Le jardin le clos fleuri en février 2025
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Le temps en février :
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Mercredi 5 février, beaucoup de vent et températures négatives la nuit : -1° .
Jeudi 6 février, gelée blanche, -1° la nuit.
Vendredi 7 février, gelée blanche, -3° le matin à 8 heures.
Radoucissement ce samedi 8 février 8° à huit heures.
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8 février : 17 mm pluie
Le mois de février reste dans la lancée de celui de janvier.
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Les températures basses imposent d'abriter du froid une partie du jardin d'ornement, tandis que des travaux de taille ont lieu en dehors des périodes de gel.
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J'arque les tiges de mes rosiers grimpants afin d'induire l'apparition de nouvelles pousses très florifères.
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J'installe des treillages et je vérifie les attaches de mes plantes grimpantes
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Je plante des arbustes à feuillage caducs : un viburnum un érable et un weigelia, hors période de gel.
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Je peux planter des rosiers buissons ou grimpants à racines nues après avoir praliné les racines.
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Je peux aussi planter les grimpantes comme la clématite, ou le chèvrefeuille en prévoyant à l'avance un système de soutien pour leur végétation exubérante.
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Je replante les azalées ou les cyclamens reçus en cadeau lors des fêtes, à mi-ombre dans une fosse contenant de la terre de bruyère car le sol de mon jardin n'est pas à tendance acide.
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Je déplace certains de mes arbustes devenus gênants.
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Je termine la taille des arbustes en supprimant les branches mortes, malades ou qui se croisent.
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Je rabats les clématites à grandes fleurs et floraison tardive en taillant toutes les tiges à 30 cm du sol au dessus de deux bourgeons.
Je griffe ensuite la terre avec un peu de compost au pied de la plante pour stimuler la reprise.
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Je taille sévèrement les arbustes à floraison estivale comme l'hortensia, le buddleia, le céanothe, l'althéa ou les pérovskias. .
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Je taille les arbustes à floraison hivernale dès que celle-ci se termine. Sont concernés les chimonanthes, jasmins d'hiver, eleagnus et viburnums.
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Je taille la glycine pour augmenter son volume ; pour cela je rabats tous les jeunes rameaux à six cm du vieux bois au dessus d'un oeil.
Je taille mes jeunes mimosas après la floraison.
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Je nettoie les massifs et je fais un apport d'engrais bio complet avec mon compost et un peu de cendres de cheminée.
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Je griffe pour faire pénétrer ces amendements dans le sol.
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Je supprime les parties mortes et sèches de mes vivaces et je les ajoute au compost si elles ne présentent pas de maladies.
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Je divise les vivaces à floraison estivale, elles auront ainsi le temps de reprendre avant les fortes chaleurs.
Je peux semer dans ma véranda des graines de plantes ornementales comme les capucines, ou les impatiens pour gagner un temps précieux sur leur mise en place.
Je vérifie l'état de mes bulbes d'été laissés au frais ( dahlias). Je jette tous les bulbes flétris ou présentant des tâches de moisissure.
Je démarre la végétation des glaïeuls, des bégonias tubéreux et des cannas dans une caisse de tourbe humide conservée à la lumière et hors gel.
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Je divise les plantes bulbeuses comme les perce-neiges, ou les hémérocalles lorsque la touffe vieillissante est trop dense.
Je plante des anémones de Caen.
Je plante aussi des bulbes de lis si le temps le permet. Je mets un peu de compost décomposé au fond du trou et j'arrose l'emplacement une fois le trou rebouché. Je paille copieusement le sol en région froide pour protéger les bulbes.
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Le jardinage naturel connaît un véritable essor, et pour de bonnes raisons : il permet de cultiver de superbes fleurs tout en respectant l’environnement. Parmi les méthodes écologiques les plus efficaces, l’association de plantes se révèle particulièrement intéressante pour protéger mes rosiers.
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Je protége mes rosiers naturellement avec l’ail ornemental.
L’ail ornemental, aussi appelé Allium giganteum, ne se limite pas à sa beauté décorative. Grâce à ses propriétés fongicides naturelles, il offre une protection efficace contre plusieurs maladies qui menacent mes rosiers, notamment l’oïdium, cette fine poudre blanche qui peut affaiblir mes plantes.
Les avantages de l’ail ornemental sont multiples :
Il protège contre les champignons comme l’oïdium
Il apporte une touche esthétique unique avec ses fleurs sphériques
Il est facile à cultiver et à entretenir ,il faut laisser suffisamment d’espace entre les plants pour une bonne circulation de l’air. Cela réduit l’humidité et donc le risque de champignons.
J'adapte l’arrosage selon les besoins de chaque plante, sans excès pour éviter les maladies.
D’autres plantes pour un jardin sain et équilibré :
En plus de l’ail ornemental, d’autres plantes peuvent jouer un rôle bénéfique dans la santé de mes rosiers :
La lavande : En plus d’apporter une douce fragrance à mon jardin, elle repousse les rongeurs qui s’attaquent aux bulbes.
Le thym, cette plante éloigne.certains insectes nuisibles, contribuant à la protection de mes rosiers.
Les bulbes de printemps : En les plantant en profondeur, je dissuade les rongeurs de creuser et de nuire aux racines.
Ces associations de plantes, inspirées de la permaculture, créent un jardin équilibré où chaque plante participe à la santé globale du jardin.
Les bienfaits d’un jardinage durable
En associant l’ail ornemental à mes rosiers, j'opte pour un jardinage écologique et durable, aux multiples avantages :
Réduction des produits chimiques : En utilisant des plantes aux propriétés protectrices naturelles, je limite l’usage de fongicides.
Promotion de la biodiversité : Ces associations de plantes attirent des insectes pollinisateurs essentiels à l’équilibre du jardin.
Optimisation de l’espace : En combinant intelligemment les plantes, je maximise l’utilisation de mon espace tout en créant un jardin esthétique.
Enrichissement du sol : L’ail ornemental et d’autres plantes améliorent la structure et la fertilité du sol, ce qui profite à l’ensemble de mes plantations.
Ainsi, je crée un jardin résilient, capable de s’adapter aux aléas climatiques et de prospérer tout au long de l’année. Mes rosiers s’épanouiront dans cet environnement sain, offrant des floraisons spectaculaires saison après saison.
Conclusion
J'expérimente ces associations dans mon jardin et j'observe les interactions naturelles entre les plantes. Chaque jardin est unique, et c’est en restant attentif à la nature que je découvre les meilleures combinaisons pour mes rosiers. En suivant ces pratiques, non seulement j' embellis mon jardin, mais je participere également à la préservation de la biodiversité.
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Astuces pour tailler mes rosiers et obtenir des fleurs radieuses
- Je taille en fin d'hiver ou début de printemps, idéalement après le dernier gel, lorsque la nouvelle croissance débute.
- J'utilise des outils adaptés comme des sécateurs bien aiguisés, des élagueurs à longues poignées, des gants de jardinage et un désinfectant.
- Je retire le bois mort, endommagé ou malade ; le bois sain devrait être vert à l'intérieur.
- Je réduis les bourgeons qui poussent vers l'intérieur en coupant juste au-dessus d'un bourgeon tourné vers l'extérieur, pour favoriser une croissance plus ouverte.
- J'éclaircis les zones trop denses en enlevant les branches qui se croisent afin d'améliorer l'air et la lumière.
- Je pense à donner une forme équilibrée en retirant la croissance faible et excessive pour concentrer l'énergie sur les branches les plus robustes.
- Après la taille, j'aide mes rosiers avec un engrais organique équilibré et j'applique du paillis pour conserver l'humidité et réguler la température du sol.
- J'effectue des tailles régulières en enlevant les fleurs fanées pour encourager une floraison continue.
- Je me familiarise avec mes variétés de rosiers, car chaque type nécessite des techniques de taille spécifiques.
- Je m'assure de désinfecter mes outils après chaque coupe, surtout après avoir travaillé sur des plantes malades.
Mes fleurs de saison :