Ma rando. du dimanche :Le Pic Saint Michel (1966 m)

Nous partons à quatre avec un  superbe beau temps ce dimanche 29 septembre pour gravir Le Pic Saint Michel (1966 m) .

Nous avons  garé le véhicule au parking (les barnets 1266m) à Lans en vercors , puis nous avons pris la piste qui mène vers le refuge des Allières.

Une très belle sortie avec une vue magnifique après une bonne montée quand même !!! D+ : 700m

Mais ça vaut le coup !!! Pas mal de monde au sommet : son panorama, reste réputé dans la région. Cette belle randonnée en montagne nous a fait découvrir un cadre somptueux où nous cheminons en sous-bois, dans les alpages et au milieu des lapiaz.

La balade relativement facile qui permet d'atteindre ce sommet et une des plus connues du massif,très prisée par tous les randonneurs de la région .. 

Depuis ce belvédère , le regard découvre bien sûr le Mont-Blanc,maître des lieux,mais aussi au nord le massif de la Chartreuse avec tous ses sommets facilement reconnaissables, à l'Est la plupart des grands ensembles montagneux des Alpes et pré Alpes (Oisans,Ecrins, Dévoluy,Trièves,etc ..) et plus au Sud dans la continuité de la haute chaîne du Vercors, on reconnait le Grand Veymond (plus haut sommet du massif) et face à lui,le mythique Mont Aiguille .., on domine également toute la cluse de Grenoble....

L'itinéraire est très visible et le PIC SAINT-MICHEL se dresse en point de mire, formant la bosse la plus élevée de la ligne de crête. Au sommet, une modeste croix résiste vaillamment au vent et aux dures intempéries de l'hiver...

Merci Véronique ce fut un beau dimanche ensoleillé ,la balade grandiose !

Lors de cette balade,on peut se rappeler ,que sur les hautes parois verticales et vertigineuses de cette partie du Vercors,Lionel Terray,un des plus grands alpinistes Français,y décéda en 1965, en faisant une chute mortelle lors de l'escalade sur la fissure en arc de cercle aux arêtes du Gerbier,située entre les parois du Pic St Michel et celles de la Grande Moucherolle ...

On peut  également se rappeler : Les camps du Vercors 

Un triste moment de l'histoire :

Dans la seconde quinzaine d’avril 1943 , le camp d’Allières, aussi appelé « camp de la forêt de Lans » et créé par la section Franc-Tireur de Villard-de-Lans, installé dans une ferme désaffectée sur le sentier qui conduit de Villard-de-Lans au col de l’Arc, prend le nom de C7.

Il abritera une soixantaine de maquisards et servira de point de transit aux rescapés du camp de Saint-Ange.

Le Vercors présentait toutes les caractéristiques pour devenir un lieu d’accueil pour les minorités pourchassées par la répression de la police vichyssoise et les occupants. C’est une région rurale d’accès peu aisé, qui ne comporte pas d’agglomération importante. La majorité de la population, d’origine rurale et agricole, se tenait un peu à l’écart des troubles de l’époque. En novembre 1942, après l’invasion de la zone libre, le problème des réfractaires devient très préoccupant pour les mouvements de Résistance. De Grenoble, de Romans, on signale de nombreux réfractaires au STO. Les mouvements résistants Franc-Tireur et Combat sont sollicités pour leur venir en aide et les cacher. Quelques-uns furent individuellement envoyés dans des fermes .......

Camp 7 : Créé par le mouvement Combat et dit « camp Collomb », créé par l’abbé Johannès Vincent à Corrençon ; puis plateau de Saint-Ange au sud- ouest de Claix.

Passa sous l’autorité de Franc-Tireur, les Allières, au sud-est de Lans-en-Vercors. Chefs de camp : Clément Baudoing, puis Edouard Masson et Albert Céleri, Kiki.