Mon jardin Le Clos fleuri en septembre
Les arbres et les arbustes
Les bulbes
Les fleurs
Mes Rosiers
Somptueuses vivaces à la floraison douce et exubérante, les anémones du Japon sont très faciles de culture et ne demandent que peu d’entretien pour devenir très florifères. Le genre anemona est extrêmement vaste, de l’anémone des fleuristes aux espèces couvre-sol des sous-bois. Ici, nous ne nous intéresserons qu’aux anémones du Japon, parmi les plus grandes et les plus majestueuses du genre ! Originaires de l’hémisphère Nord et plus particulièrement de l’ouest de la Chine, elles sont également très cultivées au Japon, d’où leur nom. Pour ce qui est de leur classification, ces anémones font parties de la famille des renonculacées
Liriope muscari, est une plante monocotylédone, appartenant à la famille des Liliacées. D’origine asiatique, Liriope muscari provient des milieux forestiers clairs. C’est une vivace au feuillage persistant qui pousse en touffes compactes, utilisée au jardin comme couvre-sol, en bordure ou dans les massifs. Les liriopes sont des plantes solides, faciles de culture qui s’adaptent facilement au jardin
Hibiscus syriacus est une espèce d'arbustes du genre Hibiscus et de la famille des Malvacées, originaire des régions tempérées d'Extrême-Orient, très largement cultivée comme plante ornementale dans les jardins. Rustique
Ma rocaille avec le "Trichocereus pasacana" (cactée cierge ) les deux agaves "Montana " et " ovotifolia" et le figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica
Erythrina herbacea, l’érythrine herbacée est une plante vivace de la famille des Fabacées. Parmi toutes les érythrines, c’est l’une de celle les plus rustiques. Elle croit en marge des milieux forestier du sud de l’Amérique du nord et en Amérique centrale. Elle est ornementale par sa longue floraison vermillon, mais aussi lors de la fructification. C’est une plante pour la pleine terre en région aux hivers doux ou à cultiver en pot ailleurs.
À propos de Tetrapanax papyrifera Rex - Plante à papier de riz Ce tétrapanax, mi arbuste-mi vivace, peut former en climat doux un petit arbre d'aspect très exotique, aux grandes feuilles luxuriantes et superbement découpées, d'un vert-gris velouté. Grappes de petites fleurs blanches en fin d'été, mellifères. Drageonnant, il peut parfois se montrer envahissant. Rustique à -10°C, en sol drainant, fertile, plutôt frais.
Phygelius capensis Le Fuchsia du Cap, ou Phygelius capensis, est une espèce de plantes appartenant à la famille des Scrofulariacées. Cette espèce ressemble beaucoup par son feuillage et son abondante floraison en clochettes aux Fuchsias, avec lesquels il ne faut pas la confondre et qui font, eux, partie dans la sous-classe des Rosidae
Le rosier à grandes fleurs ELINA ® est robuste avec un abondant feuillage vert sombre, surmonté d'immense fleurs parfumées au ton jaune à crème. Le rosier Rosa Elina ® est un rosier à grandes fleurs hybride de thé à la floraison remontante, ses fleurs mesurent 15cm de diamètre, sont doubles et parfumées.
Hedychium coronarium est une plante à fleurs vivaces de la famille des Zingiberaceae originaire de la région de l’Himalaya oriental, de l’Inde, du Népal et du Bhoutan, à travers le Myanmar et la Thaïlande.
L'amour en cage :Physalis alkekengi est une plante vivace rhizomateuse, légèrement duveteuse, à la tige érigée, parfois ramifiée et qui atteint des hauteurs comprises entre 20 et 60 cm, voire plus. Ses feuilles vertes sont pétiolées, ovales et finissent en pointes fines. Leurs bords peuvent être dentés ou lisses. De forme plus ou moins étoilée, les fleurs blanches ou blanc-crème apparaissent dès le mois de mai. Solitaires, elles s'accrochent à la partie supérieure des tiges, par de longs pédoncules. A l'automne, la floraison de l'amour en cage somme toute sans grand intérêt, laisse place au fameux calice rouge orangé, en forme de lanterne. A l'intérieur, se cache une baie orange, de la taille d'une cerise. A maturité, la paroi du calice devenue très fine, voire dentelée, laisse apparaître le fruit.
L’hémisphère Nord vient de passer un été hors norme, marqué par des températures extrêmes et des événements climatiques exceptionnels. La France aussi où nous venons de vivre le deuxième été le plus chaud de notre histoire.
Dans la vallée de la Mort, qui n’a jamais aussi bien porté son nom, on enregistrait 52,9 °C le 27 juillet, une valeur historique pour cette région de l’Ouest américain. En Algérie, dans la ville du sud ouest de Ouargla, le thermomètre a pulvérisé le record jamais enregistré pour le continent africain avec 51 °C. C’était le 5 juillet. Quelques jours plus tard, bien plus à l’ouest à Kyoto au Japon, le mercure est, lui aussi, monté en flèche avec un 39,8 °C, encore une fois inédit. Il a fallu un typhon pour faire baisser le thermomètre.
Ces chaleurs extrêmes ont causé plus de 70 morts au Canada et encore davantage au pays du Soleil-Levant. En Californie, des incendies gigantesques dus à la sécheresse ont également tué. Et, même au pôle Nord la chaleur a fait des dégâts : la mer de glace la plus ancienne et la plus solide s’y est fracturée deux fois cette année. « C’est beau et effrayant » commente Thomas Lavergne, un scientifique français de l’Institut météorologique norvégien. Faut-il continuer l’énumération ? L’été s’est hissé directement dans le top trois des plus chauds au niveau mondial. Et le réchauffement climatique est en cause.
La France n’a pas fait exception. En moyenne on a enregistré 23,1 °C entre le 1er juin et le 31 août. C’est 3,2 °C au-dessus des normales de saison. « C’est le deuxième plus chaud en France depuis le début des relevés devant… l’été dernier ! » indique le spécialiste Patrick Galois. Les années se suivent et se ressemblent, rien de nouveau sous le soleil donc ? Pas vraiment… « Les étés 2017 et 2018, avec des températures élevées ne présentent pas le même profil, pointe l’ingénieur prévisionniste chez Météo France. En 2017, la canicule a été précoce, on enregistrait par exemple 37 °C à Paris le 20 juin. Cette année, tout le mois de juillet et jusqu’à mi-août, les chaleurs étaient mieux réparties dans le temps ».
La séquence exceptionnelle du 24 juillet au 8 août a vu se multiplier les alertes canicule particulièrement dans le quart nord-est du pays. Ainsi, de manière plutôt inattendue, Lille (Nord), la capitale des Ch’tis a pris immédiatement la première marche du podium avec 37,6 °C. A Béziers (Hérault), pourtant habitué à suffoquer l’été, on a « eu la fièvre » à 41,3 °C le 4 août, la plus forte jamais eue ! La nuit même à Perpignan, le mercure n’est jamais descendu sous les 30 °C, il faut remonter à 1933 pour s’approcher de telles étuves.
« La nuit est importante, car dans ces conditions, les organismes ne peuvent pas redescendre en température et prendre du repos », signale Patrick Galois. Corollaire de ses sommets, la pollution de l’air. De la frontière nord à la vallée du Rhône en passant par Paris, on a connu des pics d’ozone. Or, respirer beaucoup de ce polluant peut provoquer asthme, encombrements des bronches et irritations oculaires.
Cap au Nord pour éviter de cuire
Mais les humains ne sont pas les seuls affectés. Animaux et végétaux sont aussi bouleversés par la fournaise. Particulièrement dans l’océan qui capte plus de 90 % de la chaleur émise par les gaz à effets de serre de nos autos et de nos industries. Les scientifiques décrivent déjà des migrations de poissons qui mettent cap au Nord pour éviter de cuire.
Conséquence incroyable, en Alsace, parce que l’évaporation a chassé l’oxygénation des cours d’eau, on pêchait les poissons pour les sauver en les relâchant dans des cuves enrichies en O2 !
JEAN LOUZEL : «On va vers un tout autre monde»
Jean Louzel, l’ancien vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), estime que les événements extrêmes de cet été ne sont qu’un avant-goût de ce qui nous attend si la lutte contre le changement climatique ne passe pas à la vitesse supérieure.
Sécheresses, incendies, inondations, cet été a accumulé les catastrophes, doit-on y voir le spectre du réchauffement climatique ?
JEAN LOUZEL. Les événements extrêmes que vous citez ne sont pas nécessairement tous liés au dérèglement climatique. Le premier signe de ce dérèglement est la hausse des températures. Or, en France, cet été est le deuxième plus chaud de l’histoire. C’est aussi le cas sur une large partie de la Scandinavie. Les sécheresses, les feux de forêts sont liés à ces très fortes températures. Difficile en revanche de connecter les inondations en Inde.
Faut-il se préparer à voir les records battus les uns après les autres ?
Absolument. Malheureusement ce que l’on vit est pleinement dans la ligne ce qu’on attend si le réchauffement n’est pas enrayé. On constate, sans vraiment l’expliquer, que les températures maximales évoluent deux fois plus vite que la moyenne. Bien sûr, l’été prochain sera peut-être plus frais. Mais l’année 2003 avec sa canicule meurtrière deviendra à partir de 2050 la norme, si l’on ne fait rien. Imaginez on aura fréquemment en France des étés qui affichent des températures moyennes de 6 à 8 °C au-dessus de la normale. Ce sera un tout autre monde !
On parle de quelques degrés, mais quelles seront les conséquences pour l’homme ?
Les vagues de chaleur surtout auront des conséquences catastrophiques. 2003 avait fait 62 000 morts en Europe. Si l’on compte qu’en Europe 5 % de la population fait face maintenant à des événements extrêmes chaque année (sécheresse, inondation, feux de forêt,…) A ce rythme, à la fin du siècle, ce sont les deux tiers des Européens qui seront concernés, avec 150 000 victimes potentielles. C’est cinquante fois plus qu’actuellement.
2100, c’est finalement très proche…
Oui, ce sont les jeunes d’aujourd’hui qui devront faire face à ce tout autre monde.
Ne peut-on pas lutter contre ce monde terrible que vous décrivez ?
Si. Cette lutte doit même être prioritaire. Mais nous avons du mal à faire entendre que pour réduire l’impact d’ici la fin du siècle c’est maintenant qu’il faut agir. L’accord de Paris a soufflé un vent d’espoir, mais depuis… Même la France qui a voté des textes ambitieux est en réalité encore loin du compte, ainsi les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté entre 2007 et 2017. C’est aussi devant ce constat que Nicolas Hulot a claqué la porte du gouvernement. J’espérais qu’il pourrait rester et agir. Je suis déçu mais je comprends.
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