Sortie touristique "Le petit train de la Mure" en Isère

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Organisée par notre ami Jacques C. ,notre visite au musée de la mine à La Mure, près de la Motte d'Aveillant a été un succès.

Nous avons donc pris la totale : trajet aller-retour,  repas au restaurant panoramique et visite de la Mine .

Nous trouvons facilement une place au parking de la gare .

 La Mure est une commune du sud-est de la France située en  au sud du Dauphiné.

Nous allons nous promener un peu dans le village et boire un café .

Les vaches paissent tranquilles dans les prés pentus au dessus du parking .

Il est l'heure d'entrer en gare ….

Le Train rouge de la Mure, premier train touristique au monde alimenté par électricité, a repris du service le 21 juillet 2021 après 11 ans d'interruption.

En effet ,le 26 octobre 2010 ,un éboulement déverse 3000 mètres cubes de gravats sur la ligne ferroviaire entre St Georges-de-Commiers et la Mure (Isère), mettant fin aux circulations du Train de la Mure.

 Il accueille de nouveau des passagers depuis le 21 juillet après trois années de remise en état des voies, du matériel roulant et des ouvrages d'art.

L'occasion de découvrir le plateau de Matheysine, situé entre le Vercors et le parc des Écrins.

Dépaysement garanti.

 

Le train de LA MURE, nom du village où se trouve d'ailleurs la gare de départ, a été complètement rénové aux normes actuelles .Ce train, rescapé des années 1930, emmène encore en voyage les touristes. De viaduc en tunnel, on allait ainsi d'une vallée à l'autre, découvrant à chaque tournant un paysage nouveau.

Il nous emmène à faible allure sur l'ancienne voie ferrée des mineurs de charbon à travers un corridor "vert" où la vue est trop souvent bouchée par les innombrables arbres qui bordent le voie ferrée.

Le chemin de fer de La Mure, dit aussi le petit train de La Mure, est un chemin de fer à voie étroite, devenu depuis 1997 une ligne touristique reliant Saint-Georges-de-Commiers à La Mure, dans le sud du département de l'Isère.
La réouverture de la ligne sur une portion de 15 kilomètres depuis La Mure, d'abord programmée pour le 1er juillet, est finalement effective depuis le 21 juillet 2021.
 L’idée d’une liaison ferroviaire Grenoble > Gap remonte au milieu du XIX° siècle.

Mais ce n’est que le 1er août 1888, qu’une première ligne métrique est mise en service jusqu’à La Mure. Son rôle initial était surtout de descendre le charbon des mines du bassin houiller de la Matheysine vers la vallée. Mais en cette région montagneuse difficile d’accès, elle assurera aussi très vite un service voyageurs et, en raison de son profil difficile et de son trafic, sera électrifiée en 1912.
Par ailleurs, conformément au projet d’origine, le prolongement vers le sud est envisagé dès 1904 pour désenclaver le Valbonnais. Cependant, les travaux seront longs et difficiles en fonction de la nécessité de construire deux ouvrages d’art majeurs : les viaducs de la Roizonne et de la Bonne.

Ainsi, le village de Valbonnais ne sera atteint qu’en 1926 et celui de Corps, limite sud du département, en 1932.
Côté Hautes-Alpes, en Champsaur, les travaux ne débuteront qu’en 1913. Cependant continués pendant la première guerre mondiale grâce à des prisonniers allemands, Ils auront peine à reprendre après cette dernière.

Avec la concurrence automobile, l’heure des voies ferrées secondaires est passée et les travaux seront définitivement arrêté en 1928. Dès lors, la ligne du Valbonnais n’ayant plus qu’un intérêt limité, fermera à son tour en 1945. La ligne est abandonnée en 1952 entre La Mure et Corps. je recommande de prendre un pique nique pour profiter de cette ballade en train très agréable. 

Cela permet de connaître la vie dans ce coin de l Isère .

De très beaux paysages à découvrir ,

c'est mon mari qui a fait les photos ,elles sont réussies .

En 40 minutes, le Petit train parcourt 5 communes, il traverse 5 tunnels et 3 viaducs majestueux

pour nous mener jusqu’au Belvédère du Grand Balcon surplombant les eaux turquoise de l’un des plus grands barrages de France exploité par EDF.

Une invitation au voyage au cœur de l´Isère ! Il y a des panoramas à couper le souffle sur le trajet.

Forcément c'est pas 40 minutes de "waouh". On est pas a Walibi ou Disney, mais dans la nature.

Je recommande pour comprendre l'histoire de cette vallée .

 

Nous nous arrêtons pour une promenade spectaculaire (facile) au bout de la ligne jusqu'au Belvédère .

 Nous avons prévu de manger au restaurant panoramique, donc nous n'avons pas pris de pique-nique, arrivé au restaurant à 12h15, porte fermée !! On nous l'annonce à la descente du train !! Il nous restait encore 2h40 avant le train du retour sans rien dans le ventre. Même si ce n'est pas le petit train de la Mure qui gère le resto c'était juste honteux de ne pas être prévenu. Il est urgent de réfléchir à l'installation d'un espace snacking (sandwichs, boissons etc...).

Mais le superbe paysage du belvédère nous fait oublier ça… c'est une superbe vue sur le lac bleu turquoise (barrage EDF) de Monteynard  et la chaîne montagneuse des ALPES.

Et voilà que ! A l'arrivée, Surprise ! Le restaurant "le Panoramique" est ouvert ! Mais il faut se dépêcher de déjeuner car nous avons très peu de temps . Attention à l'horaire du train de retour… effectivement, il a fallu faire vite pour manger juste une salade composée et une tarte.

Nous prenons à nouveau le train  pour visiter le musée consacré à l'histoire des mines de charbon de cette région .

La visite nous emmène  dans une section des mines d'origine.

Grotte très représentative de la vie des mineurs ,le musée de la Mine Image offre une magnifique évocation de l'histoire de la mine ainsi que du travail et de la vie des mineurs.

La visite se passe en trois temps: Film documentaire qui replace les mines de la Mure dans leur contexte géologique

et explique la formation du charbon, visite guidée de la mine dans de véritables anciennes galeries,

puis visite libre du musée proprement dit.

Le dernier puits en activité, le puits du Villaret, localisé sur la commune de Susville, ferme le vendredi 28 mars 1997.

La seconde partie est impressionnante et permet de se faire une bonne idée du travail des mineurs et de son évolution au cours du temps.

Le musée en lui même est très bien fourni avec une riche iconographie, des vidéos, de nombreuses machines et des reconstitutions de la vie des mineurs et leurs familles.

La guide, très sympathique, connaissait parfaitement son sujet, prenait son temps et répondait à toutes les questions.

Les berlines étaient tirées par des chevaux ,comptaient-ils les berlines ? Cette question a fait couler beaucoup d’encre et de salive !
Et le fait est que de nombreux témoignages rapportent que tel cheval se refusait à tirer plus que son lot de wagonnets.
En recoupant les dires de plusieurs meneurs, il semble bien que le cheval finissait par mémoriser le nombre de claquements que faisaient les chaînes entre berlines en se tendant au démarrage.
Certains ont alors pensé à induire leurs animaux en erreur en protégeant le métal avec des chiffons pour rendre le départ silencieux. Et il semble, à ce qu’ils disent, que ce stratagème ait fonctionné.
Au fil des époques, le cheval va occuper une place importante dans la vie des mineurs.

Des souris et des rats peuplent aussi les galeries.

Ils sont en permanence à la recherche de nourriture et s’attaquent volontiers au « briquet » – le casse-croûte – du mineur qui dans certaines régions, comme le Tarn, est soigneusement enfermé dans une musette métallique. Ailleurs, les repas sont suspendus aux parois.

Les petits rongeurs, très sensibles aux vibrations du terrain, sont toujours les premiers à fuir quand se produit un éboulement. Leur précipitation est un avertissement pour tous ceux qui travaillent à proximité.

L'expression est moins restée dans les mémoires que le sinistre "coup de grisou". Le phénomène est pourtant tout aussi meurtrier. Pas besoin d'une étincelle dans ce cas pour provoquer la catastrophe. La simple évacuation, d'un coup, d'une poche de gaz carbonique restée emprisonnée durant des millénaires dans la roche, et le souffle est si puissant que traverses de bois, roches et poussières s'abattent sur les mineurs.

Pendant longtemps, jusque vers 1880, les enfants ont travaillé dans les mines. Leur petite taille leur permettait de se glisser dans les galeries les plus étroites. Ils poussaient des wagonnets remplis de charbon, au risque de se faire écraser quand, à bout de force, ils ne pouvaient plus retenir la lourde charge.

Le chargement des berlines culbutées est réceptionné sur un tapis roulant qui se dirige vers le triage où d'autres femmes sont occupées au tri du charbon brut afin d'enlever toutes les impuretés telles les pierres, les morceaux de bois ou de métal qui sont mélangés au charbon .

Le travail au triage est le plus éprouvant car il s'effectue dans le bruit et la poussière , l'hiver dans le froid et l'été dans la chaleur. Il fallait un œil exercé pour distinguer des schistes du charbon, ce dernier étant plus brillant. Mais dans ce lieu sombre et empoussiéré, ce n'était pas un exercice facile . A l'époque des Compagnies, le travail était contrôlé par des surveillants qui n'hésitaient pas à mettre à l'amende en cas de découverte de résidus dans le tri. Toutes ces opérations étaient effectuées sans gants de protection.

Et le musée de la mine est vraiment top !

Le musée dispose également d'une boutique de souvenirs et d'une librairie.

La visite terminée ,il va bientôt être l'heure de reprendre le petit train rouge pour rentrer en gare ,en attendant nous faisons quelques photos …

 

 

Et voilà ,comme tout à une fin ,nous arrivons en gare ,sans oublier de remercier Jacques C. pour cette magnifique journée ,et lui de répondre ,mais elle n'est pas finie ! Et zou ,on se fait une pizzeria à Chabeuil ! Génial !