Mon jardin Le Clos Fleuri à Chabeuil sans pesticides avec mes rosiers résistants aux maladies ….
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Mes dix règles pour un jardinage sans pesticides :
Je choisis des plantes faciles à cultiver, indigènes et rustiques.
Les rosiers résistants aux maladies ont été créés pour être moins vulnérables aux maladies fongiques courantes comme la tache noire et l'oïdium.
Je m' intéresse beaucoup aux rosiers, et pour faire mes choix ,j'ai entendu parler des rosiers ADR et du Label ADR (Anerkannte Deutsche Rose).
Ce label, allemand est le certificat le plus exigeant au monde concernant les rosiers. Il garantit la grande vigueur et l’excellente résistance de certaines variétés de rosiers, mais pas seulement…
Jai choisi presque tous mes rosiers avec cet indice : j''en ai plusieurs ,vous pouvez admirer en saison tous ces rosiers dans mon jardin à Chabeuil dans la Drôme .
-Mon rosier mousseux 'Salet' Mon rosier "Salet "
-Jacques Cartier. La vraie rose ancienne. Jacques Cartier'
-Fifi sur la volière. Un amour de rosier. Mon rosier :‘Fifi sur la volière’ au jardin Le Clos fleuri à Chabeuil
-Lambert Wilson :Une symphonie de couleurs changeantes. Mon rosier Lambert Wilson
-Rosa ‘Bonica’ Mon rosier "Bonica "
-Rosa ‘Leonard de Vinci’ Mon rosier Polyantha 'Leonard De VInci'
-Rosa ‘Westerland’ Mon rosier : Rosier grimpant 'Westerland'"
-Rosier à fleurs groupées Iceberg (Fée des neiges). Mon rosier "Iceberg"
-Rosier Décorosiers OPALIA. Mon rosier "Opalia "
-Rosier Lavender Dream. Mon rosier arbustif Lavender Dream
-Rosier couvre-sol Mirato. Mon rosier Mirato
-Rosier Décorosiers EMERA. Mon rosier Emera
-Ghislaine de Féligonde' (3 m) à petites fleurs mi- doubles jaune abricot qu’on peut conduire en gros arbuste. Mon rosier Ghislaine de Féligonde
-'Polka' (Meilland) : un beau rosier grimpant très remontant (2,5 m)Mon Rosier ‘Polka’
J'étudie à chaque fois avant d'acheter des plantes, celles qui sont plus résistantes que d'autres aux maladies les plus courantes : mildiou, rouille, cloque..
En effet des plantes trop sensibles conduit à utiliser des produits qui peuvent être dangereux pour l’environnement.
Je cible mes achats pour éviter les consommations d’engrais, de pesticides et d’eau. L’aspect esthétique ne doit pas être le seul élément que je prends en compte.
Je ne laisse jamais le sol nu : je remplis au maximum le sol du jardin (couvre sol, fleurs, arbustes…) et je paille.
Ce paillage permet de limiter les « mauvaises herbes », faire des économies d’eau, favorise le développement de la faune du sol, améliore la fertilité du sol et le protège du chaud et du froid.
Mon compost augmente très nettement les rendements de fleurs en améliorant la fertilité du sol.
L’engrais vert permet aussi d’enrichir la terre et d’étouffer les « mauvaises herbes », les cultures de couverture sont comme un paillis vivant.
La technique de semis d'un engrais vert est fort simple : il s'agit d'enlever un maximum de résidus jonchant le sol du jardin, d'égaliser la terre avec un râteau et de semer les graines. En maintenant le sol humide, la levée se fait dans les 10 à 15 jours qui suivent.
Les cultures de couverture comprennent différentes plantes, personnellement je mets du trèfle à certains endroit … La période pour semer le trèfle : Au début de l’automne.
J'ai choisi le trèfle car il a une croissance lente et est très peu compétitif, d’où l’intérêt de le planter en culture intercalaire. Le principal avantage, et le plus évident, de la culture intercalaire par rapport à la monoculture est qu'elle favorise la biodiversité. Cette culture peut aussi contribuer à réduire le risque de graves problèmes de parasites et de maladies.
Je récupère la cendre de bois c'est un produit d’origine végétale qui enrichit la terre, nourrit les plantes sans empoisonner le sol et la faune.
L’alternance et la rotation des cultures évitent l’appauvrissement des sols, les maladies ,par exemple à mon niveau je ne replante pas un rosier à l'emplacement d'un autre mort . Car si je replante un rosier à l'endroit même où j'en ai cultivé un autre, ses racines risquent d'être affectées par des phytotoxines sécrétées par le précédent.
Je choisis les bonnes associations de fleurs.
Je peux détourner les indésirables de mes plantations par exemple : au jardin, les capucines captent une bonne partie des pucerons. Du coup les pucerons délaissent mes fleurs.
Certaines plantes repoussent les ravageurs et les maladies : la prêle par exemple est une plante dont la décoction renforce les défenses des plantes et le purin s'avère être un excellent fongicide naturel contre mildiou, rouille, cloque, moniliose, tavelure…
Et pour fortifier mes plantes et les aider à lutter naturellement contre les maladies, je pense au purin d'ortie.
Je préserve la faune utile au jardin comme les mésanges, les coccinelles, les abeilles…
Une fois pour toute j'ai adopté une binette ,très économique, et un travail déstressant pour ôter les herbes indésirables et aérer la terre .
Contre la mousse, il faut utiliser un scarificateur (pour éviter la mousse : il faut aérez le sol pour améliorer la rétention de l'eau et la circulation de l'air).
Pour s’inscrire au plus proche de la démarche de permaculture qui cherche à imiter la nature, il faut analyser soigneusement son terrain.
Quelle est sa superficie ?
Quelle est la nature du sol ?
Quelle est son exposition ? Où se situent les zones d’ombre ?
Quel est son relief ? En pente, plat, creux ?
Quelle est la pluviométrie annuelle ? Comment s’écoule l’eau ? Est-ce qu’il y a de fortes canicules en été ?
Faire attention aux associations de plantes
Avant même de planter ou d’imaginer le design de sa forêt comestible, il faut bien choisir les essences qui vont peupler son terrain et les différentes associations entre tout ce beau monde.
Certaines plantes vont fixer l’azote, d’autres vont attirer les pollinisateurs, tandis que d’autres repoussent les insectes ravageurs.
L’enjeu est de connaître ces différentes propriétés et associations afin de copier l’écosystème végétal naturel où les cohabitations et l’entraide se font seules