Maladies et insectes des rosiers
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Maladies et insectes des rosiers d'après mes recherches sur internet : différents articles sur la question : (Guide Clause, Hors série les maladies du rosier de "Mon jardin et ma Maison", et Rustica ) ….
Toutes les photos sont de mon jardin Le Clos fleuri à Chabeuil ,certains de mes rosiers sont actuellement en fleur ce 25 octobre ….
Maladies des rosiers , mieux vaut prévenir que guérir :
Les rosiers sont sensibles aux maladies, même s’ils sont vendus parfois avec ce commentaire « résistants aux maladies ».
Personnellement, dans mon jardin, je ne traite jamais, même pas en bio. Il arrive bien sûr que j’ai des rosiers atteints de l’une ou l’autre maladie, si les conditions leur sont favorables, surtout ces derniers étés caniculaires, mais tant pis, je m’en accommode… Cela n’empêche pas les rosiers de fleurir généreusement!
Cela dit, si vous avez un rosier de nature sensible, sachez que des soins préventifs sont toujours plus efficaces qu’un traitement curatif.
Et oui ,tant qu’à faire, privilégiez les traitements naturels plutôt que des fongicides chimiques qui, à force, fragilisent les rosiers et qui en plus ont un impact déplorable pour le sol et pour la petite faune du jardin.
Astuce :
Plantés au pied de vos rosiers, certains végétaux fortement aromatiques (ciboulette, sarriette, serpolet, lavande) peuvent les protéger dans une certaine mesure des maladies.
Si vous cultivez des rosiers sensibles aux maladies cryptogamiques, il serait prudent de leur appliquer par précaution, de mai à septembre, le traitement préventif suivant : pulvérisation toutes les 3 semaines de purin de prêle. Vous pouvez aussi alterner une fois purin de prêle et une fois purin d’ortie . Les principales maladies du rosier sont : la maladie du blanc ou oïdium et celle des taches noires. Mais il est bon à savoir, qu’un rosier tient bon, et meurt rarement de maladie.
Maladies contagieuses ? Oui, d’un rosier à un autre, et hop : tout le massif, tout le rang y passe et pour cette raison ,j'évite de planter les rosiers côte à côte !
J'intercale très souvent par des plantes aromatiques : les plantes répulsives – Certaines plantes peuvent repousser les insectes nuisibles aux rosiers comme le « tant redouté » puceron ! La menthe, l’ail et la lavande sont imparables pour les faire fuir. Ces plantes peuvent aider à prévenir les infestations d’insectes et protéger vos chers rosiers.
Certains rosiers pourtant ne seront pas contaminés ; certaines variétés sont plus résistantes que d’autres :
L'ADR est un label allemand qui est attribué aux rosiers vigoureux et florifères, résistants aux maladies, au froid et aux parasites. Ce label est un gage de haute qualité et de rusticité.
Et les conditions de culture jouent pour beaucoup.
Quand faut-il traiter ?
Le traitement préventif est efficace, mais demande du temps, peut coûter cher, et parfois se révéler inutile à cause de conditions météorologiques désastreuses.
En traitement curatif, une fois que la maladie est installée, il faut traiter régulièrement.
Traitement chimique ou biologique
Les traitements biologiques sont efficaces en préventif :
- pulvérisation de purin d’orties, et les pucerons iront ailleurs.
- pulvérisation de décoction de prêle, l’oïdium sera « plus faible » (normalement).
En curatifs, les moyens biologiques sont efficaces, s’ils correspondent exactement à la maladie :
- coccinelles contre pucerons
- phytoseiulus contre les acariens. On peut en acheter à "Gamm vert" L'acarien prédateur Phytoseiulus persimilis est un redoutable chasseur d'acariens et plus particulièrement des araignées rouges ,si envahissement …
Les traitements curatifs sont plus souvent chimiques, surtout en ce qui concerne les champignons. Il n’y a pas encore, à ma connaissance, des moyens de lutte curative, efficace et biologique.
Conseil : surveillance le plus souvent possible, des feuilles ; c’est là, que se développent généralement les maladies. Il s'agit guetter la moindre apparition, puis d’intervenir de suite, pour avoir de belles roses, sur des rosiers sains ,personnellement j'enlève régulièrement les feuilles malades sur mes rosiers avant qu'elles ne tombent et pour garder un sol propre : je ne laisse pas les feuilles malades sur le sol ,les champignons s’y multiplient et restent au chaud l’hiver avant de s’attaquer aux jeunes pousses et feuilles de mes rosiers.
Et je ne mets surtout pas dans mon compost les feuilles malades !
Je veille également à bien désherber pour ne pas faire concurrence et ne pas faire nid à champignons ou autres ravageurs. Dans ce sens je pense à bien gratter la terre sans abimer les racines du rosiers pour garder une aération .
Principales maladies des rosiers :
Le botrytis :
Botrytis cinerea est une espèce de champignon parasitaire considérée à la fois comme une maladie et comme une pourriture noble !
Les symptômes : pétales, base des fleurs, jeunes feuilles, sont piquetés de points rouges (comme la rougeole) les fleurs fanent de suite, les boutons pourrissent et sont recouvert d’une poussière grise/marron.
Les causes : c’est un champignon, fort connu par les viticulteurs : la pourriture noble, ou pourriture grise, ou botrytis. Il apparaît toujours à cause d’une humidité ambiante persistante, d’un sol mal drainé, trop lourd, compact. Les rosiers anciens sont plus sensibles que les rosiers à grosses fleurs.
Une lutte biologique : dans la phase : points rouges, la maladie n’est pas dangereuse ; c’est, quand la pourriture grise est là que c'est dangereux ………donc il faut éviter qu’elle apparaisse. En prévention une décoction de prêle et bouillie bordelaise sont très efficaces.
Je conseille personnellement la bouillie bordelaise, mais il est recommandé de ne pas trop en mettre au risque de polluer le sol avec le cuivre ,c'est quand même mieux que la lutte chimique si pas de prêle dans le secteur…
Et avant comment éviter le botrytis ???
Améliorer le drainage du sol, celui-ci ne doit pas être lourd, compact.
Eviter les paillis en couche trop épaisse avec les arrosages en goutte à goutte : ce sont des facteurs favorisant l’infection.
La chlorose :
Symptômes : les extrémités des feuilles palissent ; celles-ci passent du vert pâle au jaune-vert. La végétation ralentit puis s’arrête ; chez les rosiers à feuilles pourpres, elles deviennent rosées ; les cas extrêmes les feuilles deviennent blanches.
Causes : carence en fer, qui participe à la synthèse de la chlorophylle. Plus fréquent dans les sols pauvres en fer, sols calcaires ; trop de pluie, sol « lavé ».
Lutte biologique
En prévention apporter du purin de consoude au pied des rosiers
Lutte chimique :
Dilué de la poudre anti-chlorose (fer) dans l’eau d’arrosage, tous les dix jours, jusqu’à complète disparition des symptômes ; il faudra ensuite continuer tous les deux mois.
Comment éviter cette carence :
- L’apport de compost mûr ou de fumier décomposé, incorporé à la terre aux pieds des rosiers.
- Apport d’engrais spécial rosiers enrichis aux oligoéléments qui contiennent du fer.
Mes conseils : les produits du commerce « anti-chlorose » sont très efficaces car mettre un objet (clou) rouillé en terre au rosier, ne sert à rien ; les racines des plantes ne peuvent pas assimiler le fer sous cette forme.
Maladies cryptogamiques :
Taches noires, mildiou, rouille, oïdium
Symptômes :
Taches noires : taches jaunes sur les feuilles qui deviennent ensuite noires. Les taches s’étendent et assèchent les feuilles. Les feuilles tachées tombent.
Rouille : les feuilles se couvrent de taches jaunes, au revers de celles-ci des pustules orange.
Oïdium : appelé maladie du blanc : feutrage blanc, qui recouvre les feuilles et les rameaux.
Mildiou (plus rare) : Taches brunes et jaunes sur les feuilles, au revers feutrage gris
Identification :Taches noires .
Causes :
Ce sont des champignons qui sont à l’origine de la maladie des taches noires : (marsonia), du mildiou, de la rouille.
Une forte humidité pendant plusieurs jours entraîne le développement de ces champignons.
Le sécateur, propage la maladie, s’il n’est pas désinfecté régulièrement. D’une année sur l’autre, même en l’absence d’humidité ambiante, le seul fait, que des feuilles atteintes restent au sol, suffit à relancer le champignon. ,pour cette raison ,bien enlever les feuilles malades au sol ….
Lutte biologique
En prévention ; bouillie bordelaise, pulvérisée en prévention, peut agir contre la maladie des tâches noires. mais attention ne pas trop en mettre au risque de polluer le sol avec le cuivre .
En effet , les vers de terre, si précieux pour le travail et la vie de nos sols, vont être empoisonnés ainsi que de nombreux micro-organismes souterrains tout aussi importants pour la vie microbiologique des sols qui s’appauvrissent donc. Sans compter que les pluies vont faire ruisseler ce cuivre en surdose dans le sol vers les cours d’eau, intoxiquant également la faune aquatique.
Personnellement ,je préfère les pulvérisations de purin de prêle, en curatif ou de décoction ail ; ces deux dernières préparations ont des vertus anti fongiques.
Lutte chimique : sur feuilles et rameaux, un fongicide ,mais encore une fois je suis contre ces pesticides chimiques, qui causent de nombreux problèmes comme le manque de spécificité et des dommages à la santé puisqu'ils sont généralement corrosifs, irritants et inflammables. Ils pourraient également entraîner de nombreuses maladies, s’accumuler et polluer l’environnement.
Pour ces raisons, des solutions de substitution plus sûres pour les humains et les animaux ont été adoptées, telles que la lutte intégrée contre les nuisibles, la lutte physique, biochimique et biologique. Je préfère la lutte biologique contre les nuisibles ,elle a été définie comme une procédure qui implique des organismes vivants ou des substances actives pour lutter contre les nuisibles.
Il comprend des prédateurs, des parasitoïdes, des insecticides botaniques et des micro-organismes parmi lesquels des bactéries, des virus, des protozoaires, des nématodes et des microchampignons. Puisque l’emploi de cette stratégie est plutôt sain et respectueux de l’environnement, elle est devenue la principale méthode pour vaincre tout organisme nuisible. En présence de cette maladie, les pulvérisations devront se faire toutes les trois semaines.
Déjà en prévention ,comment éviter :
Ramasser toutes les feuilles tombées et les brûler. Ne pas mettre d’ancolies avec les rosiers, elles sont un formidables relais pour entretenir cette maladie, des taches noires.
Ne pas mouiller le feuillage lors des arrosages. Ne pas mettre d’engrais trop azoté (favorise les maladies du feuillage).
Dégager les rosiers que l’air circule autour.
Un conseil primordial pour moi :
Lors de la taille des rosiers, je désinfecte les lames du sécateur entre chaque rosier. Sécateurs, cisailles, serpettes et ébrancheur portent une lame. Passez dessus un coton imbibé d'alcool à 90° ou d'alcool à brûler.
Vous éliminerez ainsi les virus et bactéries qui auraient pu s'installer en taillant une plante malade.
En zone humide, éviter de planter en nombre des rosiers sensibles, sur un même espace.
Je griffe régulièrement le sol autour des rosiers .
Si flétrissement brutal du rosier : c’est le pourridié : Le dépérissement de vos rosiers est vraisemblablement dû à un champignon mortel et incurable appelé le pourridié des racines ,on ne peut qu' arracher le pied et le brûler, pas d’autres solution.
Tiges noircissant et séchant au dessus d’une coupe (taille) = chancre : il faut couper avec un sécateur désinfecté cinq cm en dessus de la partie infectée ; la brûler ; désinfecter de suite le sécateur.
Décoloration des feuilles le long des nervures, puis décoloration du rosier, ressemblant ensuite à une brûlure : maladie virale très contagieux. C'est la mosaïque du rosier, une appellation générique regroupant diverses anomalies du feuillage des rosiers. Il s’agit d’un parasite qui s’introduit dans les cellules et envahit peu à peu le végétal. Une fois infectée, la plante ne peut être guérie. Tailler à ras de terre, le rosier, tout brûler, si cela recommence arracher le rosier, le brûler et planter autre chose à cet endroit.
Sur les tiges, formation de petites boules en touffe avec des filaments rouge = excroissance dû aux piqûres d’insectes. Couper ces « pompons » et les brûler.
Les bourgeons et boutons se dessèchent : des insectes ont pondu à l’intérieur, c’est la larve de l’anthonome qui les boulottent : pour moi ,pas d' insecticide pour l’anthonome (Anthonomus rubi), charançon coupe bouton des rosiers, parasite des rosiers ,j'ai une méthode !
En faisant le tour du jardin, je scrute les rosiers à la recherche de ce parasite qui pique la tige pour faire tomber les boutons de roses dans lesquels il a pondu ses œufs!
Je ne lui laisse pas le temps de proliférer! Quitte à interrompre un coït sans nul doute des plus plaisant!
j' écrabouille! j' extermine! Et puis je reste vigilante … La lutte est rude!
Les insectes :
Symptômes :
Le bord des feuilles présentent des encoches profondes d’environ cinq millimètres = otiorrhynque
Les fleurs et parfois les feuilles sont comme coupées à l’emporte pièce en morceaux circulaires = abeille mégachile.
Causes :
- les abeilles mégachiles sont une espèce d’abeilles solitaire du genre « mégachile ». Elles sont présentes quand il y a des vieux murs, des tas de bois, où elles peuvent faire leur nid individuel, dans lequel elles ramènent leur morceau de feuille.- - On fera rien contre l’abeille mégachile, puisque c’est une butineuse, pas conseillé de les détruire : elles sont considérées comme insectes utiles à la biodiversité, ce sont des insectes butineurs. Donc on leur pardonne…………
- Les otiorrhynques montent du sol par les tiges des rosiers, et boulottent toute la nuit.
Ils agissent surtout sur sol sec et temps doux.
Lutte biologique les otiorrhynques peuvent être attaqués, par pulvérisation d’arrosage, avec des nématodes parasite de l’otiorrhynque : hétérohabditis.
Comment se débarrasser de l'otiorhynque ?
Lutter contre l'otiorhynque avec des nématodes
Dans le sol, les nématodes se nourrissent alors de la larve morte. Bien que cela ne semble pas très appétissant, il s'agit d'un moyen très efficace et respectueux de l'environnement pour vous débarrasser des larves voraces de l'otiorhynque.
Il faut généralement traiter le soir, les rosiers et le sol, sinon cela ne sert à rien.
Je suis contre la lutte chimique et tout produit chimique contre les insectes du sol, et le traitement du sol je privilégie les traitements naturels plutôt que des fongicides chimiques qui, à force, fragilisent les rosiers .
Comment éviter
Le sol doit être régulièrement biner, sarcler, et éliminer toute couverture de feuilles au sol (les otiorrhynques se réfugient dedans). Mettre une plante couvre-sol dense. Pour les abeilles planter des fleurs plus hautes que les rosiers, elles iront sur celles-ci.
Conseil :
Combattre les ottiorrhynques est utile pour les rosiers ou autres arbustes.
Laissons les abeilles mégachiles vivrent, ces insectes ont une durée de vie très courte ; il est très rare qu’elles envahissent deux années de suite les même plantes, alors que les ottiorrhynques…………….
Les acariens :
Symptômes : végétation ralentie, pousses qui se recroquevillent, feuillage grisâtre, taches beige sur les feuilles, petites toiles, minuscules bestioles.
Causes : petites araignées qui piquent les feuilles, et affaiblissent la plante. Multiplication très rapide de ces acariens, par temps chaud et sec. Principalement en été ; de juin à septembre.
Lutte biologique :
- seuls les « phytoseiulus et amblyseius » (acariens prédateurs des araignées rouges) peuvent être utilisés. On peut se les procurer en jardinerie spécialisée, ou auprès de spécialistes de lutte biologique.
- pulvériser de l’eau chaque jour sur le feuillage, les acariens n’aiment pas cela, mais attention cela peut provoquer d’autres maladies !
Comment éviter les acariens
- en période sèche, arroser le pied des rosiers sans excès.
- en période sèche, pulvériser de temps en temps, de l’eau sur les feuilles, à la nuit tombée …
Les chenilles :
Symptômes :
- feuilles grignotées de façon systématique, chenilles grises,
- feuilles croquées à plusieurs endroits, chenilles vertes (tenthrèdes ou mouches à scie, ce ne sont pas des vraies chenilles).
- les feuilles rongées en été et en automne, les noctuelles .
Causes :- tout rosier est susceptible d’être l’attaque de vraies ou fausses chenilles.
- Tout dépend de la situation et de la variété : proximité de champs ou de lisières de forêts, proximité d’églantiers ; les insectes adultes volent de buisson en buisson pour pondre.
- les rosiers botaniques à feuilles peu épaisses, (ex rosiers galliques) vont les attirer
- les rosiers à feuilles épaisses, beaucoup moins
- d’autres chenilles : les mineuses s’enroulent dans la feuille et la mangent tranquillement.
Lutte biologique :
Les vraies chenilles peuvent être traitées avec une pulvérisation de « bacillus thuringiensis » (bactérie contre les chenilles), facile à trouver en jardinerie. Cette méthode est curative et non préventive.
Je ne suis pas pour la lutte chimique qui détruit les autres insectes (polinisateurs ,abeilles ,papillons coccinelles …) :
Comment éviter
Pas grand-chose à faire, l’insecte pondeur est volatile……..on ne peut pas prévoir, où il se posera pour pondre. On peut planter des plantes vaporeuses à coté des rosiers, genre graminées, gysophiles, pour piéger les pontes.
Les pucerons :
Symptômes :
Les jeunes pousses sont couvertes de petits insectes minuscules, peu mobiles, de couleur verts, noirs, ou rouges ; la croissance des boutons est stoppée, celle des rameaux est ralentie. Avec une forte attaque, ils peuvent se développer sous le revers des feuilles, qui s’enroulent. Poudre noire (fumagine = champignon) sur les rameaux, les feuilles, les boutons, qui se développe sur les sécrétions des pucerons.
Causes :
- les pucerons se développent, dés que la température dépasse +15°.
- La reproduction printanière des pucerons est asexuée, un seul puceron peut faire des centaines de pucerons. Les pucerons ne volent pas, la plante à coté peut ne pas être infectée.
Saviez-vous que vous pouvez protéger vos rosiers de certains insectes en plantant tout simplement d’autres plantes autour ? Vous pouvez protéger vos rosiers des pucerons en plantant par exemple de la lavande, de la sauge (salvia), du thym ou des pyrèthres à proximité. L'ail d'ornement et la ciboulette protègent également les rosiers contre les pucerons, tout en accentuant leur propre parfum. Un plus pour les rosiers et pour l'environnement ,c'est ce que je fais dans mon jardin à Chabeuil !
Lutte biologique
- Le purin d’armoise ou de tanaisie, a une action insecticide bénéfique. Mais s’il pleut peut après, il faudra recommencer plusieurs fois.
- Les lâchers de coccinelles, qui se nourrissent abondamment de pucerons (toutefois attention, la prolifération des coccinelles asiatiques pour lutte biologique contre pucerons, a mis en danger nos propres coccinelles).
Lutte chimique : encore une fois ,je suis contre les insecticides à cause des butineurs.
Comment les éviter
Contradiction : Bien s’occuper de son rosier, accentue la présence de pucerons.
Ne pas apporter trop d’azote, associer des plantes anti pucerons (absinthe, rue officinale…).
Conseil : Le savon noir est très bien pour éliminer les pucerons
Vous pouvez diluer 3 à 4 cuillères à soupe (45 à 60 ml) de savon noir liquide dans un litre d'eau chaude. Vous pouvez aussi utiliser du savon noir en pâte, et diluer environ 50g dans un litre d'eau chaude pour obtenir le bon mélange.
Si l’invasion est limitée, une pulvérisation d’eau, en jet unique, leur est fatale.
Autres parasites : Le cétoine dorée. Pourtant il est bien joli cet insecte, il pille le pollen des fleurs, bon il boulotte carrément le cœur de la rose. On le laisse, ce n’est pas dramatique. Et si vraiment on n’en veut, pas, on l’attrape délicatement, et …..ailleurs.
Petits boucliers sur les tiges : cochenilles, une vraie plaie ; mélange d’eau, savon noir et huile de lin, radical . Le meilleur traitement :
Pour 1 litre d'eau, ajouter 1 c à café de savon noir liquide, 1 c à café d'huile végétale et 1 c à café d'alcool à 90°. Vous pulvérisez cette solution 1 fois par jour pendant 3-4 jours. Il existe aussi des anti-cochenilles à base d'huile blanche qui ont prouvé leur efficacité.