Séjour La Salette - Le refuge Le Bourg - Les Lacs - Le pont de Oules

Publié le par Le jardin Le Clos fleuri de Claudette

Séjour La Salette - Le refuge Le Bourg - Les Lacs - Le pont de Oules
Séjour La Salette - Le refuge Le Bourg - Les Lacs - Le pont de Oules

 

Nous sommes parti pour quelques jours ce 14 août  ,nous n'étions pas sorti avec notre camping-car depuis le 25 septembre 2017 .

Notre weekend à Notre dame de la Salette

Publié le 

 Après avoir parcouru 14 kms depuis le village de Corps ,

des milliers de pèlerins affluent pour le 15 Aout pour vénérer Marie qui est apparue à des enfants…..

Après Lourdes le sanctuaire de La Salette est l’un des plus hauts lieux pour les chrétiens …..

Un très beau site conçu pour la prière et la méditation …..

Situé à 1756 m d'altitude, en lisière du Parc National des Ecrins et de la route Napoléon, ce site est remarquable, prestigieux.

Et après une route impressionnante, nous nous trouvons au pied du sanctuaire, au milieu de cette immensité nous découvrons un lieu spirituel où nous pouvons prier, trouver la paix intérieure et se retrouver soi-même;

Les statues des deux petits bergers et de la vierge MARIE sont très belles .

Une croix surprenante est érigée sur une petite colline ,le panorama est à couper le souffle.

Je pourrais vous parler de ce lieu pendant des heures tellement il est extraordinaire unique et rare . La vierge est apparue et à parlé et pleuré à Mélanie et Maximin ,alors qu'ils gardaient les vaches, le 19 sep1846 , les enfants diront , la dame était très belle !


Lorsque la révolte et l'incompréhension gronde en vous et que vous cherchez la paix je pense qu'une halte à NOTRE DAME DE LA SALETTE s'impose .


Pour ma part ,j'y vais en pèlerinage depuis plusieurs années déjà ,1993 si mes souvenirs sont exacts et c'est toujours comme une apparition entre les montagnes .

Arrivée au sanctuaire je suis frappée à la fois par la beauté du paysage qui me laisse sans voix et par le silence qui m' aide à me recueillir.


La Basilique est unique d'une beauté exceptionnelle et je suis toujours surprise par les vitraux à l'éclat et à la lumière incomparable .


Cet endroit est calme reposant , il se dégage de ce coin  une force, quelque chose d'inexplicable.

Un émerveillement pour les yeux et le cœur.

Cet espace fait parti de ces situations en dehors du monde terrestre, où nous laissons les soucis "en bas" , trop occupés à se laisser porter par la beauté et la sérénité du site et tout ce qu'il dégage.

 Pour ma part j'y retournerai encore et encore ,l'eau de la source miraculeuse coule sans s'arrêter …

C'était un beau moment du 15 août. Très belle messe et belle procession eucharistique.
Pour moi ,un lieu majestueux magnifiant la création de Dieu.

Nous avons visité la maison de Mélanie à Corps . 

J’ai été surpris par la petitesse de la maison car la famille comportait douze membres : en bas se trouvait  une  pièce unique

dotée d’une grande cheminée

et un tout petit lit .

Pour y accéder,  seule la vieille porte de droite existait. Elle a été conservée « en l’état » sur le choix de l’association, car elle est d’époque et Mélanie a du la pousser mainte fois. Il s’agit donc d’une sorte de relique. 

En haut, le grenier où tout le monde dormait dans le foin ………avec la chèvre. Une échelle meunière était en place pour y monter. 

Puis nous sommes allé à la distillerie ,ancienne maison de Maximin

Cette maison abrite une distillerie artisanale, La Salettina.

Maximin Giraud naquit à Corps dans l'Isère. Sa mère, Anne-Marie Templier était de la même région. Son père, Germain Giraud venait d'un canton voisin. Sa mère mourut quand Maximin n'avait que 17 mois, laissant encore une fille, Angélique, âgée de huit ans. Peu après, Germain Giraud, charron de son état, se remaria avec Marie Court. Maximin vécut avec son père qui s'occupa peu de lui, étant occupé à son atelier ou se délassant au café. Sa nouvelle femme ne s'intéressa guère à l'enfant. Maximin grandit comme il pouvait, en passant une grande partie de son temps laissé à lui-même en compagnie de son chien et de sa chèvre avec lesquels il parcourait les rues du village, n'allant jamais en classe et ne recevant pas non plus d'instruction religieuse. Maximin parlait le dialecte Occitan du Dauphiné, comme tout le monde dans la commune, mais il apprit tout de même quelques mots de français en traînant parmi les conducteurs de diligence et les relais de voitures. Il avait 11 ans en 1846.

Le 19 septembre 1846 il fut témoin, en même temps que Mélanie Calvat, d'une apparition de la Vierge Marie sur les hauteurs de La Salette, alors qu'ils étaient occupés à garder les vaches. Notre-Dame transmit à Maximin et à Mélanie un message public et à chacun un message personnel.

Après cette magnifique journée à La Salette ,nous partons à La Chapelle-en-Valgaudemar

 Le camping "Les Marines" est un camping familial au cœur de la vallée de Valgaudémar situé dans un beau site montagnard à proximité de nombreux sentiers de randonnées. La propriétaire, par sa gentillesse et son attention, apporte sa touche conviviale et sympathique. Nous reviendrons.

Dès le matin du 16 août nous faisons notre première randonnée :21,500 Kms et 582 mètres de dénivelé .

Nous partons du camping "Les Marines"

jusqu'au village ,en face de l'Office du tourisme de La Chapelle,

entre le bar et le magasin de souvenirs, nous prenons le sentier du GR54 qui remonte la vallée vers Le Clot. 

La Chapelle-en-Valgaudemar est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. 

Où nous trouvons des panonceaux de direction .

 Nous suivons le sentier  qui longe de plus ou moins près le torrent de la Sèveraisse

Au hameau "le Bourg",

 Le sentier monte alors un peu plus jusqu'au hameau du Rif du Sap. 

Le Rif-du-Sap (1 400 mètres), inaccessible en hiver sauf à skis, mais habité l'été.

La restauration des maisons privées du hameau et le pavage de la rue principale ont été entrepris avec le concours du Parc National des Ecrins. La réhabilitation de la chapelle s'inscrit dans le prolongement de ce travail de restauration patrimoniale.

La commune de la Chapelle, avec l’appui de la Fondation du Patrimoine, lance un appel aux dons afin que chacun puisse, selon ses possibilités, contribuer à la renaissance de ce petit sanctuaire. Nous avons pique-niqué juste après Le Rif-du-Sap .

 

nous poursuivons toujours tout droit jusqu'au Refuge du Clot - Xavier Blanc (1397m)

Construit près du torrent de la Séveraisse, ce refuge invite aussi bien à la détente au bord de l'eau ou dans les prairies d'alpage qu'au départ pour de nombreuses randonnées. 

Nous y avons mangé une coupe glacée .

Excellente ! 

 Nous poursuivons jusqu'au hameau du Clot, inondé en 1928, il fut abandonné totalement en 1934 lorsqu'un incendie détruisit la quasi totalité des habitations. 

C'est un aller-retour avec des cascades à admirer au passage. LE VALG’« EAU »DEMAR .
Si le Valgaudemar se résume à ses pics puissants partis à l’assaut du ciel, il est aussi nervuré de torrents qui s’écoulent docilement depuis les glaciers. Mais la peau dure de la vallée faite de gneiss et de granite, rend l’eau incapable de creuser à volonté pour rejoindre le cours de la Séveraisse. Il ne lui reste plus que la chute comme autant de larmes spectaculaires, qui nous content son impuissance. Nous ne sommes donc pas surpris d’être entourés de cascades en nous enfonçant dans la vallée. La cascade de Combefroide   tout d’abord nous lorgne aux abords de la Chapelle-en-Valgaudemar, puis vient celle du Casset .

 

Retour au camping "Les Marines "où nous passons nos nuits .

Vous voulez voir des chiffres ?

 

Le graphique de la randonnée tirée du GPS de mon mari

 

Notre randonnée du troisième jour : Les lacs ,Circuit en boucle de 613 mètres de dénivelé et 16 kms  

Nous prenons une navette pour rejoindre le Chalet-Hôtel du Gioberney ,c'est de là que démarre la randonnée .

Cette balade dans la forêt du Valgaudemar nous fait découvrir deux petits lacs de montagne à plus de 2000 mètres d'altitude.

Depuis le refuge, nous prenons le sentier qui monte vers les cascades du voile de la mariée.


Nous  avons choisi de monter, par le lac du Lauzon c'est moins pentu. Nous traversons le torrent de Lauzon une première fois

pour suivre le sentier qui fait un grand virage


avant de traverser une deuxième fois le torrent.

Nous suivons alors le lit du torrent jusqu'au lac Lauzon.


Une petite pause au bord du lac du Lauzon où il y a des pécheurs …

et nous attaquons une petite boucle qui nous mène au lac bleu.

Il y a du monde qui plonge ,Jacques fait trempette elle est froide !

Vue à 360° du lac bleu 

La descente au refuge se fait sur un sentier en suivant le torrent de Muande Bellone.

Nous apercevons bientôt la Cabane de Muande Bellone.

Cascade "Le voile de la mariée " vue depuis le parking du Chalet-Hôtel du Gioberney .

 

Retour à quinze heures vingt par la navette .

Des chiffres ????

 

Le graphique de la rando.

 

Quatrième jour de notre séjour ,une randonnée d'une demi journée : Le pont des Oules  11,7 kms et 454 mètres de dénivelé .

Départ depuis notre camping les Marines ,nous nous dirigeons vers la sortie du village de la Chapelle-en-Valgaudemar .

 Nous passons l'église et le cimetière puis prenons le premier sentier à gauche cinquante mètres plus loin.

Le sentier monte sèchement dans les bois puis longe le site d'accrobranche.

Nous continuons jusqu'au parking des Portes  et traversons ensuite le hameau.

Au parking de Fouronnière, nous marchons trois cent mètres jusqu'au croisement…

Nous traversons la prairie de Buissard,pour aller au village en ruine de Navette dont les habitants ont fui lors d’énormes crues, suivies de la grippe espagnole lors de la première guerre mondiale.

La vie à Navette fut difficile.

En 1895, les maisons en toit de chaume brûlent. Puis en 1914, le hameau est inondé.

Par deux fois, les Navettins persévèrent et reconstruisent les habitations. Cependant, après la seconde inondation de 1928, les habitants se découragent. Ils quittent donc Navette et cèdent leurs terres à l'ONF qui avait engagé un vaste programme de reboisement.

Avec l'abandon du hameau en 1930, la chapelle de Navette n'a pas survécu aux dégâts du temps. Au début des années 80, il ne restait plus que le pignon clocher, prêt à s’écrouler. Le 23 juin 1985, d'anciens habitants de Navette organisèrent un pèlerinage pour la Saint Jean-Baptiste, patron de Navette. Grâce aux acteurs du territoire et aux amis de Navette, un projet de reconstruction fut mené. Le 7 juin 2002, l'évêque de Gap a inauguré le bâtiment.

Depuis, le hameau revit chaque premier dimanche de juillet. Une messe est organisée dans la chapelle. Anciens et amoureux de Navette s'y retrouvent autour d'un pique-nique. 

Nous traversons Navette et continuons par la piste à travers la forêt de mélèzes puis d'épicéas, pour atteindre rapidement  à son extrémité, la cascade de Buchardet se laisse découvrir sur la gauche.

Un petit sentier escarpé permet de mieux s'en approcher.

La cascade de Buchardet
Descendant du vallon suspendu du jas de la Lauze au niveau d'un verrou glaciaire, le torrent de Buchardet a creusé une gorge de "raccordement" sous-glaciaire entre 1 700 et 1 400 m d'altitude, à travers le socle cristallin composé de migmatites ou gneiss, roches métamorphiques qui ont subi une fusion partielle. Cette gorge de raccordement relie le cirque glaciaire suspendu du Cros du Jas .

 

Nous traversons ensuite le torrent sur un pont de bois et poursuivons dans la forêt de mélèzes en empruntant un sentier muré de pierres avant de redescendre à nouveau pour traverser le torrent de Navette et passer sur l'autre versant du vallon.

Nous entendons bientôt la furie du torrent (La Navette) à nos pieds, le fameux pont des Oulles est à deux pas…

Sous le tablier en pierre d'un pont gallo-romain, les eaux bouillonnantes du torrent de Navette s'engagent bruyamment dans une œuvre rocheuse qu'elles ont elles-mêmes créée : les "Oulles" du latin "olla" signifiant marmite.

 Les eaux du torrent s'écoulent avec fracas sous le Pont des Oulles.

Elles forment des tourbillons et, peu à peu, depuis des milliers d'années, façonnent la roche cristalline de la gorge.

Les furieux remous de l'eau temporairement piégés dans ces marmites rocheuses sont effrayants, mais malgré leur nom, aucune diablerie ne se cache derrière ces formations parfaitement naturelles.

A quelques kilomètres de La Chapelle en Valgaudemar, les gorges des « Oules du Diable »  sont vraiment à découvrir car unique en leur genre.

En effet, le torrent de Navette a creusé son lit en formant des sortes de creux dans la pierre. Cette gorge encaissée et presque inaccessible présente en effet un aspect à la fois grandiose et sauvage.

Des barrières de sécurité ont été placées le long du sentier. 

Les jours de crues, l’eau s’écoule avec une force et un bruit incroyable. Le courant devient alors dangereux et on a pu déploré dans le passé plusieurs accidents mortels dont le dernier  date de 1990….pas si loin.

Le torrent de Navette va de cascade en cascade sur un dénivelé de 300m pour ensuite rejoindre la Séveraisse. Très peu d’aspérités, un lit rétréci, une succession de cascades et de goulots et voilà le débit qui s’accélère, surtout les jours de crues.

Je suis fourbue ,mais contente et éblouie ,j'ai beaucoup aimé !

Il est plus de midi ,nous allons rentrer ,et pour finir notre séjour en beauté ,nous nous arrêtons au village dans un des restaurants, pour nous remettre de nos émotions  .

Un restaurant très agréable à l'entrée du village. Le personnel est vraiment très sympathique et très serviable. Large choix de menus proposé. Les plats sont très bons, et, bien copieux. Cuisine faite maison. Ce restaurant est une belle et agréable surprise !

Nous allons rejoindre notre camping et repartir pour Chabeuil ….

C'était un très agréable séjour ,toujours sous un magnifique ciel bleu ,mais très loin de la canicule en altitude! Nous reviendrons  !

Et des chiffres !

 

Le graphique ,tiré du GPS de mon mari

 

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