Mon jardin d'ornement le Clos fleuri en juin

Le mois de juin commence bien pour moi avec un article dans le Dauphiné libéré :

Pluie en juin :

2 juin :6 mm 

4 juin : 10 mm

7 juin : 14 mm

Juin un mois rêvé pour moi avec la floraison de tous les rosiers !

Je profites aussi du mois de juin pour tailler les topiaires .

Le mois de juin est également une excellente période pour tailler les arbustes qui ont fleuri au printemps.

Ceux qui fleurissent en été, quant à eux, nécessitent quelques engrais organiques pour être encore plus vigoureux lorsque leur moment de floraison arrivera.

Je pense à tailler les sous-arbrisseaux que sont les lavandes, le romarin, le thym, la sarriette, qui leur permettra de rester garnis à la base.

En juin,je commence à pincer les vivaces à floraison automnale telles que les asters et les ,chrysanthèmes, je continue à diviser les touffes de vivaces âgées .

Je termine de tailler les derniers arbustes à floraison printanières.

Je supprime les gourmands qui apparaissent sur les rosiers.

Je supprime les fleurs fanées des autres plantes au fur et à mesure afin de stimuler l’apparition de nouvelles fleurs.

Enfin,je  coupe court le feuillage de mes fleurs à bulbes lorsqu’ils ont jauni. Il est en effet préférable d’attendre ce moment afin qu’ils aient le temps de continuer leurs réserves pour l’année suivante.

Mes arbustes qui ont fleuris au printemps peuvent être taillés, c’est même la meilleure période.

En ce moment,les traitements contre les pucerons:

Si forte infestation l'eau savonneuse, efficace et facile :
A base de savon noir ou savon de marseille, fondu dans de l’eau et vaporisé sur la plante, le savon empêche les pucerons d’adhérer aux feuilles.
On fait ainsi fondre 150 gr de savon rapé et 1 cs d’huile dans 1 litre d’eau que l’on pulvérise ensuite sur les plantes.
Un traitement régulier sur mes arbres, plantes et rosiers permet d’éliminer durablement les pucerons.

Sinon j'attends la venue de la coccinelle, un prédateur redoutable :

En consommant les larves de pucerons, elle participe naturellement à la lutte contre les pucerons. Cette méthode est de plus en plus utilisée par les professionnels des espaces verts et elle est 100% bio , c'est ma méthode préférée.

Le purin d’orties ou de fougères :
Il se vend désormais en jardinerie mais peut être fait naturellement.
C’est aussi un excellent moyen de lutter contre les pucerons de manière cent % bio.

Le purin de rhubarbe :
Facilement réalisable dès le mois d’avril avec les feuilles de rhubarbe.
Les plantes répulsives contre le puceron :

Je plante des espèces répulsives comme  la lavande qui permettent de lutter naturellement contre les invasions de pucerons car ces dernières ont une odeur qui les repousse.
On peut aussi planter des capucines à bonne distance des plantes que l'on souhaite protéger car ces dernières ont, au contraire, le pouvoir d’attirer les pucerons qui en sont friands.

Au courant du mois de juin, l’arrosage est à surveiller de près dans le jardin. Ainsi, je prête une attention toute particulière aux potées et aux jardinières . Tant que les nuits restent fraîches, il convient d’arroser systématiquement le matin et non le soir. Une fois que les nuits sont chaudes, je peux arroser le soir.

Alors qu’il est difficile de prévoir le temps qu’il fera cet été dès le mois de juin, mieux vaut prévenir que guérir. Au jardin, pour limiter les arrosages, je paille mes plants.

Si des paillages sont déjà en place, je vérifie s’ils doivent être renouvelés. Non seulement ils assureront un sol frais et humide, mais limiteront également la poussée d’herbes indésirables.

Le jardin d’ornement, c’est un jardin qui est principalement conçu pour le plaisir des yeux. Il repose sur une composition esthétique, par opposition au jardin potager par exemple, qui doit accueillir des fruits et légumes qui pourront être cultivés, récoltés et consommés.

Le jardin d’ornement n’est pas un style à proprement parler, il peut être d’inspiration méditerranéenne ou encore japonaise.

Tout ce qui compte est de créer un espace harmonieux et attrayant, souvent coloré, dans lequel j'ai envie de passer du temps .

Pour réussir mon jardin d’ornement, il n’y a pas de recette toute faite, c’est surtout en fonction de mes goûts, de ce que je trouve esthétique et du type d’usage que je souhaite pour mon extérieur.

Je structure les espaces en fonction de la surface dont je dispose pour créer mon jardin d’ornement, il est utile de penser et structurer les différentes parties de celui-ci, on peut même commencer en réalisant un plan !

Pour mon  jardin d’ornement , j'ai  prévu différents types d’espaces.

Avec un espace détente, un massif fleuri et un petit bassin, qui sont  reliés entre eux par une allée de jardin .

Cela peut paraitre anodin, mais bien préparer le  sol au départ est une étape importante pour réussir le jardin ornemental.

Au tout début,il faut essayer de comprendre le type de sol dont on dispose, surtout si on compte planter des végétaux en pleine terre.

Avant de commencer à aménager mes espaces pelouses, fleurs et allées, j'ai commencé par retourner la terre pour désherber efficacement, enlever les cailloux, les racines gênantes etc.

Une fois la terre bien retournée, j' en ai profité pour l’enrichir en compost ou autre amendement dans les zones où je  comptais planter .

Je me suis assurée également que le drainage était adéquat pour éviter les zones d'eau stagnante qui pourraient nuire à certaines plantes comme mes agaves .

Au tout début du jardin j'ai sélectionné des plantes qui non seulement s'adaptent bien à mon climat et à mon type de sol, mais qui répondent aussi à mes goûts et au style que je souhaitais donner à mon  jardin. J'ai varié les types de plantes pour obtenir un intérêt visuel tout au long de l'année .

J'ai commencé le jardin d'ornement en 1998 en optant pour des plantes vivaces pour la longévité, avec des floraisons printanières (campanule, pivoine, iris), des floraisons estivales (marguerite, menthe, heuchère), automnales (chrysanthème, aster, miscanthus) et même hivernale (hellébores, bruyères) !

Bien sûr je n'ai pas oublié de planter  également des arbres et arbustes pour apporter plus de structures à mon jardin.

Du côté des petits arbres et arbustes à isoler, j'ai choisi un olivier comme pièce maîtresse de mon jardin d’ornement, et des Camélias ou viburnum  pour réaliser un joli massif fleuri.

Je n'ai pas oublié les éléments décoratifs et d’agrément.
Un jardin structuré avec de belles plantes, une allée, voire même un point d’eau, super !

Mais un jardin d’ornement n’est pas vraiment complet sans quelques objets de décoration et d’agrément , j'ai mis des statues que j'ai choisi soigneusement.

Puis l’installation d’un banc au détour d’une allée, abrité des regards par un massif et une petite haie d'hibiscus.

C' est idéal pour créer un espace pour se détendre et admirer le bassin du jardin avec les poissons.

Contre un mur ,dans un massif isolé j'ai choisi d’installer des treillis avec l'aide de mon mari, ils sont à la fois décoratifs et permettent de soutenir la croissance des plantes grimpantes , vigne sur l'un ,rosier de banks sur un autre.

Enfin, j'ai fait des bordures, qu'elles soient en pierre, métal ou végétales, elles délimitent clairement les espaces et mettent en valeur les massifs fleuris.

Intégrer des sculptures ou des statues peut également enrichir l'esthétique du jardin, en harmonie avec son thème global , comme ma baigneuse au bord du bassin...

Il faut savoir que les plantes se protègent entre elles et dans mon jardin j'aime beaucoup l’ail d’ornement,il protège les rosiers.
Du côté des massifs fleuris, j'ai pensé à l’ail d’ornement. Allium giganteum comptent parmi les espèces les plus connues. Ils offrent de grosses boules fleuries en mauve, violet ou en pourpre, en début d’été. Ils font bel effet à côté de certains rosiers, notamment ceux dans les tons rose, jaune pâle ou crème !

L’ail d’ornement  n’est pas seulement apprécié pour ses fleurs globuleuses spectaculaires : il agit également comme un compagnon végétal protecteur, notamment pour les rosiers. Plusieurs espèces d’Allium dégagent en effet des composés soufrés volatils, dont l’allicine, connus pour leurs propriétés antifongiques naturelles. Ces substances contribuent à inhiber le développement de champignons pathogènes dans leur environnement immédiat.

En présence d’ail d’ornement, les rosiers sont ainsi moins exposés à certaines maladies cryptogamiques, en particulier :

l’oïdium (Podosphaera pannosa), qui se manifeste par un dépôt poudreux blanc sur les jeunes feuilles et boutons floraux,

et le marsonia (Diplocarpon rosae), responsable de la célèbre « maladie des taches noires », qui provoque le jaunissement et la chute prématurée des feuilles.

En plantant de l’ail d’ornement à proximité de mes rosiers, je favorise un microclimat défensif, limitant la prolifération des spores fongiques tout en préservant l’esthétique et la vigueur des plants durant toute la saison de croissance.

Ce type d’association végétale, inspiré des principes de la permaculture, participe à un jardin plus résilient, équilibré et naturellement protégé.

J'aime beaucoup la lavande :
La lavande est recommandée auprès des bulbes à fleurs de printemps ou d’été, car son odeur empêche les petits rongeurs de venir grignoter les oignons, même sous la terre.

En outre, les épis bleu-mauve mettent merveilleusement en valeur les lys blancs ou roses qui s’épanouissent à la même période. Quant aux herbes aromatiques, elles sont indispensables au jardin !

J'use et abuse du thym, du romarin, de la menthe, du basilic auprès de mes plantes d'ornement.

Ces herbes sont aussi savoureuses qu’utiles ! Beaucoup éloignent les pucerons et les fourmis. Je mélange des touffes d’espèces variées aux fleurs car la diversité est également la clé pour repousser les parasites.

Ceux-ci, attirés par une espèce, seront stoppés un peu plus loin par un rang d’une espèce différente, à laquelle ils ne sont pas accoutumés.

Les œillets d’Inde sont bien connus pour empêcher diverses petites bêtes de pulluler au jardin, notamment les nématodes. Ces minuscules vers présents dans la terre s’attaquent aux racines et empêchent leur croissance s’ils prolifèrent.

Pour mieux protéger mes plants, je peux multiplier les pieds d’œillets d’Inde, également connus sous le nom de tagètes. Il en existe des espèces différentes, à fleurs doubles et à fleurs simples. Et on  peut les planter en bordure des massifs du jardin d’ornement.

Les soucis attirent les papillons
Les soucis sont dotés des mêmes propriétés que les œillets d’Inde et, grâce à leur couleur vive, ils séduisent aussi les papillons et autres insectes indispensables pour aider à la pollinisation.

Ainsi que d’autres espèces de ce genre comme la bourrache, dont les jolies fleurs en étoile bleu vif attirent les insectes.

C’est aussi le cas des cosmos, dont les corolles blanches et roses se balancent au bout de tiges légères.

Quant aux capucines, elles protègent les plants, qui peuvent être envahis par des pucerons noirs. Ceux-ci préférant de loin les capucines, il suffit d’en mettre juste à côté pour éviter le fléau… Et le jardin ainsi fleuri resplendit !

Les fleurs du moment 

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