espaces blancs est contrariée récemment par la notion de profit financier que guettent les stations de ski. En effet, à l’affût, ces dernières n’hésitent pas à baliser et à damer des routes « pistes » intitulées circuit « raquettes à neige » en instituant comme pour les pistes de fond une redevance pour leur fréquentation.
Cette attitude est un non sens en contradiction totale avec l’esprit de la pratique de la raquette, qui doit se faire hors des pistes damées et en totale liberté. Il faut donc rester vigilant pour que cette déviance demeure l’exception.
"Ludique, peu chère, la raquette à neige permet à la plupart des personnes en capacité de marcher de connaître les joies de la montagne à tous les niveaux."
Il existe de très nombreux modèles et marques de raquettes à neige.
Le principe de base est d’adapter plusieurs types de chaussures sur une même raquette.
Pour cela, les fabricants ont institué un système général. Les fixations (avant et arrière) englobent la totalité de la chaussure avec divers systèmes de serrage réglables.
C’est un élément important à prendre en compte pour une sortie en montagne avec des raquettes.
- Les sous-vêtements et la 2° couche : l’idéal est de porter des sous-vêtements en fibres synthétiques ou mieux en laine mérinos particulièrement efficaces pour l’absorption de la transpiration. Evitez les T-shirt en coton. Pour la deuxième couche, n’oubliez pas que l’on chauffe rapidement pendant l’effort. Souvent, une polaire sans manche est amplement suffisante à la montée. Prévoyez plus si le temps est plus froid.
- La veste : elle doit être étanche (pour parer à tout aléa climatique) et fonctionnelle. Elle sera portée au sommet et à la descente mais rarement à la montée. Partez sur un modèle à capuche, qui vous protégera en cas de vent ou de neige.
- Le pantalon : chaud et élastique il doit pouvoir s’ouvrir sur le bas de la jambe ou sur le côté pour évacuer la transpiration pendant l’effort.
- La casquette : indispensable surtout au printemps lors de journées bien ensoleillées. Le meilleurs modèle étant « la saharienne » qui protège également très bien la nuque et offre une bonne visière.
- Le bonnet : très apprécié au départ le matin pour les oreilles et dans les cols en cas de grand vent.
- Lunettes : de préférence choisir un modèle enveloppant avec des protections latérales et un indice de protection 4 ou 5. L’effet de réverbération sur la neige étant très important, leur oubli peut avoir de fâcheuses conséquences notamment une ophtalmie (les effets du rayonnement solaire en altitude sont largement plus importants qu’en plaine. Avec la diminution de la couche protectrice de l’atmosphère, le pourcentage total des ultraviolets passe de 1 ou 2 % au niveau de la mer à 5 ou 6 % en altitude. L’exposition directe est renforcée par les phénomènes de réflexion dus à la neige).
- Les gants : ils ne doivent pas être trop rigides et surtout chauds et imperméables. Pour les frileux il existe également en plus des sous-gants de soie.
- Enfin il faut rajouter à tout cet ensemble une très bonne crème solaire écran total pour éviter les brûlures au visage et un stick pour les lèvres.
"Un bon équipement est synonyme de sortie réussie !"
Les conditions météorologiques sont un facteur déterminant pour choisir une randonnée avec des raquettes. Le critère majeur, c’est d’abord la prise en compte de tous les bulletins météo donnés par les divers sites spécialisés. Ne pas en tenir compte, c’est aller à l’avant d’inconvénients sérieux et parfois dramatiques.
Rien ne sert de programmer une sortie importante le lendemain d’une abondante chute de neige, si la température prévue est vraiment trop froide, ou si la brume est présente, ou un fort vent annoncé. Il faut savoir, à ce moment là, se rabattre sur un secteur protégé, en forêt par exemple.
Voici les différentes cotations en raquettes à neige : http://www.camptocamp.org
La raquette classique par son approche silencieuse, ses passages en forêt, permet une approche beaucoup plus réelle au contact de la faune locale. On pourra apercevoir directement les animaux dans leur habitat naturel ou leurs nombreuses traces.
C’est ainsi qu’au bout de plusieurs années de pratique, le lièvre variable, le chamois, le chevreuil, la marmotte, le loup, le sanglier, le cerf n’auront plus de secret pour vous. Mais cela implique de la part des raquetteurs un respect mutuel.
En effet il faut éviter de déranger l’ensemble de cette faune sachant qu’en cas de fuite ce sont des efforts complémentaires qu’elle doit fournir alors que les conditions hivernales sont rudes.
N’oublions pas qu’en réalité les intrus c’est « nous »…
"Une approche idéale pour découvrir la faune montagnarde"
Le sac à dos doit être de bonne qualité, d’une contenance minimum de 30 litres, avec un dos formé, des bretelles rembourrées, et une ceinture ventrale. On y enfourne les affaires dont on a pas besoin momentanément ainsi que quelques vivres, une gourde et ou une bouteille thermos . Il est pratique d’utiliser une poche plastique avec pipette à portée de la bouche. Cela évite de remettre à plus tard le besoin de boire et d’éviter la déshydratation.
Il est important d’avoir dans son sac, même si cela occasionne un petit surplus de poids, un minimum vital d’articles. Personne n’est à la merci d’un bivouac improvisé. L’expérience nous a été profitable.
- Couverture de survie
- Briquet
- Bougie
- Réchaud alcool solide-sucres de recharge
- Pharmacie
- Frontale
- Une longe avec 3 mousquetons
- Une corde de 15m
- Des lacets de rechange
- Une boussole
- Un sifflet
et bien sur si un sommet est à l’arrivée les indispensables crampons et piolets
A la différence d’une évolution sur un circuit normal de moyenne montagne où l’on peut utiliser des raquettes classiques avec des chaussures plus ou moins adaptées, la raquette sportive exige une très bonne accroche sur la neige dure.
En effet il faut souvent tailler le passage en dévers ou monter tout droit dans la pente. Pour cela il faut que le type de raquettes soit rigide et que le pied soit bien tenu sans flottement. Nécessité donc d’avoir de préférence un étrier métallique avant et un levier de serrage à l’arrière, (fixation automatique) ce qui exige des chaussures à débord pour le crampon nage avant et arrière.
A noter que les modèles actuels, ne disposent pratiquement plus d’étrier à l’avant (sauf vieux stock) et c’est bien dommage, mais incluent un système d’attache complet englobant tout l’avant de la chaussure
Les fabricants proposent donc des gammes spécifiques pour la raquette sportive.
Les chaussures pour la raquette technique ou sportive doivent être d’un modèle rigide avec des débords avant et arrière pour l’utilisation des crampons.
Ils aident grandement à supprimer les très nombreux petits déséquilibres, réduisant ainsi la fatigue. En outre ils favorisent le franchissement des obstacles, et offrent la possibilité d’une pratique plus sportive.
Ils sont un élément indispensable lors d’un déplacement avec des raquettes. Ils évitent bien des chutes intempestives et permettent un appui décisif lors de la montée d’un sommet. Il faut savoir les adapter en permanence lors d’une traversée en dévers : côté long en dessous de la pente ; côté court au dessus de la pente.
Lors d’une descente ludique on peut également s’en servir comme frein (à la Ramasse). Il en existe de nombreuses marques. Il faut impérativement qu’ils soient télescopique à trois brins avec un serrage rapide.
"Utilisez impérativement des bâtons télescopiques"
Il faut absolument veiller à l’étanchéité entre le bas du pantalon et le haut des chaussures. Pour cela il est indispensable de porter des guêtres. De préférence de type Goretex pour éviter la transpiration, elles assurent l’étanchéité entre la chaussure et la jambe. Il faut un type long avec ci-possible un câble d’attache en acier ; en effet le système avec lanière se détériore rapidement et se coupe.
Comment bien mettre ses raquettes à neige ?
Centrez bien votre semelle sur l'espace qui lui est dédié. Pour un meilleur confort de marche, vos orteils ne doivent pas plus dépasser à l'avant que vos talons à l'arrière. Certaines paires ...
https://www.quechua.fr/conseils/comment-bien-mettre-ses-raquettes-neige-a_86236
Orcieres Merlette
Pour toute sortie avec des raquettes, il est indispensable d’avoir sur soi et dans le sac la trilogie indispensable à un éventuel secours.
- Le DVA ( Détecteur Victime d’Avalanche ) (Arva). Ce dernier ne doit pas être porté comme un « ornement » et doit faire l’objet d’un apprentissage sérieux, car la notion de temps est primordiale pour la survie. Il en existe de nombreux modèles plus ou moins perfectionnés.
- La sonde articulée.
- La pelle à neige.
- Le GPS : Il permet de se situer, même sans repère ou de progresser vers un point par visibilité nulle. Il est aussi facile que rapide. Voilà qui est aussi enthousiasmant que rassurant. Lorsque les étendues sont dénuées de repères, lorsque la cartographie est déficiente, le G.P.S est inégalable par les moyens d’orientations traditionnels. Malheureusement en forêt, dans un canyon ou une vallée étroite, la réception des signaux émis par les satellites est très aléatoire. C’est le défaut majeur de ces appareils. Il est le complément mais ne doit être substitué à une carte au 1/25000.
- Le téléphone portable : il est devenu un élément majeur pour la rapidité du déclenchement d’un secours en cas d’incident grave. Par contre, on ne doit pas en abuser pour un oui ou pour un non et le laisser au fond du sac « éteint » de préférence. Rien n’est plus pénible que d’être surpris tout d’un coup par cette sonnerie qui coupe l’ambiance de la solitude dans le grand blanc.
"ARVA, sonde articulée et pelle à neige : les éléments essentiels !"
Il faut préciser un principe de base au niveau de la randonnée , c’est de ne jamais partir seul et de toujours informer une tierce personne deson itinéraire. Cela est encore plus capital lors d’une randonnée à raquettes sportive.
- LES AVALANCHES
Avant de partir en randonnée, prendre connaissance des bulletins nivo-météorologiques essentiellement prévus à l’usage des skieurs et des randonneurs. Le bon sens des locaux dépasse en simplicité cet arsenal. « Les avalanches partent toujours aux mêmes endroits » dit-on. Il n’est donc pas inutile de bien identifier par des renseignements les secteurs à risque. Sur le terrain les éléments d’analyse sont l’historique des précédentes chutes de neige, l’évolution météo et l’ exposition et l’inclinaison des secteurs.
Les avalanches sont le danger principal lors d’une sortie à raquettes. On en distingue trois catégories principales.
- Les avalanches de poudreuse, qui compte tenu de la finesse du nuage développé et de sa vitesse ne laissent pratiquement aucune chance de survie sauf si l’on possède un airbag qui arrive à vous tenir en surface. Les causes sont dues souvent à une mauvaise cohésion de la neige, à une pente prononcée ou à une chute de neige récente conséquente. Leur pouvoir de destruction est immense. Sur leurs passages tous les arbres d’une forêt sont comme décapités. Le secteur de Belledonne est bien représenté.
- Les avalanches de Fond, se développent plus tardivement dans la saison. Le déplacement est plus lent, mais si l’on est pris, on est comme dans un étau de béton au bas du front.
- Les avalanches de plaques sont dues pour la plupart à une accumulation de neige apportées par le vent ou à une mauvaise cohésion de deux couches superposées (gobelets).
En situation
L’avalanche est partie :
S’il n’y a pas à proprement parler de comportement type en cas de déclenchement d’avalanche, la situation pose très vite deux cas de figure :
- Soit vous êtes témoin.
- Soit vous êtes pris dans la coulée.
1. Être témoin d’une coulée ne veut pas dire être complètement passif. Tentez de repérer la trajectoire des emportés. Essayez de prendre des repères visuels précis de l’endroit où ils disparaissent. Marquez ce point visuellement (bâton, sac) après la fin de la coulée, les recherches commencent en aval de celui-ci.
2. Être pris dans une coulée ne veut pas dire rester sans réaction : Lors du déclenchement, tentez de fuir latéralement (pas dans la ligne de pente). Tentez de vous débarrasser du sac, bâtons. Dans la coulée essayez de « nager ». Essayez de ne pas inhaler de la neige. Dès la stabilisation, essayez de gagner le maximum de volume (poches d’air).
- LES TROUS ET OBSTACLES
Qui n’est jamais tombé dans un trou ne peut savoir l’angoisse que cela provoque chez le sujet qui se sent impuissant s’il est seul ! Il faut distinguer l’effondrement d’un petit pont de neige (surtout au printemps) aux abords d’un rocher par exemple. Le compagnon vous sortira normalement sans problème avec la pelle à neige.
Plus sérieux, les trous ou gouffres cachés par la neige dans les lapiaz qui abondent par exemple dans le secteur de la Chartreuse entre le Mont Granier et la Dent de Crolles. Il faut une vigilance maximum et parfois savoir renoncer.
- LES CORNICHES
Bien souvent magnifiques, esthétiques, elles attirent l’œil et le pas…mais il faut s’en méfier, car elles peuvent céder à tout moment tant en passant dessous, qu’en s’en approchant par dessus.
Il faut savoir que les itinéraires de la raquette sportive recoupent souvent ceux du ski de randonnée. Il faut donc adopter les mêmes principes de précaution. A savoir partir très tôt pour profiter de la neige gelée, et arriver au sommet éventuel avant le plus gros du réchauffement .
La descente étant plus longue que pour le ski de randonnée, le non respect d’un horaire doit faire l’objet d’un retour anticipé si l’on ne veut pas se mettre en situation de danger. Il va de soit également que le cours de l’évolution météo ( brouillard-dégradations ) doit également être pris en compte.
"Partir très tôt est un élément essentiel pour limiter les risques d’avalanches"