Rand'eau dans la Gervanne jusqu'à la chute de la Druise
Ce mercredi 25 août à de nouveau été consacré à une balade les pieds dans l'eau ,en effet comme chaque année maintenant ,Jacques C. nous emmène faire un petit tour dans la rivière Gervanne .
donc rendez-vous à dix heures sur le parking de tennis à Chabeuil ,
pour prendre la direction de Beaufort sur Gervanne .
Beaufort-sur-Gervanne commune adhérente du Parc Naturel Régional du Vercors est située au cœur de la vallée de la rivière Gervanne.
Son village perché chargé d’histoire la surplombe au sud et à l’est et s’ouvre au Nord et à l’ouest vers le plateau des Chaux et les falaises du Vercors.
La Gervanne est une rivière française qui coule dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
C'est un affluent droit de la Drôme, donc un sous-affluent du Rhône.
La longueur de son cours d'eau est de 29,9 kms. La Gervanne prend sa source dans les hauteurs du rebord occidental du massif du Vercors au niveau du col de la Bataille, à 1 200 m d'altitude.
C’est le genre d’endroit qui est très agréable par fortes chaleurs : ombragé et au bord de l’eau. Nous nous garons en bordure de route. Nombreux passages dans l'eau (prévoir chaussures adéquates). Plutôt que de suivre le sentier il est possible et très agréable de remonter la Gervanne les pieds dans l'eau, ce que nous avons fait cette année , nous arriverons au pied de la chute de la Druise. Les bâtons sont très utiles pour marcher dans le lit de la rivière. Pour le retour, même chemin, total un peu plus de 9 kms.
Il y a une sorte de barrage de grosses pierres sur la rivière et derrière une bien attirante piscine naturelle.
L’eau limpide coulant paisiblement est une invitation à la baignade (bien qu’un peu fraiche).
Cornus mas Cornacées Cornaline-cerise
Elle est pas belle la vie ! Nous avons une forme "olympique" !
Cool !!! Prenons le temps d'admirer les beaux paysages .L’humidité ambiante créé un dédale végétal rappelant à s’y méprendre le milieu tropical.
On remonte au bord en passant soit à droite soit à gauche soit le long de son lit et selon le niveau d’eau.
Une belle balade rafraîchissante, en suivant et traversant au moins vingt fois la Gervanne pour arriver jusqu'à la chute de la Druise.
Une rivière et un lieu surtout connu pour la cascade de la Druise, haut-lieu touristique Après une matinée de marche dans des lieux très calmes, c'est surprenant de trouver autant de monde à l'approche de la Cascade de la Druise .
Un souffle froid se fait sentir, on pénètre dans un encaissement rocheux, et on découvre la somptueuse chute d'eau, qui fait 72 m de hauteur. Même par basses eaux, ça reste impressionnant, on s'est baigné dans la vasque mais on n'a pas osé prendre la douche ….
Encore beaucoup d'eau (jusqu'aux genoux par endroits) dans la Gervanne pour la période (mais ne gênant pas la progression pendant le parcours). La partie des Gorges reste au frais, ombragée, peu fréquentée (en revanche beaucoup de monde vers la cascade).
Après un bond de 72 mètres à la chute de la Druise, et un parcours de d’une trentaine de kilomètres, la Gervanne rejoint la Drôme à Mirablel et Blacons, en amont de Crest.
Dans ces gorges ombragées, les rochers où l’eau s’écoule en permanence sont colonisés d’épais tapis de mousses (de type bryophytes). La rencontre entre ces plantes qui assimilent le gaz carbonique et les eaux richement minéralisées provoque une réaction chimique particulière : l’action photosynthétique des mousses favorise la précipitation du calcaire dissout par l’eau en amont. Pétrifiés dans leur gangue minérale, ces tapis végétaux meurent et forment cette roche poreuse et alvéolée caractéristique : le tuf.
Le processus de fabrication du tuf est un cycle perpétuel qui se poursuit tant que l’écoulement de l’eau se maintient.
C’est l’ampleur du phénomène qui est ici remarquable. L’ensemble des cascades pétrifiantes d’Omblèze génère plusieurs mètres cubes de roche chaque année !
On avance comme on peut, sautant de rochers en troncs d’arbre pour se rapprocher de la cascade. Elle nous domine ! Au pied de la Chute de la Druise , le vacarme est assourdissant, le souffle d’air impressionnant.
Un coin bien frais pour une pause avant d’attaquer le retour en sens inverse …
L'eau est très froide, il faut être courageux pour s'y baigner, mais il paraît que c'est bon pour le corps…
De nombreux sentiers permettent de ne pas marcher dans l'eau sur tout le parcours, assez long,
mais il faut de toute façon se mouiller les pieds pour traverser la rivière une bonne dizaine de fois. On rencontre à plusieurs reprises de belles vasques assez profondes pour nager un peu pour les courageux .
C'était une très belle journée ensoleillée ,tout était là : l'amitié ,la convivialité et une bonne partie de rigolade ! On la refera l'année prochaine !