Mon voyage dans le Var avec le Domaine du Rayol
Le Domaine du Rayol, ”Le Jardin des Méditerranées”.
Propriété d'Alfred Théodore Courmes, puis à partir de 1940 du constructeur aéronautique Henry Potez, le Domaine du Rayol a été acquis en 1989 par le Conservatoire du Littoral.
Aussitôt, la réhabilitation et la restructuration des jardins exotiques du domaine s'engagent.
Le paysagiste Gilles Clément propose d'évoquer sur le site les flores et les paysages méditerranéens du monde : bassin méditerranéen, Canaries, sud-est californien, Chili central, région du Cap en Afrique du Sud et Australie méridionale.
Ainsi, de l'ancien jardin du domaine ont émergé plusieurs jardins qui traduisent les ambiances végétales des contrées méditerranéennes du monde.
On y admire aujourd'hui les cactus du Mexique, les bambous de Chine, les fougères arborescentes de Nouvelle-Zélande : rêve et dépaysement vous attendent à chaque détour de sentier...
Le Domaine du Rayol a été labellisé ”Jardin Remarquable” par le Ministère de la Culture (2005).Date de création : 1989
Superficie : 20 ha
Amateurs de jardins ou pas, ne passez pas à côté de ce lieu magique.
Le lieu est fabuleux!
Les collections de plantes magnifiques!
La pédagogie remarquable!
Restauration sur place excellente!
En un mot : Conquise !
Là où la montagne touche la mer, un immense jardin a été repris par le Conservatoire du Littoral. Créé à la fin du 19ème siècle, oublié à la fin du 20ème, il revit grâce à une poignée de passionnés qui nous font découvrir les jardins du monde (et leurs essences endémiques) au climat analogue au climat méditerranéen. Des Canaries au Chili, du Mexique en Australie, on parcourt le monde en quelques pas. Curieusement, la période de repos de la végétation est l'été, et le jardin n'est pas le plus beau à cette époque, surtout fin août et début septembre, mais lors de la visite accompagnée, on comprend tout. Le guide maîtrisant parfaitement son sujet nous a fait comprendre la vie des plantes dans cet espace remarquable
La visite guidée dans ce jardin nous a fait découvrir la vie cachée des plantes méditerranéennes : comment elles résistent à la sécheresse, à la chaleur, aux prédateurs.... le tout expliqué très clairement par le guide, avec les nombreux exemples des très diverses plantes qui ornent ce magnifique jardin. Le jardin est organisé autour des paysages des différentes zones à climat de type méditerranéen comme la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud, le Chili... on a voyagé dans l'espace et on reviendra à une autre saison pour voyager dans le temps.
La vue sur la côte et les iles d'Or est grandiose. La visite guidée dure plus d'une heure et demi... et il faut bien autant pour profiter de la totalité du jardin.
Attention, ici on marche beaucoup.
On est dans la vraie nature.
Il est donc indispensable de mettre de bonnes chaussures de marche pour bien en profiter.
A partir de l'entrée, on peut descendre jusqu'au splendide bord de mer, sauvage et verdoyant, puis... on doit remonter.... à travers des sentiers qui serpentent entre palmiers, dragonniers, micocouliers, fougères et autres mimosas...
Le principe est très original.
Le Domaine du Rayol n'est ni un jardin au sens classique du terme, ni un jardin botanique, mais un lieu, resté le plus sauvage possible, où ont été rassemblés sur 13 hectares (d'un domaine qui en compte 20), arbres, plantes et toutes sortes de végétaux provenant de différentes régions du monde où l'on trouve un climat de type méditerranéen.
Car le climat méditerranéen existe dans d'autres contrées du monde, comme certains coins de l'Australie, du Chili, ou encore en Afrique du Sud, pays où il est le plus proche de notre climat méditerranéen.
En tout six sites typiquement méditerranéens, plus une série de sites "proches", formant une "collection de paysages", comme l'a voulu le concepteur du site tel que nous le voyons aujourd'hui, Gilles Clément, botaniste, paysagiste qui s'occupa de l'aménagement quand le domaine fut acquis par le Conservatoire du Littoral, en 1989.
Grâce à cette acquisition le Domaine du Rayol a été sauvé de l'appétit de certains promoteurs qui avaient jeté leur dévolu sur l'endroit.
On trouve également diverses bâtisses, datant de l'époque où la propriété était privée.
Le seul regret que l'on pourrait avoir, c'est qu'il n'y a aucun panneau explicatif, car, là encore ça fait partie de la philosophie : tout doit rester le plus sauvage et naturel possible.
Il faut absolument suivre une visite guidée (dont le prix est inclus dans le prix d'entrée).
C'est indispensable. Avec le guide j'ai appris plein de choses, comme par exemple que le mimosas (qui est en fait un acacia) vient d'Australie et a été introduit sur la Côte d'Azur à la fin du 19e siècle.
Prévoyez au moins trois bonnes heures pour bien en profiter