Mon jardin Le Clos fleuri en décembre en harmonie avec la nature
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Cet article pour vous parler de mon prix "Coup de main coup de cœur " que j'ai eu le plaisir de recevoir ce mercredi 8 novembre 2023 par "Parcs et jardin Rhône-Alpes ". PJRA : https://www.parcsetjardins-rhonealpes.com/
Le passage de la plaque avec madame la présidente de PJRA : le 08 11 2023 avec derrière nous Raphaël Benedetti , et les personnes de l'autre jardin primé .
Madame la présidente de PJRA : Madame Mary-Ange HURSTEL.
Le Prix "Coup de main coup de cœur " PRIX « COUP DE MAIN COUP DE COEUR » avec Cristiana Gouverneyre qui en prend la responsabilité et Jean-Louis Moncorge, Frédérique Tezenas du Montcel, Raphaël Benedetti .
Raphaël Benedetti m'a dit quelque chose sur la réalisation de mon jardin qui m'a fait très plaisir ,il parle de mon jardin réalisé en permaculture , c'est un extraordinaire compliment ,et je l'en remercie !
Raphaël Benedetti a un jardin d'une superficie d'un hectare en Ardèche il est Labélisé "jardin remarquable" depuis 2012,son jardin compte 130 ginkgos bilobas et ses 63 variétés différentes parmi 1 200 arbres et arbustes …
Pour les plus curieux, des visites guidées au jardin "La Terre Pimprenelle" sont organisées par Raphaël Benedetti à Alboussière en Ardèche.
https://sites.google.com/site/jardinlaterrepimprenelle/
La permaculture ,pour moi : quoi de plus agréable que de pouvoir profiter d'une haie de rosiers et de se détendre devant mon mur végétal à l'abri des regards.
Il s'agit de "ramener la nature en ville et d'essayer de nuancer le bétonnage". "On répond à une sorte de besoin vital en se reliant à la nature lorsqu'on est en ville."
Cela permet de "faire une pause, de se relaxer en prenant du temps pour soi et en prenant soin d'un autre vivant" . Pour moi , jardiner est utile pour avoir une bonne condition physique et me détendre.
Mon jardin, au caractère naturel, c’est-à-dire dans lequel les humains et les animaux se sentent bien, peut être aménagé sur pratiquement n’importe quel terrain, la taille et la situation n’ont aucune importance.
Lorsque j'ai souhaité créer une « mini-ferme » dans mon jardin, les lapins et les poules ont été les premiers animaux à rejoindre l’aventure.
Et je peux guetter par ma fenêtre les lapins "Tahiti" et "Lapinou " gambader avec les amies poulettes dans une ambiance bucolique ,la tortue "Juliette " et les minous pas très loin …
Bien sûr pour tout ce petit monde il ne faut pas mettre d'engrais ,d'insecticides ,enfin tout emploi de produits chimiques .
Voilà comment a commencé pour moi la préservation de l'environnement …
Au départ il m'a juste fallu tenir compte de quelques éléments de base comme la nature du sol, la répartition et le choix des plantes qui est essentiel .
Grâce à ces éléments naturels, le jardin constitue un espace vital attrayant pour de nombreuses espèces d’animaux. Les pierres sèches de ma mini rocaille sont des biotopes importants pour différents animaux et plantes.
Les lézards se sentent autant à l’aise dans leurs anfractuosités, tandis que les mésanges s’installent volontiers dans un nichoir placé dans un arbre.
J'ai cherché sur google en rentrant chez moi : la permaculture est une méthode de jardinage qui vise à recréer l’équilibre naturel entre les plantes, les animaux et le sol. Cette approche est de plus en plus populaire chez les jardiniers qui souhaitent cultiver leur jardin de manière saine et respectueuse de l’environnement.
J'ai passé en revue mon petit "Clos fleuri " :
Les différentes parties de mon jardin sont séparées de diverses manières. Les haies et les arbustes au port ample offrent suffisamment de protection visuelle par rapport au terrain voisin.
Je limite au maximum l’emploi des produits chimiques, les apports d’engrais de synthèse
et j'économise l’eau. La bonne plante au bon endroit s’épanouit mieux et demande moins de soins , je privilégie les interventions manuelles ou naturelles ,je tolère un certain degré d’infestation avant d’intervenir (le savon noir dilué n'est pas mal pour une grosse invasion de pucerons,sinon j'attends l'arrivée des coccinelles,leurs larves font du bon boulot)
Tout est important dans mon jardin : la direction du vent, l'ensoleillement, les inclinaisons du sol, l'orientation, l'irrigation naturelle, la disposition des plantes, le choix des arbres ,et tout revêt un sens .
Je privilégie aussi l’utilisation de paillis organiques sur le sol autour des plantes pour limiter la croissance indésirable des mauvaises herbes tout en conservant l’humidité du sol et les petits oiseaux comme les rouges-gorges adorent venir gratter ,ils viennent derrière moi pour dénicher des vers de terre ou autre ..
En utilisant des techniques respectueuses de l’environnement telles que le compostage ou le paillage naturel, et j'enrichis le sol en matière organique ,avec mon compost fait maison depuis la création de mon jardin …
La gestion des déchets constitue un aspect clé dans mon jardin écologique.
Ainsi je composte mes déchets organiques tels que les feuilles mortes ,déchets ménagers et paillis de mes animaux jusqu’à obtenir un fertilisant naturel riche en nutriments pour mes plantations.
Ceci favorise la santé des plantations en leur fournissant les nutriments dont elles ont besoin tout en limitant l’utilisation de produits chimiques nocifs.
J'ai une approche raisonnée quant à l’utilisation de fertilisants. En optant pour des engrais naturels et biologiques, j' évite de polluer le sol et les cours d’eau environnants tout en nourrissant mes plantations de façon saine.
Un autre aspect important à prendre en compte est celui de la gestion responsable des ressources hydriques. En utilisant notamment des systèmes d’irrigation adaptés comme le goutte-à-goutte Pour créer un jardin écologique, il faut prendre en compte certains critères afin d’assurer son harmonie avec l’environnement.
J'effectue la sélection des plantations avec soin. J'opte pour des espèces adaptées au climat et au sol de ma région, privilégiant les variétés résistantes aux maladies ,au gel et maintenant aux étés très secs …
Je prévoie des habitats naturels tels que des nichoirs pour les oiseaux,
des abris à insectes, ou même un petit plan d’eau pour attirer les amphibiens et libellules. J'opte aussi pour des plantations à petits fruits
et mellifères afin d’attirer les pollinisateurs tels que les abeilles et papillons. Ces insectes jouent un rôle crucial dans la reproduction des végétaux tout en contribuant à maintenir un équilibre biologique favorable au sein du jardin.
En adoptant ces principes dans mes pratiques horticoles, je contribue activement à la protection de la biodiversité tout en créant un havre de paix où il fait bon vivre tant pour les êtres humains que pour le règne animal.
En ce qui concerne l’arrosage, je privilégie la méthode du goutte-à-goutte et j'utilise des systèmes d’irrigation intelligents qui permettent une utilisation plus efficace de l’eau. Mon mari a installé des programmateurs au garage pour arroser la nuit les plantes nouvellement plantées ,ou qui ont un réel besoin en eau .
J'évite au maximum les arrosages excessifs, car cela peut entraîner un gaspillage inutile d’une ressource très précieuse au fil des années .
Mes choix judicieux en matière de plantations indigènes, mellifères, le paillage, la fertilisation raisonnée, l’utilisation économique de l’eau et la diversité végétale sont autant de manières d’aménager mon jardin en harmonie avec la nature. Je remplace de plus en plus le gazon par du gravier pour éviter au maximum d'arroser ….
Je contribue sans nul doute positivement au développement durable tout en prenant soin de mon environnement local. Certaines de mes plantes sont également utilisées pour la conservation des sols, la fixation d’azote et pour attirer les pollinisateurs ,j'évite les espèces invasives .
Mes bonnes plantes :
La bourrache a la propriété d’améliorer un sol lourd grâce à ses racines qui ameublissent la terre et grâce à ses feuilles, riches en salpêtre (lui-même riche en potassium), elle apporte des minéraux au sol.
La consoude est une plante très appréciée dans les jardins biologiques ou en permaculture.
D’une part, plante mellifère, elle attire les insectes pollinisateurs (bourdon, abeilles, papillons, syrphes).
D’autre part, elle s’utilise comme engrais vert. Ses racines puisent profondément dans le sol de grandes quantités d’azote, phosphore et potassium, qu’elle stocke dans ses feuilles. Ses racines profondes aèrent le sol et limitent son érosion. Les feuilles de consoude peuvent s’utiliser comme activateur de compost, comme paillage, ou comme engrais naturel.
La taille douce aussi est très importante au jardin …Contrairement aux tailles drastiques, qui peuvent fragiliser les arbres et compromettre leur longévité, la taille douce permet de préserver leur santé et leur résilience face aux stress environnementaux
Pour mes arbustes ,je fais une coupe légèrement oblique et décollée du tronc pour une cicatrisation meilleure et plus rapide. Si je coupe trop prés du tronc ça entraînerait une large plaie qui aurait beaucoup de mal à se refermer et, à l'inverse, une coupe trop loin du tronc laisserait un moignon disgracieux.
Je laisse une plaie bien nette et je n'applique pas du goudron cicatrisant qui risque "d'enfermer" les bactéries et les champignons qui, abrités par la couche de mastic, pourraient alors se développer.
Les tailles légères sont certes à renouveler plus souvent qu’un rabattage brutal des branches, mais elles visent à prolonger la vie de l’arbre moins traumatisé, conservé dans son port naturel, ainsi qu’à assurer une plus grande solidité de l’attache des branches.
En général, pour établir la saison de taille, on sépare les végétaux en deux groupes : ceux qui fleurissent sur les rameaux d’un an (végétaux à floraison printanière) et ceux qui fleurissent sur les rameaux de l’année (végétaux à floraison estivale).
Pour chacun des deux groupes, il existe une saison pour la taille, avec quelques variantes selon la région, les tailles pouvant être plus précoces dans les zones à climat doux.
La taille des arbustes ou des arbres qui fleurissent au printemps (à feuillage caduc ou persistant) intervient juste après la floraison (taille « en vert »), soit de mars à juin. Ils vont ainsi développer de nouveaux rameaux qui fleuriront à leur tour l’année suivante.
La taille des arbustes à floraison estivale et automnale (à feuillage caduc ou persistant) se fait à la fin de l’hiver (taille « en sec »), généralement en mars. Les arbustes auront ainsi tout le printemps pour produire de nouvelles branches florifères.